CARTE DU PERSONNAGE


Provenance de votre avatar :
Freaky – By Yaichino on Deviantart

Général

Nom : Shane.
Prénom : Ethan.
Anniversaire : Il n’aime pas le fêter de toute façon, il ne vous dira donc pas la date...
Âge : 19 ans.
Nationalité : Anglaise.
Groupe : Etudiants Groupe A
Niveau scolaire :
Niveau de perversité : A, il s’en tape du sexe, mais à un point, c’est inimaginable =D
Surnom de bizu : Qu’on essai seulement de le bizuter XD Ca risque de faire mal <3

Santé

Allergie(s) : Tout ce qui est sucré ! Et oui, donc Ethan ne mange jamais ce qu’il fait, pas même pour goûter ! Il s’arrange en général pour que ce soit les autres qui dégustent à sa place. Mais ça ne le dérange pas plus que ça...
Créativité : 7/10 (il montera sans doute de niveau avec le temps)
Quotient intellectuel : Un peu plus que « normal », mais il a toujours la flemme de le montrer.
Fantasme(s) : Ethan n’a encore jamais fait de rêves érotiques, mais qui sait ? =D

Peur : Ce n’est pas vraiment une peur, mais Ethan fait de l’héméralopie, ce qui l’empêche de pouvoir voir quoique ce soit dès que la lumière diminue (quelque chose d’assez stressant et très énervant de surcroit !)
Manie : Mordre sa lèvre inférieure quand il est stressé ou quand il se concentre, son côté maniaque.
Lien avec la pâtisserie : Ca a toujours été son seul passe-temps « correct ». Les seuls moments calmes de sa vie. Il apprécie donc énormément cet art !


DESCRIPTION



Description physique:

Ethan possède ce physique de « vilain garçon » qui lui colle à la peau. Pourtant, il est clair que son milieu social n’est point approprié à ce style exubérant, mais il s’en contrefiche comme de l’an 2000. Pas qu’il aime forcément afficher une « différence » très marquée, mais ce style lui a toujours très bien convenu. Et donc, commençons ainsi :

Des cheveux bleus... Est-ce normal ? Bien évidement que non ! Ca n’a rien de naturel de surcroit. A la base, Ethan est brun, mais voilà, la simplicité de cette couleur ne lui plaisant guère, et après avoir déjà rencontré quelques personnes au look un peu déjantés et aux couleurs de cheveux totalement loufoques, le jeune homme a finit par se persuader que ce serait plus amusant d’en faire autant. Aussi, depuis exactement 5 ans, Ethan prend soin de renouveler cette teinte bleu métallisée qui couvre sa chevelure mi-longue, lisse, mais rebelle.

Plus bas, l’ont retrouve deux jolis fins yeux azurés, d’une clarté surprenante et envoutante. Aussi, malgré le fait qu’Ethan arbore constamment ce regard fatigué ou plutôt... Négligent, il y a quelque chose d’assez séduisant dans cette vision. Ensuite, contrastant avec l’indigo de ses yeux, les petites lèvres d’Ethan, d’une couleur pêche, vienne compléter les traits du visage fin et légèrement anguleux du garçon. Les deux derniers détails que l’on pourrait noter seraient sans nul doute son piercing à la lèvre, ainsi que son tatouage minutieusement dessiné sur sa joue gauche (souvenir d’une fête un peu trop arrosée). Un ensemble de tout plein de détails impossible à ne pas remarquer ! Ethan n’est pas du genre à pouvoir passer inaperçu.

Pour finir, je parlerais de son corps. Ethan est plutôt mince. Malgré une musculature évidente, quoique que très peu croquée, le garçon peut passer, la plupart du temps, pour une personne chétive, à cause de sa grande taille qui l’affine de trop : c'est-à-dire qu’1m87, ce n’est pas rien ! Pourtant, Ethan n’est pas du tout frêle, loin de là. Il ne pèse certes que 69 kilos, mais n’a pas le ventre plat – un ventre gracieusement orné, au niveau du nombril, par un autre piercing -. Après tout, il est plutôt du genre athlétique – grâce à ses quelques années de boxe -, sans tomber – bien heureusement – dans l’excès !

