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 Attention aux glaçons qui courrent [Issei]

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Kälte Wynn

Kälte Wynn

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MessageSujet: Attention aux glaçons qui courrent [Issei]   Attention aux glaçons qui courrent [Issei] Icon_minitimeMar 26 Oct - 6:42

Ce jour est un jour mémorable. Un jour à classer parmi les jours les plus marquants des jours marquants. Ce jour, qui semble pourtant être un jour comme les autres, avec du soleil, deux ou trois nuages pour casser la monotonie du ciel, un brin de vent pour rappeler à tout le monde que l'été, c'était quand même mieux, et vingt quatre heures, soit mille quatre cent quarante minutes, ou encore quatre vingt six mille quatre cent secondes. Et pourtant, ce jour est un jour mémorable.

Mais maintenant que vous semblez tous avoir comprit que ce jour est un *sbaaaaaaaaaaf* que cette journée faut la peine d'être contée, je m'en vais vous expliquer pourquoi, et ce sans redondances ou répétitions diverses. (*regarde son éditrice en chef armée d'une batte a clou d'un air apeuré*)
Aujourd'hui, donc, seize heures trente à ma montre, se préparait ce qu'on pourrait appeler un évènement sportif. En effet, les élèves en ayant assez d'entraîner leurs adducteurs et leurs dorsaux en s'entreprenant activement dans tous les lieux qui semblaient offrir un minimum d'intimité, parfois non dirons nous, avaient décidé de s'attaquer à des modèles de droiture (hum hum!!), d'intégrité, d'élégance, de savoir faire et vivre, j'ai nommé: nos professeurs bien aimés! Mais, sachant que la tâche serait rude, ils avaient décidé de s'attaquer à la proie la plus facilement atteignable: Ren. Cet ignoble pleutre avait mis peu de temps à se faire avoir, n'offrant même pas la résistance de principe de vigueur dans ces cas là, et voilà que le mal était fait dans son entière splendeur: un match de hand ball élèves/professeurs était organisé, avec pour enjeux si les élèves gagnent que les professeurs doivent porter des vêtements féminins pendant une semaine, et vice-versa en cas de victoire du corps enseignant. A l'ouïe de ceci, notre courageux professeur s'était alors contenté d'arquer un sourcil peu intéréssé, et de finir son café en assurant qu'il choisira les talons hauts pour Ren avec le plus grand soin, jusqu'à la chute de la terrible nouvelle qui, pour notre part, rend le jour d'aujourd'hui (*esquive la batte à clou allergique aux pléonasmes*) si particulier: Kälte avait été mis (sans son accord, ca va de soi) dans l'équipe qui allait décider de son avenir direct, et surtout social.

Après la demi heure de fureur bestiale, mais contenue par amour des contenances, qui va de soi, Kälte avait fini par se résigner en se disant que ce ne serait ni la première, ni la dernière fois, malheureusement.

Et c'est ainsi que ce jour devint mémorable pour tous! En effet, maintenant que nous sommes dans le gymnase, nous avons la surprise, l'honneur, que dis-je, le privilège, de voir le professeur dans un accoutrement autre que celui de tous les jour! Je répète: Kälte n'est pas en chemise aujourd'hui!! C'est ça qui rend cette journée exceptionnelle. Outre le fait, également, que le professeur, pour une fois, se voit en présence de monde sans que ce soit pour un contexte scolaire. Excusez moi, mais pour un asocial tel que lui, ca vaut le détour!
Mais comment était il donc vêtu? Et bien il portait un t-shirt ample noir, accompagné d'un short blanc qui lui arrivait à mi-cuisses, ainsi que des baskets. Bref, paré pour faire du sport. Mais est-ce le changement d'accoutrement, ou le fait que maintenant qu'il avait ôté les couches de tissus superficielles qui faisait ça, on pouvait constater que malgré ses vingt sept ans, il était aussi athlétique que ce qu'il était à dix-sept. Ceci rajouté au fait que ses cheveux aient été ramenés négligemment en arrière et attachés, Kälte faisait au bas mot cinq ans de moins, et sur le coup beaucoup plus abordable que lorsqu'il était en tenue "professorale" et lançait des regard peu amenant à tout ce qui semblait déranger son cours. Et en ça aussi, c'était un miracle pur et dur. Pour la première fois depuis son arrivée à la Sweet, Kälte ne méritait presque pas son surnom de glaçon!

Le glaçon en question poussa d'ailleurs un soupir parfaitement audible et à la limite du blasé. Pourquoi lui, hein? Ce n'était pas comme si il était particulièrement bavard, encore moins avenant ou sociable. Alors pourquoi on l'avait mis dans cette équipe, alors qu'il ne demandait rien à personne? Pourquoi?!
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Issei Ogai

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MessageSujet: Re: Attention aux glaçons qui courrent [Issei]   Attention aux glaçons qui courrent [Issei] Icon_minitimeVen 29 Oct - 9:09

Je ne me voyais guère finir en talons aiguilles comme mon cher collègue le professeur hijoushiki que je n'avais guere eu l'occasion de rencontrer alors pourquoi donc en parlait on avec tant d'abondance? D'après ce que j'avais pu entendre dans les couloirs, le professeur d'anatomie était un homme quelque peu étrange. Il avait une manire de donner ces cours qui me laissaient des élèves déjà bien rouges, avec des éréctions et des tétons déjà durcis aussi étant quelqu'un de généreux, je me devais de les aider à faire passer ce moment délicat. Voyez comment j'en étais remercier! Si j'avais su, je n'aurais guère aider ces imbéciles.

En revanche ,ce qui m'amusait , était de m'imaginer le profeseur glaçon habillé en femme.Je promis de lui acheter les vetements féminins adéquates si nous venions à perdre la match. Le professeur glaçon refusait les avances des collègues aussi bien que celles des élèves. A mon avis, cela cachait bien quelque chose. On imagine mal un professeur véritablement glaçon au sein de cet établissement. Il y avait donc plusieurs possibilité. Le professeur avait déjà soit quelqu'un , dans sa vie amoureuse, et ne devenait que tout feu tout flamme pour elle. Le professeur avait, ou alors, trouvé une nouvelle technique de drague déjà utilisé par les anciens temps : faire croire que l'on est peu attiré par le sexe pour mieux ferrer l'hameçon. Personnellement, je penchais pour dernière hypothèse. L' homme glaçon cachait bien quelque chose. C'était vraiment amusant de le voir se donner au temps de mal pour rester avec cette réputation là. J'imaginais que le glaçon était, en fait, constitué de fanstames inavouables. C'était un peu comme mon frère se donnant l'image de la perfection alors que ses yeux puaient l'envie de se faire prendre. Je n'avais guère pu résiste à l'envie de mettre des choses dans sa valise alors que la servante avait le dos tourné. Quelle serait la tête de mon cadet en découvrant que je l'avais finalement rejoint ? Il en serait vraiment surpris.


Je me pris un bon petit déjeuné : café, croissant, jus d'orange afin de ne pas faire une hypoglicémie en plein match. Les élèves en avait de bonnes parfois. Je parle bien sur des trouvailles. C'était comme ce matin en cuisine, j'en avais surpris entrain de jouer avec le fouet de cuisine, en guise de jouer. Cela me donna quelques idées à tenter avec mon cadet, une fois, que je lui aurais mis la main dessus. Pour le moment, il me fallait laisser là mes fantasmes inavouables pour me pencher sur l'instant présent : le match.

Avant de me rendre pour cette partie de hand, il fallait d'abord me changer. Je me voyais effectivement mal jouer en tenue de travail. Je passais donc aux vestiraires , ravi de constater que pour le moment, j'étais seul à pouvoir profiter de ce lieu. Je pouvais donc méditer à une stratégie afin de ne pas perdre. Sur ce point, j'étais un peu comme mon père et comme Yauo, il m'était difficile de perdre. Cela ne m'empechait pas d'etre tout de meme bon joueur. Une fois la défaite arrivée, je la reconnaissais. Cela ne voulait pas dire non plus que je me pliais à tout. Moi habillé en femme? Autant habillé le père noël en barbie et le faire chanter l'air des bisounours sur la musique de Juliette, je t'aime. Ca donnerait du n'importe quoi et de l'absurde.

J'enlevais mes affaires de boulot pour enfiler un tee shirt blanc assez moulant. Ca dessinait mes muscles et ca laissait voir sans voir. Un petit truc à moi pour occuper l'esprit des élèves pendant la partie. De la triche? Peut etre. Tout les coups sont parties, dit on. Je comptais bien utiliser quasi tous les moyens pour gagner. Je passais un short noir, une paire de chaussettes de foot et une paire de tennis. Voilà c'était parfait pour jouer. Je veillais à bien faire mes lacets. Je n'avais guère envie de me retrouver par terre parce que j'aurais marché dessus. Je rassemblais mes affaires de boulot dans un sac que je mis dans un casier sous clef. J'étais pas spécialement parano , cependant, on m'avait appris , il y a bien un moment, que certains élèves étaient des fétéchistes voleurs de vetements.


Au final, je pénétrais dans le gymnase où déjà des collégues étaient rassemblés. Ils étaient sympatiques et beau comme tout. Mon regard noisette s'attarda alors sur monsieur Wynn. Il semblait ennuyé par la partie. Elle ne venait meme pas de commencer. Je m'approchais de lui doucement.

«  Bonjour, monsieur Wynn, prêt pour la partie de handball? Nos élèves ont l'air assez surexcité. »


je faisais un effort pour paraître amical. Le glacon pouvait destabliser les autres. Il ne me faisait ni chaud , ni froid. Pourtant , je ne pus résister à l'envie de lui dire:

«  Vous avez une belle gueule. »


Je n'avais pas envie de m'encombrer du langage soutenu. Il me rappelait trop l'être que j'avais été. J'étais venu avec mon langage et mes manières. Si cela en froissait plus d'un, je ne dirais qu'une chose : c'était des connards.
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Kälte Wynn

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MessageSujet: Re: Attention aux glaçons qui courrent [Issei]   Attention aux glaçons qui courrent [Issei] Icon_minitimeVen 29 Oct - 22:01

Les collègues semblaient enthousiastes. Heureux, contents. Ne parlons pas des élèves qui ne se gênaient pas du tout pour mater du mieux qu'ils pouvaient ces professeurs pris en contexte extra scolaire, mais qui surtout annonçait des situations magnifiques, avec tous ces mâââââles murs transpirants, avec des t-shirts que la sueur aura rendu moulants, et avec un peu de chances transparents, et puis ces visages aux joues rougies, comme si il s étaient pris sur le fait, et encore tout émoustillés... Kälte les entendait fantasmer de là, et c'était franchement écœurant. Il se trouvait dans une situation qui lui donnait l'envie violent et irrépressible de tous les mettre en heure de retenue pour qu'ils apprennent, premièrement à trouver des gages décents, et ensuite qu'ils apprennent à fantasmer de manière bien plus discrète, ou tout du moins plus élégante.
Ah. Et si ils gagnaient (comme si les enseignants pouvaient faire autre chose que gagner, non mais!), il allait être invivable. Un véritable enfer sur terre. Oh oui, ils allaient souffrir. Il allait tous les punir!! Déjà, il allait leur sortir des minijupes moulantes, puis des corsages dans l'ancien temps, le genre d'engins de torture pour lesquels il faut sacrifier sa capacité à respirer si on veut les porter sans ressembler à une baudruche proche de l'auto implosion, puis ensuite, il allait les forcer à mettre des talons hauts, et surtout aiguilles, juste pour le plaisir sournois de les voir trébucher et tomber...E t rajouter un centimètre à chaque faux pas. Ensuite, il allait tous les maquiller personnellement, et un par un, sans lésiner, par le moins du monde, sur le crayon, parce que ca faisait mal... Et ensuite, la torture ultime et jouissive, le clou du spectacle, il allait tout les épiler à la cire froide, TOUUUUUS!!