Avec ce corps, Ethan s’est habitué à avoir des attitudes, des gestes plutôt mous et flegmatiques. Les gens ont souvent l’impression de le voir « éteint », comme s’il se fichait éperdument de tout ce qui l’entoure... Trainant le pas, soupirant, l’air toujours agacé, jamais souriant, forcément... Que pourrait-on penser d’autre ? Mais cela ne le dérange pas, il connait la « liberté de penser » et l’offre généreusement. Il s’en amuse presque, et, pour compléter son tableau de jeune « rebu de la société », Ethan s’est forgé un style vestimentaire atypique et ô combien surprenant. Il porte souvent des vêtements très colorés, qui n’iront pas forcément ensemble et a la fâcheuse manie de montrer de façon apparente le quart - voir plus - de ses sous-vêtements.

Description mentale:

Ethan n’est pas méchant enfin… Dans le fond, si on ne le cherche pas, si on ne le stresse pas, si on ne lui parle pas… Le jeune anglais peut se montrer très gentil ou plutôt, il ne vous fera rien qui puisse vous faire regretter un regard ou quelques mots. Le calme, la solitude, c’est tout ce que demande Ethan : ce n’est pas grand-chose n’est-ce pas ? Il fait des efforts pour éviter les gens, et il apprécie grandement que les autres fassent de même à son égard. Pourtant, le jeune homme ne déteste pas les autres, ce n’est pas exactement ça. Seulement, il n’aime pas se forcer. Et « se forcer », pour lui, cela signifie, entre autre :

Être poli : Ethan ne peut pas toujours paraître convenable dans ses mots, et encore moins dans ses gestes. Son milieu social aurait pourtant du l’y contraindre, mais il faut croire que le garçon a fort bien réussit à échapper à cette lourde responsabilité. Les bonnes manières, c’est lourd et totalement inutile. Ethan ne pense pas qu’on ait forcément besoin de ça pour exprimer le respect, il y a tellement bien d’autres façons… Malheureusement, la plupart des gens qu’il est amené à côtoyer sont souvent surpris par son comportement, alors du coup, il s’est mit à les éviter.

Être doux, aimable, serviable et ce, en toutes circonstances : jusqu’à preuve du contraire, Ethan ne se souvient pas avoir signé un quelconque papier pour la Croix-Rouge. C’est sympa de vouloir donner de sa personne de temps à autres, mais trop de gens espèrent de lui qu’il le soit de manière assidue, et ça, le jeune Anglais s’y refuse – une fois de plus – complètement. Il ne pense avoir de comptes à rendre à personne et, de toute évidence, il fait en sorte de ne pas avoir besoin des autres non plus, histoire qu’on lui fiche la paix.

Être souriant, à l’écoute, en gros, une personne bien sous tous rapports : il ne faut pas exagérer non plus. Les gens parfaits n’existent pas, et Ethan en est la preuve même. Une preuve bien audacieuse et impertinente. Certes, le garçon ne se montrera – normalement – jamais violent ou totalement anarchiste. Il ne dégradera pas le matériel, ne se la jouera pas petit voyou de banlieue mais – parce qu’il y a un mais – il ne se dérangera pas pour être vulgaire – avec modération tout de même -, impertinent, je m’en-foutiste et d’une fainéantise à toutes épreuves.

Malgré cela, je peux vous avouer qu’Ethan est plutôt intelligent. Le seul problème, c’est que ses facultés restent au seul et unique service de la pâtisserie. Il n’en voit pas l’intérêt autrement. Ainsi donc, vous pourrez constater qu’Ethan est plein de défauts. Ajoutez à cela un soupçon de désinvolture, une cuillère d’orgueil, une pincée de moquerie et une touche de lenteur d‘esprit, vous obtiendrez ainsi une part d’Ethan, à consommer avec modération – pour votre plus grand plaisir – ou pas !

Pour le reste du gâteau, je me permets de vous faire part de quelques autres détails importants concernant la psychologie pour le moins « spéciale » du jeune Anglais. Je citerais en priorité – car cela est très amusant pour un tel personnage – son sens aigu de la propreté et du rangement. Oui, Ethan est ce qu’on appelle quelqu’un de « maniaque ». Il aime l’ordre, la symétrie, les vêtements bien pliés, les surfaces lisses et nettes, les tableaux droits, les bonnes odeurs et peut piquer de grosses crises face à des endroits bordéliques, des déchets trouvés étalés sur son chemin, etc… Mais ce qui le rebute par-dessus tout, ce sont les mauvaises odeurs et tout particulièrement la sueur. Ethan a HORREUR de ça, et ne se gêne pas pour le faire savoir. Vous comprendrez donc que son hygiène corporelle est parfaite, voir presque excessive – il se lave plus de deux fois par jour.