Pour le coup, porté par une multitude de délicieuses pensées toute aussi douces à son palais les unes que les autres, Kälte se mit à sourire. C'était le genre d'expression que n'aurait jamais, au grand jamais, renié un publiciste de Colgate, loin de là. D'ailleurs, de loin on pouvait se demander pourquoi le professeur exhibait d'un air si rayonnant l'alignement parfait, et d'un blanc irréprochable, de sa dentition. C'était vrai que le professeur avait l'air beaucoup moins froid lorsqu'il souriait aussi. C'était également vrai que c'était pour cela qu'il évitait de sourire en public. Il avait souffert une fois, il ne voulait pas d'une deuxième. On se sent seul lorsqu'on est solitaire, mais au moins on ne risque pas de se faire blesser.
Mais voilà qu'on le tirait de ses si délicieuses réflexions agrémentées de cris de douleur! Qui était le fourbe, qui était le lâche qui avait osé pareil forfait?! Le professeur regarda son collègue d'un air légèrement égaré. Se perdre dans ses pensées lui arrivait souvent, très très souvent. Trop souvent parfois même. Mais bon. Collègue, et aujourd'hui équipier oblige, on est obligé de fournir un minimum de politesse. Il se força donc à réactiver ses neurones pour comprendre ce qu'il venait de lui dire.

-Pardon? Ah! Oui, bonjour...

Oui, c'est motivant lorsqu'on vous répond ca, hein? Ca fait partie du système de défense du professeur, le plan anti drague par lassitude! Et ca marche très bien! Le pire, c'est qu'il ne s'en rend même pas compte. Kälte secoua la tête encore une fois. Se concentrer sur les autres et le match. Ce n'est pas en pensant à tout sauf à ce qu'il fait qu'il pourra le gagner, ce fichu match!

Il arqua un sourcil en regardant son collègue d'un air à mi chemin entre le blasé et l'interrogateur. C'était quoi ca? Une mission personnelle, faire des déclarations insolites en un certain nombre d'heures?

- Merci. La votre n'est pas mal non plus.

Kälte était peut être un glaçon, il n'en était pas moins poli. Et puisque le professeur en face de lui semblait avoir été honnête, il lui renvoyait l'ascenseur en toute simplicité. Il jeta un regard à la bande d'excités, et poussa un nouveau soupir. Sérieusement, il avait pas fait de hand depuis des siècles lui!

- Vous avez déjà joué? Autrement que pour passer le temps parce qu'il n'y avait rien d'autre à foutre que faire rebondir un ballon s'entend.

Autant savoir si ses coéquipiers pouvaient être un minimum plus compétents que ce que lui, et très probablement d'autres de son équipe promettaient d'être. Non pas que Kälte ne sache pas se débrouiller en matière de sport, simplement qu'il manque de la motivation et l'implication qui pourraient faire de lui un bon sportif. En attendant que la torture commence, il s'étira sommairement. Enfin, le professeur étant très souple, sommairement, c'était pour certains déjà au delà de ce que leurs ligaments leur imposaient. Amateurs.

-Ren pourrait au moins être là. C'est à cause de lui tout ca!

Lacha t'il après avoir constaté son absence. Enfoiré de fumiste. De plus en plus, le professeur se sentait sous motivé, étrangement.
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MessageSujet: Re: Attention aux glaçons qui courrent [Issei]   Attention aux glaçons qui courrent [Issei] Icon_minitimeJeu 4 Nov - 8:50

[Pardon pour le retard, je suis quelqu'un d'assez occupé en ce moment]

Je pense que les élèves de cette école avait un petit grain au cerveau pour avoir eu l'idée loufoque de transformer des hommes en femmes , par la voie de costume et d'artifices idiots si jamais on venait à perdre. Personnellement, je me voyais mal jouer les pintades sur talons aiguilles aussi avais je déjà prévu, en cas de perte, de tout bonnement me faire la malle. Libre à mes collègues de se faire prendre et de se faire travestir, je ne leur en veux pas d'obéir à la loi de celui qui gagne et de celui qui perd. Les règles, on en fait ce qu'on veut aussi pouvait on imaginer que beaucoup de profs se tireraient plutot que de subir l'affront d'être habillés en femmes. Perso, je préférerais cent fois qu'on m'habille en Donald Duck. J'aurais l'air plus ridicule mais au moins mon honneur de Seme ne serait peut etre pas atteint. Je n'avais guère envie que mon cadet puisse me voir en tenue de fille. C'est lui qu'on devrait habillé en femme et vous savez pourquoi? Parce qu'il ressemble à une femme. Je me suis souvent demandé d'ailleurs si cela n'avait pas été un plus dans mon attirance envers lui toujours est il qu'il ne fallait pas que mon cadet en entende parler. Tout comme il ne devait jamais découvrir l'attirance qu'il exercait sur moi. Je n'avais guere envie qu'il me prenne pour un de ses larbins ou un de ses toutous-amants qui lèvent la queue prêt à obéir à ses moindres désirs.

La curiosité m'avait tout de meme poussé à rejoindre mes collègues. J'avais en plus entendu parler du glacon de la Sweet. J'étais curieux de voir comment il était. Je ne fus pas vraiment déçu de son phyisque. Son attitude de vouloir mettre de la distance me titilla. J'optais pour une approche en finesse , sans entrer dans le jeu de la drague. Pour le moment, je voulais simplement faire connaissance. Je notais tout de meme mentalement qu'il était toujours jouissif de faire fondre des personnes réputées pour être des glaçons. Plus la tache est ardue, plus elle est prenante. D'ailleurs, c'était peut etre aussi ce qui m'attirait vers mon cadet. Ah non il ne fallait surtout pas penser à mon cadet. Il ne fallait pas le voir comme une personn désirable mais bien comme une machine sans coeur sinon ca serait la cata. Au fait, il ne savait même pas que j'étais maintenant professeur dans son école. On allait bientôt rire.

«  Pas réveillé prof? Attention ils ont l'air de se dire qu'ils vont gagner.. »

Un petit sourire passa sur mon visage. Ca m'amusais intérieurement de voir ses élèves aussi motivés pour un match où ils auraient le loisir de torturer leur prof a coups de mini juppes et autres et de les voir si ennuyés en cours. Remarque dans les miens, ils n'avaient pas vraiment le temps de s'ennuyer. Les mains balladeuses sont un avantages pour avoir des loirs en classe.

Je ne put m'empecher de tester l'iceberg en lui sortant un petit compliment en rien raffiné. Sortir qu'on a une belle gueule , ce n'est pas comme si on sortait vous etes beau comme un soleil. C'était pas vraiment une mission de drague, je voulais simplement tester la température. En voyant la tronche qu'il me tira, j'en conclus que l'iceberg devait être la cible de coureur de pantalons en puissance. Je ne pus m'empecher de lui jeter un regard compatissant. Moi meme , je n'étais pas vraiment libre. Il y avait des moments où je n'avais pas vraiment la tête à me faire draguer et pourtant on me draguait. Ca pouvait être très chiant.

«  J'ai déjà joué mais ca remonte à tres longtemps. Ca remonte à mes années de lycée. Je préfère courir à moto. »

Dis je précisant que je n'étais pas un coureur de pantalon tout le temps parce qu'avec mon physique, on pouvait bien me coller l'étiquette du play boy.

«  Vous parlez du professeur d'anatomie? Je n'ai guère eu l'occasion de le croiser encore? Est de sa faute , si on se trouve à jouer à ce jeu? »

Demandais je. Je n'étais pas sur qu'il n'y ait qu'un seul Ren à la Sweet. Après tout c'était un nom assez courant.

«  Ren..C'est pas un nom de femme. Je pensais qu'il n'y avait que du personnel masculin dans cette école. »

Ajoutai je me rappelant que j'avais couché , il y a de ca fort longtemps avec une pute ayant ce prénom la.
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Kälte Wynn

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MessageSujet: Re: Attention aux glaçons qui courrent [Issei]   Attention aux glaçons qui courrent [Issei] Icon_minitimeVen 5 Nov - 11:10

[Personne ne te critiquera d'avoir une vie ]

Kälte arqua un sourcil. Il avait l'air peu réveillé? Il ne fallait pas croire, non mais! Il s'était préparé à cette situation de crise avec le plus grand soin possible! Déjà, il avait fait en sorte de se coucher tôt, et de se lever au dernier moment, ce qui faisait au final qu'il avait derrière lui douze heure de sommeil bien pleines, avant d'aller au lit, il avait prit un bon gros plat de pattes comme on n'en fait que dans les maisons italiennes lorsque c'est la grand mère qui est aux fourneaux, il s'était descendu un grand bol de café, puis du jus d'orange, avant d'accompagner le tout avec deux tartines de nutella (j'avoue, il n'avait pas pu résister), et une orange. Autant dire qu'il pétait la forme. Si il se retenait, c'était parce que il risquait de provoquer une syncope dans ses rangs autant que dans ceux de l'adversaire si il se mettait à sauter dans tous les sens comme ses jambes lui ordonnaient de le faire. Alors oui, réveillé, il l'était, et pas qu'un peu. Motivé, ca... Il faut comprendre, Kälte a beau aimer le sport, le pratiquer contre ses élèves, ca... Après tout, le Hand-ball est avant tout un sport de contact, et presque aussi violent que le rugby à sa manière. Et oui, Kälte est un violent lorsqu'il joue. Du moins en défense.

- Et bien laissons les espérer alors Dit il avec un sourire mauvais.

Après tout, si ils pensaient qu'il allaient gagner les doigts dans le nez, il mettraient une dizaine de minutes avant de réagir, et ca lui laisserait le temps de leur mettre une bonne demi douzaine de claques à chacun. En tout bien tout honneur, ca va de soi. En défense, il est parfaitement possible de distribuer des coups, pour peu que l'arbitre ne nous voie pas. Immoral? Mais non. Simplement sportif.

Il ne comprit pas du tout, mais alors vraiment pas, le regard compatissant qu'il lui lança. Il fallait être malheureux lorsqu'on nous annonce qu'on a une belle gueule? Oui, Kälte est désespérant, et je ne vous parle pas du nombre de dragueurs du dimanche qu'il a éconduits sans même s'en rendre compte. Mis à part lorsqu'on l'embrassait de force et qu'on se mettait à le déshabiller, il ne percutait que très difficilement ce qu'on lui voulait. Et je n'exagère qu'à moitié. Enfin, puisqu'il était habitué à ne pas comprendre totalement ce qu'on lui voulait et pourquoi on agissait ainsi, il se contenta de passer à autre chose. Et surtout rester concentré sur son match.

En cas de défaite, ca ne serais pas la fin du monde non plus. Il considérait qu'il était dans sa matière que de rester élégant, qu'importe la tenue. Alors oui, le travestissement faisait partie de son programme. Ainsi, il ferait simplement en sorte de s'avancer un peu sur ses cours pendant cette semaine. Mais Kälte n'aimait pas perdre pour autant, et il aimait surtout enfoncer les gens qui l'agaçaient à le faire se lever un matin pour un match qui promettait d'être agaçant. (N'oublions pas que les asociaux ne sont pas spécialement pour les matchs à spectateurs).

- Vous jouiez à quel poste?

On avait souvent mis Kälte ailier parce qu'il était discret et qu'il était plus précis que puissant. Cependant, il pouvait jouer partout, sauf en pivot. Se retrouver là où ca frotte le plus n'était pas pour lui. Son cerveau décrypta avec un moment de retard la suite de sa phrase. Il était un peu trop concentré sur son match en fait.

- Oh, vous avez une moto?

Kälte aussi. Il n'avait décemment pas pu la laisser en Allemagne à portée de main de son père. Il y avait des limites à ce qu'il pouvait céder. Maintenant, elle prenait la poussière dans le garage, mais le plaisir éprouvé à chaque sortie n'en était pas altéré pour autant, bien au contraire. Ses yeux se plissèrent tandis que le sujet évoluait sur une personne que pour le moment, Kälte se mettait à déprécier légèrement.

- Il semblerait. Enfin, il doit y avoir d'autres traîtres à l'origine de ca...

C'était trop gros et agaçant pour qu'il n'y en ai qu'un à l'origine de cet affreux complot. Rien qu'à observer les sourires de certains de leurs collègues, on pouvait se dire que Ren n'était pas le seul non plus. Il a bon dos, mais ca suffit.

- Une fe... Il ne finit pas sa phrase parce qu'il éclata de rire à ce moment.

Il était rare de l'entendre, le rire de Kälte. Et pourtant, il n'était pas laid. Léger et cristallin. Et pourtant, il ne le sortait que rarement. Par manque d'envie en partie, mais aussi parce que le sens des convenances ne le dicte pas.

- Non non, Ren est bel et bien un homme. Il se sentirait vexé d'être pris pour une femme.

Surtout au vu de son caractère... Enfin, pour ce qu'il en avait entendu du moins. Il ne le lui avait que très rarement parlé. Comme à une énorme partie de ses collègues soit dit en passant. On ne change pas un adulte du jour au lendemain.

Voyant que tout le monde commençait à s'échauffer dans chaque camp, il en fit de même, en commençant par le protocole de base: on échauffe en douceur les articulations, et on s'étire, toujours en douceur. Kälte avait les chevilles et les genoux fragiles, alors il échauffait ceux ci avec deux fois plus de soins.

- Excusez moi, mais quelle matière enseignez vous, déjà? Cuisine?

Kälte avec une très mauvaise mémoire des gens. Il faut dire aussi qu'il ne leur parle presque jamais, mais bon... Si si, il fait des efforts. Déjà, il répond aux gens qui lui adressent la parole.
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MessageSujet: Re: Attention aux glaçons qui courrent [Issei]   Attention aux glaçons qui courrent [Issei] Icon_minitimeVen 5 Nov - 17:07

[J'espère bien surtout que mon lapin a besoin de ma vie pour vivre]

Puisqu'on parle de petit déjeuner et de nourriture. Je me dois d'informer mon collègue de mon régime alimentaire du matin. Pour être en forme, mon corps réclame un verre de jus d'orange, une tartine grillée avec confiture faites maison, s'il vous plait, et une bonne tasse de café afin d'avoir les idées claires. N'oublions pas aussi le verre de lait pour avoir un peu de calcium. Je ne lis pas le journal le matin. Je me contente de regarde le monde depuis ma table et analyser les personnes qui me font face. Je suis spectateur de leur vie sans même qu'ils le sachent, c'est un beau métier. Par contre, il ne rapporte pas d'argent simplemen il aiguise l'esprit. J'avoue qu'il m'arrive de me planter sur les hypothèses que je tire sur les gens. On ne peut pas tout deviner du premier coup d'oeil et ne jamais se planter. L'erreur est humaine, dirais je.

Mais retournons à nos ognions. Disons à ma rencontre avec le professeur Kalte Wynn. C'était un type plutôt bien fait de sa personne et je pense qu'il est assez intelligent pour reconnaître que lui meme sait user de sa cervelle en toutes circonstances. J'imagine que les élèves avaient des fantasmes en ce qui concerne le profeseur Wyn aussi ne nous étonnerons nous pas que ce cher professeur devienne la cible de leur coup monté. J'avais déjà entendu des paris circulés sur le professeur Wyn dont un concernait la tenue de soubrette, une autre une tenue de neko.

«  Du moins une bonne vingtaine de minutes après quoi nous pourrons leur montrer de quoi nous sommes capables »

Dis je avec une certaine malice. J'avoue que donner une petite leçon ,à ses élèves se croyant tout permis, avait un petit quelque chose de piquant. Il est toujours drôle de voir ceux se prenant pour des loups, se retrouver être le dindon de la farce de leur propre farce. Cruel? Assez oui Je dois reconnaître que c'est bien la seule que j'ai en commun avec ma propre famille. Comme quoi, mon père se trompait en disant que je n'avais rien hérité de la famille.

Le professeur Wynn était pas mal foutu. Il y en avait qui avaient du espérer en faire leur quatre heures. Pauvres petits, le glaçon avait du geler leurs espoirs dans l'oeuf en faisant bien comprendre qu'il n'était guère intéressé par la chose. Je vous le dis, moi. C'était trop louche. C'était comme si on disait de moi , que je n'avais rien d'un play boy. J'en étais pourtant un seulement je ne m'attaquais pas à n'importe quoi. Meme un play boy se doit être sélectif. J'avoue aussi que ma play boy attitude était là pour mieux cacher l'attirance éprouvée pour un certain cadet. Je me faisais passer pour un hétérosexuelle. D'ailleurs, le personnel de l'école avait un peu déploré que je ne sois pas homo ou bi. Comme si j'allais crier sur les toits ma tendance gay. Je n'avais guère envie qu'elle parvienne aux oreilles de mon frère.

«  J'ai hate qu'il morde la poussière »

Simplement parce que je n'avais pas hâte d'enfiler des tenues de poupées barbies. J' étais déjà sorti avec des poupées barbies et J' avais regretté. Si elles étaient canon au dehors, a l'intérieur , c'était vraiment un fiasco totale. C'était de l'arnaque. Le concepteur de barbie semblait avoir oublié un élément indispensable pour draguer et plaire : le cerveau. Je préférais m'entretenir avec les hommes. Les conquêtes masculines affichées à son palmarès m' étaient restés en mémoire. Je n'oublierais jamais un certain Kyo , un pote de lycée. Nous avions eu une aventure passionnée. Elle s'était terminée à la fin des études. Je n'en avais pas parlé à mes parents et personne avait été courant parce que nous avions fait leur possible pour qu'elle reste secrète. Il faut dire que Kyo allait bientôt se marier alors on allait éviter de faire capoter son mariage.

«  Attaquant mais ca date vraiment. Je dois être un peu rouillé, tout de meme »

Je laissais tomber le plan drague. Même si il était assez mon genre, je n'avai pas envie de le prendre, comme on dit dans un langage vulgaire. Il me rappelait trop le milieu dans lequel j'étais né. A la limite, je pourrais peut etre en faire un ami e parfois faire en sorte que notre relation soit ambiguë. Ca ferait un choc à mon frangin si il venait à être le spectateur d'une scene ambiguë. L'idée cruelle commençait à faire son chemin dans ma tete.

« Oui j'aime la vitesse »

Et je l'aimais de trop. Je crois que ma mort sera du d'ailleurs à un excès de vitesse. J'aime les sensations forte, la sensation que le coeur va déraillé. On peut me traiter d'idiot de vouloir ainsi risquer ma vie mais je suis né ainsi. Je ne m'imagines pas mener une vie tranquille, pépére, assis dan un fauteuil ou pratiquant un sport tel que le squatch , le handball et autres sports où la vie n'est pas risquer. On me traitera peut être de suicidaire mais je m'en moque. J'aime approcher et fuir la mort au dernier moment.

«  Je ne pense pas que monsieur Hijoushiki ait pu orchestrer ça tout seul. A mon avis, le dirlo doit être dans le coup sinon nous l'aurions vu assister au match »

J'avais déjà rencontré le directeur. Il m'avait fait l'effet d'un dandy installé derrière son bureau avec son verre de scotch tandis que des danseurs de strip tease viendraient lui offrir un spectacle quelque peu osé. Il finirait sans doute par essayer un ou plusieurs de ses invités danseurs pour la nuit. Quelques gémissements du bureau m'étaient un jour parvenu aux oreilles dont un «  mets moi la toute ,encore, c'est trop bon ». comme quoi le vulgaire semble aussi être un point dans l'appareil du raffinement.

Ren , ce prénom était féminin à la base. Du moins, j'avais renconté une femme se nommant ainsi aussi en l'entendant la premiere fois, j'avais été surpris. Ils acceptaient les femmes maintenant dans l'établissement?

Ren était cependant bien un homme. Je l'avais croisé. C'était un type étrange mais assez beau. Avait il quelqu'un en ce moment? Je ne pense pas qu'il ait vraiment quelqu'un. Il me fait l'effet d'un chat chassant plusieurs souries à la fois.

L'hilarité de Wyn était contagieuse. Je me joins a son rire. Ca faisait du bien de rire un peu. J'avoue ne pas m'être assez laché ces temps ci. Faudra vraiment installer dans cette école des cours pour rire car certains phénomènes ne semblent pas connaître ce que c'est.Je me demande meme si ils sont vraiment humains.

«  Je m'en doute. Je ne faisais qu'une remarque. Au moins j'aurais quelque chose à lui répondre si il vient me titiller. »

Dis je alors ne connaissant pas encore le personnage. Il m'avait plutot fait l'effet d'un gamin lors de notre croisement dans les couloirs. Il avait une drôle de lueur brillant dans ses yeux. Lueur d'intelligence? De gamin?Ou de type voulant se faire pour un débile? J'avoue qu'il était intriguant aussi ne puis je m'empecher d'ajouter

«  J'aimerais bien avoir une converse avec lui. Juste pour voir vraiment comment il est. J'entends circuler des rumeurs mais on sait bien qu'il ne faut pas croire à toutes les rumeurs. »

Les exercices terminés, j'attrapait un ballon que j'entrepris de lancer assez doucemen à mon interlocuteur afin de faire quelques petits échauffements de bras.

«  Oui c'est bien cela et vous , quel est votre domaine de prédilection ? »

Sympathique ce Kalte voilà pourquoi je me genais pas pour lui dire :

«  Vous n'etes pas aussi glaçon qu'on le prétends. »

Je me demandais comment il allait le prendre. J'espérais qu'il le prenne bien. Je n'avais pas envie de le voir devenir un ennemi.
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Kälte Wynn

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MessageSujet: Re: Attention aux glaçons qui courrent [Issei]   Attention aux glaçons qui courrent [Issei] Icon_minitimeSam 6 Nov - 21:47

Heureusement que Kälte n’était pas au courant des paris. Il n’aurait plus eu qu’à se pendre sans doute. Enfin non. Il allait pendre tous les élèves pas leurs sous-vêtements au portail de la Sweet pendant toute la nuit, et après il allait rire en constant qu’ils seraient tous malades comme des chiens, et encore, pire que des chiens avec des sinusites et des rhumes carabinés à ne plus savoir quoi en faire. Les meilleures tortures sont celles qui sont les plus vicieuses, c’est un fait connu et reconnu de tous. Et non, Kälte n’est pas le moins du monde sadique. Juste un tout petit peu rancunier, et puisque c’est à cause de tout ce petit beau monde qu’il doit s’enfermer dans des pièces reteintes avec une trentaine de jeunes idiots qui le regardent d’un air entre l’affamé et l’ennuyé… Oui, il y avait bien de quoi leur renvoyer au moins une fois dans leur vie scolaire l’ascenseur. Ca serait si triste si jamais ca ne se faisait pas ! N’est ce pas que vous êtes d’accords ?! *regard menaçant*
Kälte considéra les effectifs adverses avec une petite expression impénétrable.

- Je dirais plutôt vingt cinq minutes. Le temps de leur mettre six ou sept points dans la tête.

Au hand, ca allait très très vite, les matchs. En cinq minutes, il pouvait déjà y avoir sept buts de marqués. Surtout que puisque c’était un sport où les joueurs assuraient à la fois l’attaque, puis la défense… En effet, puisqu’il n’y avait que sept joueurs sur le terrain, gardiens comprit, le jeu serait immédiatement déséquilibré si une ou deux personnes restaient en arrière. Ainsi, il y avait six postes d’attaques qui étaient présents : deux ailiers, un à gauche, l’autre à droite qui se plaçaient non loin du point de corner, deux arrières, encore un à gauche, et un à droite, qui étaient placés légèrement sur les côtés à en moyenne douze mètres de la zone, le demi centre qui lui était à douze mètres de la zone aussi, mais au centre du terrain, puis le pivot, qui lui était collé à la zone, et qui se retrouvait donc en général avec trois défenseurs sur le dos. Kälte donc, se retrouvait souvent à l’aile, comme indiqué, et même l’aile droite, puisqu’il était gaucher, et qu’il avait donc plus de chances de les mettre de ce côté-là. De plus, les gauchers étant rares, ils étaient aussi appréciés dans ce sport. Bref, le but du jeu était quand même de laisser les « jeunes » partir et courir dans tous les sens (les débutants courent toujours dans tous les sens) tout en opposant une défense de fer, et donc les laisser se fatiguer tranquillement. La sagesse de la vieillesse moi je dis. Enfin, chacun avait sa vision du jeu. Kälte n’étant pas un offensif dans l’âme, ca se sentait dans sa manière de jouer.