Une autre chose étonnante ? Ce serait dur pour lui de l’avouer, mais quand son héméralopie fait des siennes, Ethan ne devient pas « quelqu’un d’autre », mais il ne peut s’empêcher d’agir avec un peu plus de « sympathie » qu’à l’accoutumé. C’est que ce genre de situations se montrent stressantes. Ethan n’a pas forcément peur dans l’obscurité, mais étant donné que sa maladie peut être provoquée n’importe où – à l’extérieur ou dans un lieu inconnu étant le pire des cas -, il se fera plus doux pour ne pas qu’on le laisse seul dans le noir. C’est donc un peu hypocrite, mais ces moments de pseudo-gentillesse de sa part sont tellement rares qu’en général, les gens font en sorte de ne pas les gâcher. C’est sans doute dans ce seul et unique état qu’une personne pourrait être à même de « profiter » de lui, mais Ethan à la mémoire tenace, et la rancune facile !

Pour finir, le dernier détail déroutant concernant notre jeune Anglais, c’est son sourire – attention, je parle ici d’un sourire sincère - : il n’apparait que deux fois, lors d’instants bien précis. Tout d’abord, quand Ethan fait de la pâtisserie. Se renfermant soudain dans un monde complètement différent, il prend enfin du plaisir à quelque chose. Alors, vous aurez peut-être la chance de voir se dessiner sur ses lèvres un sourire apaisé, heureux et timide. Ensuite, si vous restez plus longtemps et qu’Ethan vous fait goûter l’une de ses œuvres… En admettant que vous pourriez lui avouer aimer ce qu’il a fait, une fois encore, les lèvres du jeune homme s’étireront délicatement et peut-être même verrez-vous de légères teintes cramoisies se former sur ses joues…

Biographie:

Ces mots avaient été prononcés par la mère d’Ethan, juste après la naissance de celui-ci. La mère et l’enfant avaient rapidement quitté la maternité, et tout aussi vite, la génitrice avait confié son nourrisson à une nurse. Elle ne voulait pas s’encombrer d’un enfant, sa vie était bien trop remplie, bien trop belle pour que tout s’arrête à cause d’un si petit être totalement inutile. Cet enfant, elle l’avait eut – et cela paraissait évident – avec son mari. Époux qu’elle ne voyait que deux à trois fois par an : cet homme riche était tellement occupé par son travail... Alors bien sûr, délaissée, la jeune femme s’était éprise d’une autre personne. Ce qu’elle n’avait pas prévu, c’est qu’elle puisse tomber enceinte de son conjoint – car après tout, il était si rarement présent, que les chances lui avaient parues quasi-nulles. Et pourtant, Ethan Shane était bien venu au monde. Cela avait fait revenir son mari, une chance ? Pas forcément, car en contrepartie, son amant l’avait délaissé. Cette triste situation avait anéanti la jeune mère, qui était éperdument tombée amoureuse de cet autre homme... Aussi, pour seule vengeance, elle ne pu que se résoudre à détester cet enfant qui avait ruiné sa vie.

C’est dans cette ambiance qu’Ethan fut élevé : son père l’aimait de façon évidente, était toujours là pour lui, l’accompagnant dans chacun de ses pas et chacune de ses découvertes. Sa mère, elle, l’ignorait la plupart du temps, ayant même prit soin d’effacer de sa mémoire ce funeste jour qu’avait été la naissance de son garçon. Peu importait le nombre de fois où le bambin allait, un jouet à la main, réclamer l’attention de sa génitrice, pour passer instinctivement un moment d’amour avec celle-ci, elle le rejetait simplement d’une petite tape sur la main, et s’en allait, agacée. Cela aurait-il marqué de façon quelconque l’Anglais ? Il faut croire que oui... Dès ses 6 ans, la compagnie des filles l’agaçait. En grandissant, il exigea même qu’on le laisse intégrer uniquement des écoles privées pour garçons, souhait qui lui fut accordé. Ainsi, sa vie lui convenait parfaitement. Ethan n’était âgé que de 10 ans quand enfin, il prit la décision de considérer sa mère comme un simple meuble de la maison, chose qu’elle lui faisait subir depuis qu’il était venu au monde. Il ne regrettait donc rien. Ou presque...