Il fit un sourire assez sincère, de manière surprenante, à son collègue. Oui, Kälte souriait aussi souvent sincèrement que ce qu’un fumeur compulsif refuse une cigarette qu’on lui offre. Encore une fois parce que ses manières le lui interdisaient, mais surtout que lorsqu’il était dans la même pièce que trente personnes assez éveillées, et donc bruyantes, il avait envie de tout, sauf de sourire. Et puisque Kälte a une vie sociale proche du néant total, on a peu d’occasions de le voir hors contexte.

- J’espère aussi. Très sincèrement.

La vie est si triste parfois, qu’il faut bien l’agrémenter de quelques petits plaisirs de ci, de là pour la faire devenir subitement bien plus rose et excitante. Bon, j’avoue, Kälte voyait surtout la vie comme une succession de jours inutiles et sans saveurs depuis un peu plus de cinq ans, date qui coïncidait à la mort de son petit ami lors d’une soirée un peu trop alcoolisée, mais bon. Il n’était pas dépressif ni enclin au suicide, alors qu’on le laisse tranquille avec l’assistance sociale et les psychologues !

Kälte hocha la tête en souriant.

- On devine bien que vous préférez être plus actif dans le jeu, mais à quel poste ? Au vu de votre corpulence, je dirais plus que vous assurez la base arrière…

Notons la belle averse de splendides double sens que venait de nous offrir notre cher professeur de maintien, et dont il n’avait pas la moindre conscience. L’aurait-il eue qu’il aurait fait en sorte de se faire comprendre sans méprise possible, mais que voulez vous… L’innocence à cet âge ne cesse de faire des ravages. Avec insouciance, il continuait donc son propre massacre ainsi que celui de son image.

- Vous êtes assez bien entretenu malgré le fait que vous ne pratiquiez plus. Les bons réflexes ne devraient pas être longs à venir.

Attendez, en plus, il faisait un effort pour, premièrement, paraitre aimable, et ensuite paraître motivé, et motiver les autres en même temps. Autant dire qu’il était en train d’exploser son quota de relations sociales pour le mois de décembre (Oui, décembre parce que les fêtes l’énervent encore plus que le reste de l’année, et que du coup il vit en Hermite pendant deux semaines.)
Il ne sait pas trop comment il en vint à parler moto, mais bon. Echanger ses avis sur un sujet apprécié de deux côtés est toujours agréable.

- Je dois avouer que c’est assez adductif, oui. C’est difficile de respecter les limitations lorsqu’on se retrouve face à une grande ligne droite et déserte.

Il ne manquait plus que le vent souffle dans notre dos, et ca y était, la tentation se faisait complète et pour ainsi dire insoutenable.

Il écouta sa théorie de complot professoral avec intérêt, puis hocha la tête en signe d’assentiment.

- C’est plausible. Enfin, Ren aurait très bien pu négocier un statut protégé en même temps qu’il nous vendait nous. Mais je ne vais pas casser du sucre sur le dos d’un collègue alors que je n’ai pas toutes les données. Mais de toute manière, ce n’est pas de savoir à cause de qui on est là qui va nous aider à gagner.

Certes, Ren avait bon dos, et il devait être en train d’éternuer comme un perdu depuis tout à l’heure, mais il n’était pas non plus le Malin Génie à l’origine de tous les maux de cette planète. De toute manière, professeur ou directeur, ce n’était pas la question du moment. Ils en étaient venu à parler de Ren, seulement, puisqu’il ne le connaissait pas énormément, il préférait rester silencieux plutôt que de donner des informations qui se révèleraient fausses et placeraient autant Ren qu’Issei dans l’embarras, ce qui était loin d’être son but dans le fond. Kälte ne leur parlait pas parce qu’il n’avait jamais apprit à aller vers les autres, mais ce n’était pas pour autant qu’il détestait tout le monde et voulait leur malheur, loin de là.

Ayant lui aussi terminé son protocole, ils partirent en passes douces pour éviter de se péter les doigts. Puisqu’il avait toujours les doigts froids, c’était une précaution préférable.

Intérieurement, il avait poussé un léger soupir de soulagement. Au moins, il ne s’était pas trompé. C’est toujours rassurant, je vous assure. Il changea de main pour commencer à faire des passes de la main droite. Elle aussi avait besoin d’être échauffée après tout.

- Je suis censé donner des cours de mœurs. J’ai plus l’impression de faire garderie, mais bon, puisque le salaire est le même, on ne va pas râler.

Il cligna des yeux. Voilà qu’on parlait de glaçons maintenant. Un léger rire lui échappa tandis qu’il lui faisait des passes à rebonds, courant légèrement sur place afin de s’échauffer les muscles de jambes en douceur.

- A dire vrai, je n’en suis pas un. Enfin, je suppose que ca dépend de avec qui je suis.

En effet, il avait du mal à ne pas être froid lorsqu’il était en présence de trop de monde, ou de gens qui l’agaçaient. Et puisqu’en général, il était lassé d’une conversation normale (c'est-à-dire pas spécialement intéressante non plus) au bout d’un quart d’heure… Oui, à bien y réfléchir, il devait être facile de le considérer comme un glaçon. Les bras étant suffisamment échauffés, Kälte cessa ses passes pour se mettre à courir dans la largeur du terrain en toutes petites foulées pour ne pas réveiller trop brutalement ses muscles.
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MessageSujet: Re: Attention aux glaçons qui courrent [Issei]   Attention aux glaçons qui courrent [Issei] Icon_minitimeVen 12 Nov - 13:08

Je sais bien avoir un physique de play boy. D'ailleurs on doit se dire que je passe mon temps à draguer tout ce qui bouge. On arrete les fantasmes. Tout bon dragueur se ménage des pauses donc il n'a pas tout le temps la queue en l'air dès qu'un joli garçon ou une belle fille passe. Ce n'est pas un chien tout de meme. Je dois dire aussi que si nous passions notre temps à draguer tout ce qui bouge, ca pourrait etre viré à la zoophilie ou à ventophilie parce que le vent bouge et le vent fait bouger les choses. Sérieusement, je me vois mal draguer un nuage , j'aurais l'air con non? Pas plus que de flirter avec une des nombreuses feuilles mortes délaissées par l'automne. J'aurais l'air plus qu'étrange non?

Je dois aussi avouer que me faisant passer pour hétérosexuel, je n'allais pas non plus sauter sur mon collègue de travail afin de le violer aux yeux de tous, en plein match de handball. La on pourrait penser que j'ai vraiment pété une coche, que je ne pense qu'à ça. Je sais aussi que mon collègue ne serait peut être pas d'accord pour se laisser tranquillement violer, sur le sol du gymnase. Ca serait peut etre un spectacle super intéressant pour nos spectateurs mais étant donné que je n'avais pas d'envie particulière de violer le glaçon et que le glaçon n'avait pas envie d'être ma victime du jour, ca réglait les choses. Nous étions là pour un match de handball afin de sauver notre honneur, pas pour draguer ou se faire draguer. Il y a un temps pour tout. Je trouvais plus urgent de me sauver des vêtements de femme que de me préoccuper du physique de mon collègue. Telle que je connaissais les élèves, ils risquaient de nous passer des vêtements de barbie.

Il fallait juste mettre une raclée à nos charmants élèves pour être débarassés du gage qu'on risquait si nous venions à perdre. L'expérience, l'envie de relever le défi faisaient que cela influait ma motivation. Je n'avais guère envie de perdre , tout comme mon collegue d'ailleurs. Lui meme semblait d'humeur rancunière envers les élèves. Je dois dire que c'était plutot un petit élan de sadisme qui m'aidait à imaginer dans ma tête , des gages à faire pour les futurs perdants. Ils allaient rire en cours de cuisine.

«  Il faut savoir leur désenfler les chevilles. Je pense que l'école ou leur parent se sont amusés à leur enseigner combien ils étaient supérieurs et qu'ils ne risquaient en rien de perdre. Va falloir leur apprendre que tout le monde peut perdre. »

Apres tout, j'avais bien appris cela avec mes courses à moto. Ils allaient aussi apprendre par la meme occasion le fair play. Je détestais ces élèves imbus d'eux meme, ils me rappelaient mon frère et bien sur, ils me rappelaient ce que j'avais été à une époque. Je m'étais promis de ne plus jamais être un pantin et je tenais parole. J'enseignais maintenant à mes élèves la réfléxion par eux meme et non par ce que leur parent leur avait appris à penser. Il y avait beaucoup de travail à faire, meme de trop.

Mais ce n'était pas le moment de parler de ca, nous étions en plein match de Handball pour sauver notre tête. Non je rigole pas. C'était vraiment un match pour sauver notre peau. Kalte en poupée barbie, ca passerait mais moi en femme, jamais, plutot crever!

«  Alors espérons ensemble »

J'appréciais ces moments où personne ne se prend la tete. On se parle sans arriere penser et on se montre quasiment sous son vrai jour. Je pouvais m'estimer chanceux de pouvoir apercevoir le sourire de Kalte. D'apres les rumeurs, cet homme ne souriait quasiment jamais. Je promenais de temps en temps mon regard sur nos bourreaux s'estimant qu'ils étaient dans le jour de leur fortune.

«  Je suis dans l'attaque. Je peux etre aussi bien devant que derriere.. »

N'allez pas voir de double sens la dedans. Comme je ne cesserais de le dire, je n'étais pas dans la drague mais dans la simple envie de faire connaissance. Je me demandais alors si Kalte avait un pote, au sein de cet établissement. J'en avais pas encore vraiment. Je parlais à tout le monde mais sans vraiment avoir de liens particuliers avec quelqu'un. Normal, j'avais du mal avec ces mecs marchant comme si ils avaient un balais dans le cul et arborrant des mines de dieux de l'Olympe qui posait leur regard déique sur ma pauvre personne.

«  Ce n'est pas parce que j'ai arreté le handball que je suis pas resté sédentaire. Je continue à être sportif. »

effectivement, J étais coureur de moto, joggueur, basketeur et partenaire de lit que ce soit d'hommes ou femmes bien que je tenais à cacher, pour le moment, mon attirance pour les hommes. Je voulais emmerder une certaine personne, lui laissait penser qu'elle n'avait aucune chance avec moi parce que j'étais hétéro. Je voulais la voir se dégringoler lorsqu'elle découvrirait mon attirance aussi bien pour les femmes que pour les hommes.

Je fus ravi de pouvoir parler à quelqu'un s'intéressant au moto. Ils étaient plutot rares, dans cette école. Je pense que Kalte se rendit vite compte que j'étais plus qu'un passioné , vue le ton que je pris pour en parler.

«  Ca tu peux le dire, a cause de ca , je m'en suis ramassé des pv. Mais c'est tellement jouissif de pousser le bolide a fond, de se sentir léger, le coeur qui bat à fond parce qu'on peut manquer un virage.. »

J'étais excité, je lui parlais comme si j'étais sur ma moto lancée à pleine vitesse. Je revivais les sensations. Auriez vous du mal à le croire si je vous disais que j'avais plus de sensations sur mon bolide que quand je couchais avec une femme?

«  C'est sur, laissons donc ce Ren à ses moutons et occupons nous de nos brebies qui se prennent pour des lions »

Répliquai je amusé par la raclée que les élèves allaient prendre. Je dois dire que j'imaginais déjà leur mine déconfite.

«  Je dois donner des cours de cuisine et moi j'ai plutot l'impression d'animé un bordel »

Avouai je alors un peu moqueur quand je songeais aux tactiques déployées par les eleves pour me compter parmi leur conquete. J'étais attiré par les hommes, pas par les gamins. Les gamins se prennent pour des hommes et ils en deviennent tres lassants.

«  Ravi de voir que je n'ai pas un effet polaire sur vous. Je dois dire que j'avais quelques appréhensions a vous parler. Mais c'est bon, vous ne m'avez pas mis de claque polaire et si on gagne ce match, je vous emmene faire un tour à mot, ca vous tente? »

Demandai je alors que mes yeux devaient pétiller de malice quand je parlais d'effet et de claque polaire.
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Kälte Wynn

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MessageSujet: Re: Attention aux glaçons qui courrent [Issei]   Attention aux glaçons qui courrent [Issei] Icon_minitimeSam 13 Nov - 20:12

D'un côté, il aurait bien pu tenter de le violer, le petit Kälte. Le temps que le professeur réagisse, il est souvent trop tard pour lui. C'est sa faiblesse en même temps que son meilleur atout, ce qui lui a valu cette réputation de glaçon es catégories. En effet, lorsqu'on va vers quelqu'un en se déshabillant presque face à cette même personne et en grimpant sur son bureau, on s'attend à une réaction quelconque, que ce soit dans le positif, ou bien un râteau pur et simple. Mais dans tous les cas, on ne s'attend pas à ce que l'enseignant visé arque un sourcil d'un air mi-interrogateur, mi-ennuyé en rappelant que même si l'école est chauffée, il est quand même conseillé aux élèves de rester un minimum habillés afin de conserver une tenue décente en cours. Ainsi, tout le monde pense que c'est un glaçon avec un self-control légendaire, mais il n'en est rien de tout cela! En effet, si il a cette réaction, c'est qu'il n'a pas le moins du monde comprit qu'on était en train de lui faire du rentre-dedans pur et dur. Cela décourage énormément de monde, mais pour les plus têtus, et les plus frustrés, cela jette parfois de l'huile sur le feu, et là, on lui saute carrément dessus. Et là, avec la réactivité du lapin neurasthénique qui se remet d'une soirée bien arrosée qu'est celle de Kälte, c'est souvent un petit peu trop tard pour lui. Mais par chance, c'est un tel cas désespéré que ca en devient improbable, par conséquent personne n'a encore vraiment tenté l'expérience. Heureusement pour Kälte, parce que sinon, il serait très mal, lui.

Pour le moment, la conversation l'intéréssait assez. C'est suffisamment rare pour être relevé. Le professeur Wynn est un asocial notoire après tout, alors prendre part à une conversation, et s'y impliquer est à la limite du contre-nature pour lui.

- Cette éducation, nous l'avons presque tous eue, donc on ne peut pas trop leur en vouloir pour ça... Mais il n'empêche qu'il va vraiment les faire tomber de leur piédestal si ils tiennent à finir leur scolarité dans de bonnes conditions...

On pouvait presque entendre une lueur de menace dans sa voix. En effet, puisque les trois quarts des élèves et des enseignants venaient de milieux assez aisés, ils avaient tous une éducation, ou presque du moins, stricte, mais surtout bien au dessus des considérations de ces misérables êtres qu'on appelle humains normaux, voire prolétaires. Kälte en avait prit conscience lorsqu'il était parti faire ses études en Angleterre, puis lorsqu'il avait commencé à enseigner dans des lycées normaux. Et depuis, il ne cessait d'essayer de corriger ce défaut de vision et de rapport aux choses qu'on lui avait inculqué sans même qu'il s'en rende compte. Certes, se croire le nombril du monde et tout savoir mieux que les autres est bon pour la confiance et l'estime de soit, mais ca implique tout de même de passer à côté de bien trop de choses, et Kälte est trop honnête et sensible pour blesser volontairement les autres par orgueil. Alors on travaille et on met sa petite sensibilité dans sa poche, et on rajoute un mouchoir dessus.

Au fait, je tiens préciser, Kälte avec des vêtements de barbie, ca n'irait pas, mais alors pas le moins du monde. Le rose, ca ne lui va pas du tout, et c'est une couleur qui le révulse tellement qu'il aurait l'air tellement furieux en mettant de tels vêtements que ca en deviendrait même effrayant. Quitte à habiller Kälte en femme, c'est un tailleur bleu nuit et noir qu'il lui faut. Des vêtements stricts et sombres. Là, on pourrait dire que ca lui va bien, mais pas avant. Et surtout pas avec du rose. Quelle horreur. Même une femme en rose, c'est une vision difficilement soutenable parfois. Le rose devrait être supprimé du spectre des couleurs au nom du bon goût et de la préservation de l'éthique.

C'est pour éviter une telle horreur d'ailleurs que tous les deux étaient réunis ici parmi nous pour prier en la mémoire de //SBAAAAF// ... pour éviter cet odieux rose qui scellerait leur destin, mais surtout leur vie sociale pour les siècles à venir.

- C'est une bonne chose. Les joueurs ambivalents sont très recherchés.

Heureusement qu'ils ne se rendaient pas compte de leurs double sens, parce que soit ils auraient été écroulés de rire, soit Kälte serait à l'instant cramoisi. Enfin, bref. Oui, je disais donc, les joueurs ambivalents, c'est pratique. Parce que quelque soit la position, ils savent tirer leur épingle du jeu, et s'en sortir pour tirer impeccablement (Pour le coup, c'est moi qui suit morte de rire avec mes double sens foireux). Il jaugea rapidement son collègue du regard, suffisamment rapide pour ne pas sembler le mater, mais d'un air assez appuyé pour qu'il capte son regard.

- J'avais pu remarquer. Si ce n'était pas le cas, je vous demanderait alors comment vous faites pour m'y mettre moi aussi!

Soyons réalistes, le professeur avait un corps de tout, sauf de quelqu'un qui ne fait plus la moindre minute de sport depuis des années. Et puisque ses vêtements étaient assez près du corps, on ne pouvait que le remarquer. A moins de se dessiner les contours des muscles avec un marqueur rouge, il n'y avait probablement par d'autre moyens de le voir. Des vêtements moulants mettent souvent plus en valeur un corps qu'une nudité simple. Ca aussi, Kälte avait du mal à le faire comprendre à ses élèves qui, pour essayer de paraître attirants, se promenaient dans une tenue proche de celle de la tenue d'Adam.

En l'entendant parler de motos, il ne put s'empêcher de laisser un léger rire s'échapper. C'est dans ce genre de cas que la réputation de Kâlte est tout sauf crédible, malheureusement. De toute manière, plus ca va, moins il lui est possible de la tenir. Que voulez vous, le réchauffement climatique fait des ravages de partout!

- Ou bien quand on le rate!

Il lui était arrivé un jour d'accélérer, accélérer encore jusqu'au moment où il avait cessé d'avoir conscience de la route. Et il avait raté un virage. Un buisson avait amorti sa chute, et la moto n'avait rien eu. Et alors, allongé dans la broussaille, il n'avait rien trouvé de mieux à faire que d'éclater de rire, et continuer de rire jusqu'à en avoir le souffle court des des points qui dansaient devant ses yeux. Lorsqu'il avait trop mal, et que les souvenirs le torturaient sans repos, il prenait la route, et roulait encore et encore pour s'enivrer de vitesse jusqu'à l'overdose. Et c'était bien parce qu'il était parfaitement conscient de ne pas être capable de freiner suffisamment tôt qu'il limitait ses balades.

Il jeta un regard aux élèves qui semblaient savourer leur victoire par avance. Il n'y a plus de jeunesse de nos jours, c'est désespérant.

- Ils se disent surtout qu'ils vont donner une leçon aux "vieux" que nous sommes.

Un sourire sournois étira ses traits tandis qu'il se disait que les brebis allaient se trouver fort déconfites de se retrouver avec vingt points dans la tête en moins d'un quart d'heure. Certes, ils n'avaient plus vingt ans, mais tout de même, il ne fallait pas abuser! Ce qu'ils pouvaient perdre en énergie face à eux, ils le récupéraient en réflexion et en stratégie. Ayant fini de s'échauffer, le professeur s'étira légèrement en attendant que tout le monde se mette en place. Il savait qu'il avait la condition physique pour jouer une mi-temps entière, soit une demi-heure, sans pause entre les deux. Mais puisqu'ils étaient quatorze, il savait qu'il allait jouer un quart d'heure, puis laisser sa place à l'autre pour un quart d'heure également.

- Effectivement, ca doit être désagréable. Surtout que en cuisine, si on est pas concentré, on a tôt fait de se faire mal ou faire mal à quelqu'un d'autre.

Entre les couteaux, les plats brûlants, ou même les fours, il suffit d'être plus concentré sur la magnifique arrière train du voisin d'à côté que sur la main qui est occupée à couper une pomme pour se retrouver avec une jolie entaille sans avoir eu le temps de dire "aïe). Le brun se pencha et attrapa sa bouteille qu'il avait posée à côté, pour boire doucement et à petites gorgées.

- Je suis heureux que vos appréhensions aient disparu. Commença-t-il avec un sourire aimable et même un tantinet chaleureux (pistonné va), Et je dois avouer que cette idée est très tentante! Si nous perdons, on pourra toujours partir s'exiler à l'autre bout du pays. En partant suffisamment vite, ils ne réagirons pas assez vite...

Le professeur avait un air clairement amusé et même un petit peu joueur sur les bords. Malgré le fait que le "gage" lui soit encore en travers de la gorge, il n'en était pas moins excité à l'idée de jouer un match. On ne se refait pas, que de soit à dix-sept ans ou dix années plus tard. Bien évidemment il n'envisageait pas le moins du monde la défaite, ou bien l'exil. En effet, pour la première fois en exclusivité mondiale (ou du moins en RP pour rester un petit peu plus modestes), Kalte venait de faire preuve d'humour!
L'humoriste en herbe d'ailleurs attrapa un pot posé à côté du banc et l'ouvrit. Il contenait de la colle. Il en prit un petit peu et s'en mit sur les extrémités des doigts et dans les paumes. Elle était bien là pour cela: favoriser la prise du ballon. Et puisque Kälte avait les doigts fins... Ils étaient longs, mais sans trop de force dedans. Autant mettre tous les atouts de son côté.

- Vous avez quelle type d'engin?

Puisqu'ils en étaient venu à parler de ça, autant continuer. Kälte n'était pas un grand connaisseur, mais c'était bien une raison de plus pour lancer la conversation à ce sujet. Au moins il apprendrait un petit peu plus de choses, et il se coucherait moins idiot cette nuit. Sans oublier l'aspect essentiel appelé liens sociaux.
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MessageSujet: Re: Attention aux glaçons qui courrent [Issei]   Attention aux glaçons qui courrent [Issei] Icon_minitimeVen 19 Nov - 9:15

Je n'étais pas un violeur et je n'allais pas commencer à jouer les violeurs de service sous prétexte qu'un type séduisant m'adressait la parole. Les violeurs sont les des animaux incapables de resister à leur propre érection. J'étais peut etre un imbécile rebelle contre l'autorité parentale. Il me restait tout de meme de l'éducation a revendre. On m'avait bien mis dans le crane que le viol était un acte proche de l'animalité troublant l'ordre public. De plus, passer des années en prison a coté d'imbéciles, ca me disait vraiment rien. Pour ma part, je préfère ammener les gens au point de non retour. La séduction est un jeu bien plus perfide et amusant. On ne sait jamais si la carte posée sera la bonne ou la mauvaise. Pour flirter, il faut que le sujet en vaille le coup. Je vous prie de me pardonner mais dans cette école là pour le moment, je n'avais pas encore vu de sujet qui en vaille la peine. Ce kalte , juste pour donner le change aux eleves, ca pourrait etre drole de monter avec lui un petit sénario. Je me demande si il serait d'accord. Je lui en parlerais peut etre apres le match de volley ball. Stupide match d'ailleurs ou nous avions intérêt à faire preuve de courage et d'esprit battant sous peine de se retrouver vêtu en soubrettre. Je pense que le directeur n'était pas étranger à ce pari idiot. Sans doute avait il eu envie de voir Kalte en tenue féminine. Pour avoir parler au dirlo, je pense ne pas me gourrer sur ce point.

Un petit sourire assez méchant mais aussi assez triste s'étala sur ses mes levres. Se rappeler combien j'avais été une stupide marionnette pour mes parents étaient toujour une blessure. Je les détestais pour ca et je pense qu'ils ont gaché pas mal de ma vie au niveau de l'enfance en me faisant jouer ce rôle. Dire qu'ils ont eu Yasuo simplement pour me remplacer. Vraiment les parents sont vraiment monstrueux envers leur progéniture.

«  Ah qui le dis tu »

Sans le vouloir mon éducation était repassée à la trappe. Je l'avais tutoyé sans l'avoir prémédité adoptant le ton de la fatalité.