Malgré l’amour débordant de son père, il y avait ce « manque » inexplicable, un manque qui se transforma en incompréhension, qui elle se transforma en méprit, qui bientôt, enfin, devint de l’indifférence à toutes choses. Ethan se fichait de tout, et de tout le monde. Sa vie était maussade, son adolescence une réelle torture. Il n’allait presque pas en cours, et les rares fois où s’était le cas, il passait son temps sur le toit ou enfermé dans les toilettes pour écouter un peu de musique. Cela n’attirait pas la sympathie de ses camarades, ou alors il n’avait droit qu’aux mauvaises fréquentations. Rien n’avait de sens pour lui de toute façon, il était blasé, constamment. Parfois, il se demandait si quelqu’un, ou plutôt quelque chose arriverait à le sortir de sa torpeur, mais cela semblait si peu envisageable. Jusqu’au jour où, en cherchant de l’argent dans la chambre de ses parents – son père était pourtant généreux sur son argent de poche, mais Ethan dépensait énormément pour passer le temps – le garçon tomba sur un livre. Il avait ouvert le tiroir de la commode de sa mère, et avait vu cet ouvrage, un ouvrage sur la pâtisserie. Ethan avait feuilleté le bouquin, hâtivement, quand sa mère était subitement arrivée. Excédée, elle avait arraché le livre des mains de son fils, serrant l’objet d’un air semi-triste, semi-énervé. Elle demanda :


Ethan avait été très surpris par cette réaction abusive. C’était la première fois que cette femme osait crier sur lui. D’habitude, elle se contentait de ne pas le calculer. En un sens, cela le rendait plus ou moins heureux. Et, sans trop réfléchir, il répondit :


La jeune femme était restée figée face à cette annonce. Déjà, c’était la première fois que son enfant l’appelait « maman », ensuite, il venait d’avouer une chose qu’elle avait encore peine à imaginer. « Pâtissier » ?... Comme cet homme qu’elle avait tant aimer. Soudainement, la mère d’Ethan s’était mise à pleurer. Le jeune Anglais ne savait absolument pas comment réagir, il n’avait pas l’habitude de voir des gens pleurer, encore moins des filles, et encore moins sa mère. Presque effrayé, il avait quitté la pièce en courant et avait rejoint l’extérieur, coursant jusqu’à ce qu’il n’en puisse plus. Quand il s’arrêta enfin, il remarqua que ses jambes l’avaient emmené devant un endroit « spécial ». Sous ses yeux, derrière une vitrine, de nombreux petits gâteaux étaient gracieusement exposés. Ethan avait posé ses mains sur la devanture, haletant, et s’était finalement décidé à entrer. Hésitant, il s’était installé à une table et avait commandé des gâteaux complètement au hasard, se retrouvant avec des entremets aux formes uniques et artistiques. Cela semblait appétissant. Ethan avait alors attrapé une première sucrerie, et l’avait lentement porté à sa bouche. Il eut un premier contact sucré avec la crème, puis quelque chose de fondant. C’était bon, immensément exquis, mais soudain, il fut prit d’une quinte de toux. Ethan se tapota doucement la gorge, pensant que ça passerait, et gouta un autre gâteau, malheureusement, sa toux s’aggrava, et il dut s’arrêter fatalement de savourer toutes ces belles choses. Les quelques clients s’inquiétaient de l’entendre tousser autant, aussi, Ethan s’empressa de rejoindre les toilettes, se laissant lentement glisser sur le sol après s’être adossé à un mur... Il avait... Peur ?


C’était le pronostic du médecin. Ethan baissa la tête, abattu : devenir pâtissier alors qu’il ne supportait pas le sucre... ? C’était impossible non ? Ethan posa ses yeux sur sa mère, qui exceptionnellement l’avait accompagné. Elle était curieuse depuis quelques temps, depuis que son fils avait annoncé son plan d’avenir. Elle détournera le regard, puis avoua seulement :


Ethan avait serré le point, agacé par ces propos. Il n’arrivait pas à croire que, pour une fois qu’il attirait son attention, il perdait de façon aussi bête cette pointe d’intérêt qu’il avait suscité chez sa génitrice. Le jeune Anglais se leva alors brusquement, puis il répliqua :


Ou autrement dit : elle finirait par l’aimer, lui... Désormais, le but d’Ethan était très clair. A partir de ce jour, il commença à se former, à apprendre les bases du métier, cuisinant d’abord chez lui, ses parents servant de clientèle, puis un jour, il eut vent de cette école, la Sweet Cream School. Très bien réputée, largement dans les moyens de ses parents, Ethan fit par de sa découverte, et se fut sa mère elle-même qui prit l’initiative de l’inscrire, et même de l’y emmener. Quand il reviendrait, Ethan espérait avoir droit à la considération de sa mère.