«  Oh je suppose que c'est à nous de leur servir de berger »

Encore que je ne suis pa sur d'être un bon berger pour ces brebies la. Il n'y a qu'a voir comment je me conduit à moto pour le comprendre, comment je suis avec mes amies et amis. Vous ai je dit que je me fais passer pour un hétéro? Ouais , je le pense et je dois dire que cela me rend bien service la. Encore que ces petits éleves espèrent gouter de l'hétéro . Certains sont vraimnt pathétiques de s'entêter comme ca. Le malheur de ces petits monstres la égoistes c'est bien qu'on ne leur a jamais dit non. Ils pensent être des princes, des rois a qui l'on doit obéissance. Autant dire que lorsqu'ils débarquent à l'école, ils finissent, par comprendre, au bout de plusieurs mois, certains sont assez long à la détente, qu'ils ne sont que des petits etres humains sans vraiment réel pouvoir ici bas puisque tout le monde est « fils de », riche comme pas possible et a des relations avec monsieur le maire ou des relations politiques donc tout le monde ici bas est important. C'est triste qu'ils perdent leur privilege non.

En y pensant, j'eu un petit sourire ironique. Ils allaient prendre une grosse pâtée en perdant le match. J'eu l'idée un peu sadique de leur faire porter les vetements de barbie au cas ou ils perdraient comme des cons. Je ne sais pas si Kalte eut la meme idée que moi. Pour etre sur, je lui donnais un petit coup de coude pas fort dans les cotes pour lui montrer un gars blond aux yeux bleus, avec des levres rosées, des jambes fines et interminables. Il lui manquerait plus que les airs bag pour etre une copie conforme de barbie princesse des plages.

«  Lui ca lui irait bien non? »

Oui je suis méchant et apres? De temps en temps, cela ne fait pas de mal de céder à ses élans de sadisme mais attention cela doit etre un sadisme modéré. Peut on vraiment appeler sadisme le fait de vouloir passer des vetements de barbie à quelqu'un sachant que ce quelqu'un voulait nous en faire porter? Je pense plutot qu'il s'agit d'une petite vengeance. Certes, la vengeance ne sert à rien , elle a toujour un prix payer mais merde on a le droit de rigole un peu du corbeau qui s'était pris pour le phénix de gymnase non?


Etant à imaginer mon pauvre arroseur futur arrosé en tenue de barbies diverses, je dois dire que je n'entendis qu'un morceau de phrase de la part de Kalte. Ambivalents? Quoi il était à la recherche d'un amant ambivalent. Minute papillon, on parle de Kalte le glaçon là. Pourquoi il se mettrait à parler sexe sans auucune logique avec ce qui avait été précédemment? Voilà ce qui nous arrive quand on écoute que la moitié de ce qu'on vous raconte. Il faut maintenant essayer de comprendre comment on est passé de quoi faire aux eleves apres le match perdu par les eleves eux meme a l'étape sexuelle? Maniere de se détendre après le match. Histoire de ne pas paraître obsédé , je choisis de répondre par une phrase neutre.

«  Je suis effectivement les deux, ca sert. »

Au moins , si on parlait de sexe, ca convenait parfaitement et si on parlait de jeu, ca convenait aussi. L'honneur était ainsi sauf. J'appréciais cette conversation avec Kalte. Pour une fois, qu'on peut parler sans etre regarder comme si vous etiez nu, c'était assez agréable. Il faut comprendre que meme un dragueur , un play boy aime faire des pauses dans ses flits , c'est ce que je faisais. Les conversations amicales me plaisaient aussi.


«  Vous pourriez m'accompagner lors de mes entrainements? »

Proposai je apres tout, j'appréciais Kalte. Je l'imaginais mal m'emmerder a jouer aux amoureux transit tandis que moi je m'entrainerais. Quand je m'entraine, je m'entraine. Il n'y a pas de place pour la drague. Difficile de se concentrer sur ses exercices quand un imbécile vous matte en soupirant avec un air énamouré a faire gerber un rossignol lui meme. Kalte serait un partenaire idéal pour mes entrainements sportifs. Il avait l'air d'un type sérieux. Je pense bien sur que l'iceberge cache en réalité un volcan mais ce ne sera pas à moi de dégeler tout ca. Il y aura surement un brave type qui le fera a ma place.

«  Aussi je me suis retrouvé à l'osto pas mal de fois »

Apres le sport, ils parlerent moto. c''est bien des mecs ca. Ils parlent de sport, bécannes, potes, fetes, alcool quoique kalte et moi n'avions pas encor aborder le sujet des potes et des fetes. Je me demande si Kalte va en discotheque le samedi soir. Je ne l'ai pas encore aperçu dans ses nobles lieux qu je fréquente. Je dois dire que j'ai plus les yeux rivés sur ma proie que sur le reste. Ouais je sais, on me refait pas hein Xd.

«  C'est triste d'etre naif non? »

Ouais ben ils allaient redescendre et se dégonfler le crane quand ils se retrouveraient perdants du match et pour que cela soit un peu efficace, je suggérais à Kalte de leur laisser quelques points d'avance et de remonter le score et le dépasser expres. Vilain que je suis.

«  Je vais leur apprendre à etre concentrer. J'ai déjà quelques idées »

Ricannement peu rassurant de ma part, des flammes violent sortirent de ma personne. Bref c'était une aura peu rassurante. Elle disparu quelques temps apres et je repris un sourire normal.
«  Allons a c'est Paparla »

Clin d'oeil à un manga que j'ai apprécié et qui s'appelle Love Hina ou Kaitaro et les filles se retrouvent coincés sur cette ile à tortue.

«  C'est une Yamaha YZF R6 mais elle est un peu traficotée. Je l'ai réparé pas mal de fois. »

Je lui parlais alors de cette course en ville ou j'avais failli finir encastrer dans une poubelle, juste pour le faire rire un peu.
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Kälte Wynn

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MessageSujet: Re: Attention aux glaçons qui courrent [Issei]   Attention aux glaçons qui courrent [Issei] Icon_minitimeDim 21 Nov - 21:03

Le sourire de son interlocuteur lui apprit quelques petites choses utiles. Il n’avait vraiment pas mené la conversation sur ce terrain dans le but de tirer des informations de son collègue, il n’était pas mesquin à ce point, mais encore une fois, c’était son éducation entrée en lui à coup de règles secs sur les doigts et d’isolement plus ou moins longs dans une chambre sans âme qui avait fini par ressurgir. Là bas, on leur avait bien apprit que le moindre mot lâché était source d’information ou de trahison. Ainsi, sans trop s’en rendre compte, il s’était mis à déduire qu’il partageait son avis, ce qui signifiait presque sans aucun doute qu’il venait d’un milieu favorisé, comme lui, d’une part, et qu’il avait plus ou moins prit ses distances, du moins affectivement, si ce n’est physiquement également, avec ce même milieu de l’autre. A quoi cela pouvait lui servir, il n’en avait pas la moindre idée, mais son cerveau sautait avec voracité sur la moindre bribe d’information qui pouvait être donnée. Et puis, même si ca ne lui servait à rien, ca le mettait tout de même un petit peu plus à l’aise avec lui. En effet, on se sent toujours mieux avec quelqu’un qui a à peu près le même point de vue et vécu que soi plutôt que l’inverse. C’est tout con parfois, les relations humaines.

- A vous, bien sur !

Attention, étais-ce un simulis de début d’humour que le professeur venait de nous offrir là ? Oui, simulis de début, parce que ce n’était pas la blague de l’année, grand bien s’en faut parce que sinon nous serions tous morts d’ennui, mais c’était déjà un petit peu moins rigide à vivre que les formules de politesses et esquives polies et distinguées que le professeur employait par automatisme.
Il haussa les épaules d’un air assez vague. Il ne se sentait franchement pas dans le rôle du berger, personnellement. Pourquoi cela ? Déjà parce qu’il ne s’estimait pas assez sociable pour être toujours à leurs côtés, d’une part, ensuite parce que sa vie n’étant pas, à son goût, des plus exemplaires, il aimait tout autant ne pas se poser en donneur de leçons. Sans oublier qu’il nourrissait envers sa personne un complexe d’infériorité qu’il revêtait à présent sans même y faire attention. A chaque fois qu’il est question de faire quelque chose, il partira du principe qu’il agira au pire en voulant faire au mieux.

Il suivit le regard de son collègue, jusqu’à jauger du regard l’étudiant qu’il lui montrait. Mon dieu, c’est encore possible d’en faire des comme ca ? Il avait tellement l’air gentil, innocent, et féminin que ca en frisait le ridicule ! Kälte n’était pas du tout attiré par ces gens aux allures de gamins, pas plus que par ceux qui étaient trop effeminés. Alors lorsqu’on avait les deux couplés dans un corps taillé pour ressembler à cette horreur de plastique qu’on offre à de pauvres gamines qui n’ont pourtant rien fait de mal pour la noël et les anniversaires… La pitié devient à oublier définitivement.

- A merveille, je dirais. On pourrait aussi lui coller un chiwawa dans les pates pour parfaire le tableau…

Encore une lubie de bonne femme qu’il ne comprenait pas. Le rose, le maquillage, et ces affreuses boules de poils à gros yeux qui s’apparentaient, paraît-il, à l’espèce canine, mais qui lui donnaient plus envie de jouer au football, ou bien passer la serpillère. Voyant ces horreurs, on se demandait bien pourquoi il avait toujours erré du côté obscur de la sexualité, lui. Un chien est un chien lorsqu’il fait au moins cinquante kilos et qu’il a un minimum d’intelligence. Mais de toute manière, les chats, c’est le bien, les chiens, le mal.
Mais bon, on en était pour l’instant au match. Ca ne sert à rien de vendre la peau de l’ours alors qu’on est même pas venu le chercher dans sa petite tanière tout douillette, n’est ce pas ? Ne comprenant pas la très légère lueur de surprise qui avait traversé le regard de son interlocuteur, avant de repartit comme elle était venue, il hocha la tête en souriant d’un air confiant.

- C’est un grand bien ! J’espère que vous serez bon, j’ai vraiment pas envie d’en arriver là…

Pardon ? Bien sûr que je le fait exprès. Et bien évidemment que Kälte, lui, il est toujours en mode « je veux gagner cette saleté de match ». Ca ne serait pas drôle dans le cas contraire ! Il lui offrit un nouveau sourire, bien plus chaleureux que tous ceux qu’il avait fait depuis le début de cette conversation suite à sa proposition.

- Avec plaisir ! Se dépenser à deux est bien plus amusant et productif que seul !

Il sourit encore en pensant à sa gamelle mémorable. Et puis à toutes les autres qu’il avait faites. Sans oublier celles qu’il ferait. Et il en conclut en haussant les épaules. Il savait que peut être un jour, il y resterais, et au lieu de rire, il ne se relèverait plus, mais il s’en fichait un petit peu. On a peur de mourir parce qu’on ne veut pas laisser ce qu’on a derrière soi. Lui il avait quoi ? Un amant dans la tombe depuis des années, des parents qui le méprisent, et des élèves qui ne le voient que comme une glace à faire fondre pour obtenir une proie difficile. Mort ou pas mort, ca n’embêterais personne, sauf peut être l’administration qui devrait alors trouver un remplaçant. Sinon, lui, il n’en avait rien à faire, ses parents, ca l’arrangerait, et les autres auraient tôt fait de l’oublier.

Encore une fois il haussa les épaules, surtout pour se tirer de ses drôles d’idées que pour autre chose.

- La naïveté est une denrée qu’il faut préserver… Mais c’est assez dur.

Il ne disait pas pour autant qu’il allait les laisser gagner pour préserver leur gentille innocence. Ceux qui ont confondu Kälte avec Papa Noël, il va falloir aller ailleurs ! Kälte signifie froid, pas Père Noël.

Il sourit encore, d’un air un peu plus sadique qu’autre chose néanmoins, en l’entendant.

- Il me tarde de voir ca. Peut être pourrais-je m’en inspirer pour mes cours, qui sait ?

Entre collègues, il faut bien se serrer les coudes, non ? Alors pourquoi ne pas s’échanger les diverses méthodes ? Sans oublier qu’ils pouvaient ainsi mettre en place un complément éducatif d’un cours à l’autre, soyons fous ! Oui, Kälte aime parfois réfléchir de la manière la plus sadique, tout en restant professionnel, qui soit. On ne se change plus. Pas à vingt-sept ans du moins.
Il fit encore une légère grimace amusée (achevant de choquer les trois élèves qui s’étaient rendus compte que le Glaçon Officiel était en train de sourire autrement que froidement), puis se mit à rire un petit peu plus franchement en écoutant son histoire, et en essayant de le visualiser en train de voler dans une poubelle.

- Vous aviez du vous sentir bien à ce moment !

Mais cette passionnante conversation fut subitement interrompue pas un coup de sifflet signifiant bien qu’il était temps de se concentrer un minimum puisque le match était sur le point de commencer. Il s’approcha donc du reste de son équipe. Le capitaine, et pour la peine coach par intérim était un professeur de sport qu’il avait l’impression vague de connaître. Le physionomisme de Kälte était revenu au grand galop. Il l’écouta calmement tandis qu’il disait qui jouerait et à quel poste. Lui-même serait sur le terrain pendant la première mi-temps, pour ensuite céder sa place à son collègue pour la seconde. Ca lui allait très bien. Puisque tout le monde se plaçait, il en fit de même, se rendant à son aile. Pas politesse, les professeurs avaient décidé de laisser les élèves entamer le match en attaque. Il s’était donc mis à sa jolie petite aile droite en bon défenseur. Le coup de sifflet retentit, et les élèves se placèrent. Il y eut une circulation de balle, puis ils tentèrent d’attaquer. Lorsque l’ailier en face de lui tenta de le déborder, et réussit parce que le professeur avait préféré ne pas trop être violent au tout début, Kälte se gifla mentalement pour se réveiller un peu. Ainsi, au lieu de sauter et tirer avec un grand sourire, l’ailier en question trébucha par un malheureux concours de circonstance, et s’écrasa dans la zone, ce qui, par le biais de l’arbitre, donna la balle à leur gardien. Kälte fit donc un petit sourire innocent à l’infortuné qui regardait son professeur d’un air à la limite du choqué, car ca ne pouvait être que lui l’auteur du coup de hanches qui l’avait fait tomber, puis il partit en sprint pour la contre attaque. Et il arriva seul face à la zone. Plus qu’à espérer que celui qui avait la balle le voie et la lui passe avant que les défenseurs n’arrivent.
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MessageSujet: Re: Attention aux glaçons qui courrent [Issei]   Attention aux glaçons qui courrent [Issei] Icon_minitimeLun 29 Nov - 17:27

J'aime les rencontres fort stimulantes ou il ne s'agit pas seulement de flirter et d'arriver facilement au but. Je suis un chasseur. Je préfère que la proie tente de s'enfuir, qu'elle se défende avant de tomber dans mes filets. Et si elle ne tombe pas? Je passe simplement à autre chose. Je n'aime pas vraiment perdre mon temps. Il y a différentes manières de chasser. Aujourd'hui, il ne s'agissait pas de chasser en draguant. C'était plus chasser les imbécile qui se prennent pour des loups alors qu'ils tomberont sur des lions. Les lions ont un l'envie de gagner car ils n'ont guère envie de se voir affubler de vetements o combien immondes meme pour les femmes. Si une femme s'habille en barbie, permettez moi de vous dire qu'elle me fout plutot les jetons qu'elle m'attire. En plus, il manque plus qu'elle ait un rire haut perché pour que l'on voit l'homme que je suis, prendre le premier prétexte venu pour fuir à moto. Je dois dire aussi que je ne supporte pas les femmes ou les hommes s'apergeant trop de parfum. Ca met des migraines quelques peu horribles. Essayez après de faire la conversation en ne respirant pas. Je peux vous dire qu'a moins d'avoir un bon souffle de plongeur, vous vous cassez bien vite.

«  Je me disais aussi »

J'étais devenu un peu distrait par une vision d'horreur. Je n'ai jamais aimé ces mecs ayant l'air trop féminins. D'autres mecs sont attirés par ce style la alors la je dois dire autant coucher avec une femme ou une transexuelle. Je n'avais jamais essayer pour la transexuelle , ca arriverait peut etre un jour. L'idée ne manque pas de piquant. Je ne suis pas contre de la nouveauté et de nouvelles expériences enfin tant que cela ne me conduise pas a etre en dessous. Je n'ai guere envie de marcher en canard parce qu'un mec sans caractere aura voulu faire croire qu'il en a en me bourrinant le fion. Je vous assure que cela arrive. C'est bien désagréable. Ca donne vraiment pas envie de tenter l'expérience de se retrouver en dessous. Ca laisse des marques. Ca traumatise. J'ai connu des hommes qui me désiraient mais voulaient être le dominant. Inutile de dire que j'ai haussé les épaules et que je les ai laissés tomber, comme de vieilles chaussettes. Je n'ai jamais été amoureux. Je vais pas commencer à l'etre du jour au lendemain. Je sais bien qu'il y a ses sentiments pour mon frere mais bon, un jour, j'espère qu'ils disparaitront. Que mon frere aille au diable! Je sais, pour m'etre renseigné, qu'il peut ouvrir les jambes a n'importe qui et à n'importe quel moment. Peut etre avait il essayé de le faire dans des lieux publics, genre le tramway. Ca m'énervait de penser qu'un autre puisse lui faire ce que j'aurais bien aimé lui faire.

«  Pauvre Chiwawa . Je suis sur qu'il serait capable de lui mettre un manteau rose dessus »

Certaines femmes ou mecs pouffiasses, appelons ca, comme ca, affuble leurs animaux de petits noms ridicules « pepette », «  Rika », «  chouchou », « pucette », j'en ai entendu des horreurs et si j'avais été chien, j'aurais porté plainte contre mes maitres pour leur choix ridicules. Ajoutez à cela que ces mecs ou poufs habillaient leur chien avec des trucs immondes comme ces sortes de manteaux a foururre rose, erk.Pauvre bete, on a envie de la sauver en l'euthanasiant. On pourrait peut etre euthanasier son maitre plutot que la bestioles.

«  Vous croyez que j'ai envie de me retrouver vêtu comme Lady Gaga a danser sur une music contry parce que ces imbéciles voudront en profiter et se rincer l'oeil? Non Merci. »

Rien qu'a m'imaginer en lady gaga, j'en avais des frissons. Je sais bien que je suis quelqu'un qui se teint les cheveux mais jamais en blond platine, plutot crever que de friser le ridicule. Je suis peut etre sorti des rangs de la noblesses, de la richesses mais je tiens tout de meme a garder sauf mon honneur et mon amour propre.

Je venais d'inviterr Kalte a venir s'entrainer avec moi. J'étais tout de meme surpris du contraste entre lui et le biblio; si le biblio usait des doubles sens en faisant expres. Chez le professeur de bonnes manieres, c'était fait involontairement. C'était touchant , amusant. Je ne pus m'empecher de sourire.

«  C'est vrai que la naiveté peut ammener un petit éclat à la beauté »

Dis je songeur en regardant Kalte. C'était méchant, j'avais une envie folle de faire que des doubles sens pour voir s'il s'en apercevrait.

«  C'est une idée a suivre. Ca remet les idées en place a certains »

Fis je. Comment je ne suis pas un êtré chéritable mais si je le suis. Après tout ne suis je pas entrain d'accepter de jouer ce match o combien débile avec mes chers éleves? Je leur donne l'impression d'accéder à leur requête. En fait, j'espère mieux les faire retomber.

Je décidai de changer de sujet. Nous parlâmes de moto, de vitesse et de ce qui arrive quand on a une envie de sentir la vitesse vous fouettez au visage et comment le ridicule peut stopper quelqu'un.

«  Ca tu peux le dire, bouffi »

Je sais. Je retombais dans mes travers, comme si Kalte était un vieil ami a moi, un gars de la rue. Je dois dire que l'entente favorisait ce passage de la langue soutenue à la langue vulgaire. Je m'en excusais auprès de ce cher professeur.

Un coup de sifflet, nous interrompit. Il était temps de passer au match. Nous étions venus pour ca, au départ, n'est ce pas? J'admirais Katle pendant un petit moment. Mes yeux finirent par changer de cible pour se concentrer sur le ballon. Au début , les élèves semblèrent mener. Un professeur récupéré la balle. Il était en position de faiblesse aussi m'avancai je vers lui. Je notais Kalte bien avancé dans le terrain adversaire. Le professeur me lança la balle. Je feignis de vouloir avancer , cependant, avec un sourire , je lançais la balle au professeur de bonnes manières.

«  A vous de jouer , professeur »

Fis je quand les élèves s'aperçurent que je n'avais plus la baballe. J'espérais que Kalte marque et qu'on en fisse assez rapidement avec ce match idiot.
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Kälte Wynn

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MessageSujet: Re: Attention aux glaçons qui courrent [Issei]   Attention aux glaçons qui courrent [Issei] Icon_minitimeMar 30 Nov - 19:30

Kälte fit une légère grimace en imaginant la pauvre bête dans les bras de ce pauvre mec vêtu d’une hideuse couverture pelucheuse rose bonbon cousue par une quelconque marque hors de prix. Pauvre mec, parce que pour avoir un physique comme ca, il faut sérieusement que la production chargée de l’apparence au moment de la naissance ait une dent contre vous, pauvre bête parce que pour que l’Homme n’ait pas fait s’éteindre au nom d’une négligence lamentable qui suffirait, rien que pour ca, à être la cause du déclenchement de l’apocalypse. Sérieusement, il faut arrêter de déconner. Vous ne comptez tout de même pas me dire que cette affreuse bête pleine de poils ridiculement courts, avec des yeux aussi vides que ce qu’ils étaient énormes et des oreilles en ailes de chauve souris auraient gagné leur place dans l’échelle de Darwin si cette saleté de connerie humaine n’avait pas décidé de mettre son museau là dedans ?! L’Homme fourre toujours son museau au mauvais endroit, au mauvais moment, et ce sont les générations suivantes qui en payent les pots cassés.
Quoi qu’il en soit, penser à ces bestioles, ce n’était pas quelque chose de très valorisant. Mais en plus les imaginer dans les bras d’un homme qui n’en avait le genre que le nom, et, comble de l’horreur, avec un parangon de mauvais goût que peut être un manteau rose bonbon… Oui une véritable horreur. Restons logiques. Du rose. Qu’est ce que ca vous suggère, le rose ? Les filles, la guimauve, les bisounours, la barbe à papa, et j’en passe. Oui, c’est vraiment tout un tableau d’horreur que nous voyions là si il osait infliger ca à la pauvre bête, mais surtout à tous ceux qui auraient le malheur de poser leurs yeux sur cette horreur esthétique, déontologique, humaine et animale.

- Non, il ne fera pas ca. Je le dénoncerait pour terrorisme avant.

Non mais, ca va, il ne faut pas trop pousser non plus. Vous l’avez regardé ? Kälte était très tolérant. Très très tolérant. La preuve, il ne disait rien lorsqu’il tombait sans arrêt sur des couples qui passent leur temps à s’envoyer en l’air dans les toilettes. Il ne dit rien lorsqu’en passant à côté des toilettes, il entend un concert de gémissements et soupirs. Il ne dit rien non plus lorsqu’il y a des vêtements partout dans le couloir parce que les anciens possesseurs de celui-ci on joué au petit poucet en étant trop pressés. Il ne disait rien quand on le regardait comme une glace géante à déguster non plus. Mais ca, merde… C’est impossible. Totalement impossible. Sérieusement, pour le bien être de l’humanité et le dernier reste de l’élégance bien mise à mal par l’apparition de la mode et de certains stylistes que des journalistes drogués ont commit l’erreur d’ensencer.

- Je vous imagine mal. Mais je vous promet que si un jour je vous voit faire ca, je vous abattrait avant que des photos n’aient le temps de circuler.

Ah, les photos. Il était plus que persuadé que si jamais ils commettaient l’erreur de perdre, ils ne pourraient pas y échapper. Ils allaient se rincer les mirettes à n’en pas douter, mais ils allaient aussi se régaler l’objectif. Et le problème avec les nouvelles technologies, c’est que si jamais ils parvenaient à prendre des clichés, et les préserver de la traque draconienne qui allait suivre, ils étaient persuadés que leur vie sociale serait définitivement foutue. Leur vie tout court probablement dans la mesure où ils se jetteraient très probablement sous un bus afin de fuir le feu cuisant (d’un côté, un feu c’est difficilement mouillant *sors*) de la honte et de l’opprobre.

- La naïveté est belle par définition. Agaçante peut être, mais elle n’en est pas moins belle.

C’était sans doute l’un des attraits de Kälte de ne jamais se rendre compte des doubles sens qui sont lancés à sa personne, même évidents parfois. Ce n’était même pas de sa faute, ca devait être dans sa programmation génétique. Il avait été fabriqué comme ca. Alors, petit Issei, tu peux t’amuser tant que tu veux, tant que tu n’a pas trouvé le bouton pour mettre son cerveau sur chanel pervers, tu n’en tirera rien. Tu ne tireras rien de toute manière mais… Oui, je sors, promis. Et oui j’arrête mes bêtises.

Cette conversation passionnante aurait sans doute pu durer encore très longtemps, mais il se trouvait que le temps, pour sa part terrible impatient qu’il était, n’attendait pour sa part rien ni personne. Dommage, sans doute. Quoi qu’il en soit, ils avaient arrêté de parler de tout de rien, des motos, du bon temps et des chiwawas pour se reconnecter sur ce qui était le plus important pour le moment quant à la suite de leur rapports dans cette école : cette horreur de match de hand-ball.

L’entame de match était pour le moment assez amusante. Ca faisait tellement longtemps que le professeur de mœurs n’avait plus joué que de toute manière tout lui semblerait amusant il fallait l’avouer. Mais quoi qu’il en soit, il était excité comme un gamin, et s’amusait comme tel également. Comme quoi il n’en faut pas grand-chose. Il ne faut pas croire. Ce n’est pas parce qu’on est devenu prof et qu’on a dépassé les vingt sept ans qu’on ne peut plus s’amuser et qu’on reste sérieux à longueur de journée. Les professeurs ont une vie, des sentiments, et ne pensent pas que à leur travail. Désolé de briser ces vérités universelles.

La balle atterrit avec grâce, miracle, élégance, joie, exultation, jouissance, et oui, j’arrête avec mes adjectifs vaseux, dans les mains qui n’attendaient que ca du professeur de maintien. Un pas, deux pas, trois pas il sauta, haut et droit (*se re jette*) , et tira (je vous jure que j’essaie.) La balle partit droit et en pleine lucarne. Les contre-attaques éclair, c’est ce qu’il y a de plus pratique. Il y en a un voire deux qui court, les autres attendent en défense. C’est ce qu’i ly a de plus simple et de plus rapide. Kälte redescendit au petit trot jusqu’en défense, et fit un sourire tranquille à Issei qui lui avait fait la passe.

Le match se poursuivit tranquillement durant la demi-heure règlementaire. Aucun des deux camps ne voulait en démordre. D’un côté devoir s’habiller en femme pendant une semaine, ca ne motive vraiment pas. Finalement, la mi temps finit par arriver. Egalité, vingt à vingt partout. Et Kälte allait devoir rester sur le banc pendant la deuxième partie du match. Il attrapa une bouteille et but doucement. A côté de lui, des groupes se donnaient des tapes sur les bras en s’encourageant. Même pour lui c’était sa limite. Il ne parvenait pas à paraître proche et chaleureux, même avec des compagnons de galère. Il en avait envie, mais se mettait lui-même de côté. Ainsi, il les regardait et souriait en silence. Si ils perdaient, il s’exilait au Cambodge.
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MessageSujet: Re: Attention aux glaçons qui courrent [Issei]   Attention aux glaçons qui courrent [Issei] Icon_minitimeSam 4 Déc - 9:18

Je rêvais maintenant d'un bon café viennois. J'étais parti loin du stéréotype de barbie avec son caniche qui subirait les effets de sa démance. Vous ne saviez pas que barbie était une folle à lier? Maintenant vous le savez. Elle avait dû confondre la Sweet avec l'hôpital où des malades mentaux étaient enfermés. J'avais envie que mon frère rejoigne , lui aussi, le ban des malades ainsi pourrais je devenir médecin, le temps de sa maladie, pour le soigner à ma manière. En ce qui concerne mon frère, la maladie était une éducation pourrie ayant gangréné le cerveau. A vrai dire, j'en recevais une culpabilité en même temps qu'un soulagement. Mes parents avaient trouvé le nouveau souffre douleur alors je ne pouvais pas m'en plaindre. Je pouvais vivre , comme je l'entendais. J'avais envie de dire : enfin.

«  Je l'euthanasierais , moi »

Il faudra m'excuser. Je ne suivais plus trop la conversation. Mes souvenirs m'avaient happé, entraîné dans ce monde que j'aurais voulu oublier. J'éloignais la figure de l'être passé, que j'avais été, d'un geste de la main. Au moins le ballon m'aiderait à penser à autre chose. Mes yeux glissèrent sur mon interlocuteur, il devait être parfait au lit. Il était peut être glaçon, à l'extérieur, cela ne l'empecherait sûrement pas d'être un bon partenaire au lit. Combien d'amants avait il eu dans sa vie? Pourquoi vivait il une vie de moine, à présent? Une ancienne douleur? Une déception amoureuse? La peur d'avoir mal au niveau du sexe suite à un traumatisme? Le fait de ne l'avoir fait qu'avec des femmes et de n'avoir ressenti qu'un minimum de plaisir? Dans ce cas, c'était facile à régler. Il suffirait de lui démontrer que les hommes font l'amour de manière plus osée, plus intense, plus prémitive. L'image du professeur Wyn muni d'une paire d'oreille de chat, miaulant de plaisir, fut un bon moyen de renvoyer mes souvenirs au placard.

«  Après , il faudra me tuer. J'aurais honte de voir ça circuler. Si vous voulez, je ferais la meme chose, vous concernant »

Je conversais avec lui amicalement. L'amitié, je ne vous apprends rien, n'empêche pas de fantasmer. J'ai envie de dire au collet monté, qui me jugeront d'une abominable perversion: Merde, je suis humain. Il m'est difficile d'oublier que j'ai quelque chose entre les jambes. Les hormonnes ne connaissent pas de périodes hivernales. Je me demande ce qui se passerait sinon au moment du printemps. Ca ruerait surement très tès intensivement dans les brancards. L'image est tout de même drole a imaginer. Vous prenez une plaine verte, baignée par une lumière iréelle, le silence, les abeilles, tout s'éveille et l'instant d'après vous entendre « mm...non..Pas la..Ahh..Oui...Encore ». le vent? Il ne sert que de messager. Il se contentera seulement de porter aux êtres de pureté, enfin soi disant pure, ces voix là. Ca leur permettra de comprendre qu'après un dodo de plusieurs mois, ils peuvent baiser, comme des lapins. Ce n'est pas moi le pervers, c'est le lapin, de toute manière. Katle, il serait mignon sexy avec des oreilles de lapins, un corset, des jarretieres. Miam. J'en parlerais à son petit ami, si il en a un. J'entends la rumeur comme quoi il est célibataire. Cependant, on ne sait pas ce qu'il fait de ses weekends.

«  Tout dépend de laquelle »

Celle de Kalte n'était pas agaçante. Au contraire, elle était bien stimulante. On avait envie de le croquer. Dommage qu'il y ait ce match, j'aurais peut etre pu essayer de le draguer. Le monde est injuste, vous ne trouvez pas?

Le match débuta enfin. Je dois dire que nous, professeurs, nous avions un peu de mal, à nous imposer. C'était comme si les élèves , dès qu'ils marquaient, les profs se mettaient à marquer à leur tour. Je ne sais plus combien exactement de but, je marquais. J'ai dû, sans vouloir me vanter, en marquer cinq ou six. Je n'ai pas vraiment fait attention. J'admirais le professur Wyn jouer. Quand il quitta le terrain pour aller boire. Je l'observais du coin de l'oeil. Je failli me ramasser la balle en pleine, mais mes mains , par réflexe, bloquèrent le ballon.

«  Issei? Tu dormais où quoi? »

M'apostrofa le professeur de danse, Monsieur Van Kilmer. Il était pas mal ce type. Nous avions eu une petite liaison d'un ou deux. Elle s'était terminé d'un commun accord. Je dois dire qu'avec les hommes , il y a moins de scènes larmoyantes d'où ma préférence envers les hommes. Je couche avec des femmes mais ca m'empeche pas d'aller butiner avec les mâles. Il faut savoir profiter des trésors de dame Nature. Ce qui m'étonne, c'est que ma liaison avec V.K ne fut jamais connue de la Sweet du coup j'en préservais ma réputation d'hétérosexuelle.

Je lançais le ballon à un professeur démarqué. D'apres le hurlement de joie, qu'on entendit, nous avions marqué un but. On me toppa la main. Nous avions un petit avantage. Le match continua. Progressivement, nous avons réussi à nous imposer. A la fin du match, nous avions seulement deux d'avance, pas de quoi monter au plafond mais l'honneur était sauf.

Je gagnais les gradins. Je pris mon sac. Je sortis une bouteille d'eau. Je bus. Ca faisait du bien. Je m'essuyais le visage avec une serviette. Je regardais ensuite Kalte.

«  Victoire pour les vieux que nous sommes, nous devrions fêter cela autour d'un verre, monsieur Wyn. En tout cas, demain soir, je participerais à une course de moto. Ce soir, ce sera repos. Je file aux vestiaires, je prend une bonne douche. J'irais m'entrainer , si vous voulez m'accompagner. »

Chose rare : j'avais décidé de ne pas mettre monsieur Wynn dans mon lit.
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Kälte Wynn

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MessageSujet: Re: Attention aux glaçons qui courrent [Issei]   Attention aux glaçons qui courrent [Issei] Icon_minitimeMar 7 Déc - 7:10

Il faut noter qu’il est assez rare de voir Kälte discuter d’un air amical, détendu, n’ayons pas peur des mots, chaleureux, avec quelqu’un. Ce n’est pas parce qu’il est foncièrement méchant et violent, mais plutôt parce qu’il ne savait pas comment faire pour se rapprocher de quelqu’un, ni comment rester avenant, ou encore garder de l’intérêt pour quelqu’un qui n’en mérite pas. Les gens motivés y arrivent. Les gens sociables le font sans aucun souci. Sauf que Kälte n’est ni motivé, ni sociable. Alors un monsieur-tout-le-monde le désintéresse, et lorsqu’il se désintéresse de quelqu’un, il ne cherche pas à rester et parler avec lui. S’il tombe sur un timide qui n’osera pas faire le premier pas, ca ne sera pas lui qui fera le premier pas. Ca ne sera jamais lui. Deux timides ensemble, c’est la mort du langage. Et pourtant, une fois que la glace se brise, il devient très avenant, souriant, presque jovial. Et c’était actuellement le cas. Une fois qu’on comprend le mode de fonctionnement, il devient totalement impossible de tenir sa réputation de glaçon. Un glaçon, sérieusement. Les rares personnes à l’avoir eu dans leur lit peuvent en attester définitivement : du glaçon, il n’en a que le nom. Il n’en a ni l’attitude, ni les réactions, et encore moins les pensées.

Maintenant qu’il se sentait bien avec le professeur Ogai, il avait beau avoir remarqué qu’il était un peu perdu dans ses pensées, et que ce de fait ca deviendrait assez facile de se dégager de la conversation pour aller vaquer à d’autres occupations étrangères du monde des relations sociales, il restait tout de même présent en attendant qu’il revienne vers le professeur et leurs soucis sportifs et vestimentaires à venir.

- Je vous en serai gré. Merci également de faire oublier mon nom dans la mesure du possible !

Kälte avait une notion assez relative de l’humour. C’était quelque chose qui lui était étrange, car étant très peu utilisé durant son enfance. Les seules plaisanteries qu’il connaissait, c’était des actes ou des non-dits assez mesquins, des coups bas, des revers sournois, bref, tout ce qui peut ponctuer la vie politique dans les réceptions mondaines. Un humour auquel il n’adhérait vraiment pas, mais qui avait fini par l’imprégner, et influer un petit peu ses actes. Ses piques d’humour étaient en général déguisées, détournées, en spirales car le stade de la torsion avait été dépassé depuis longtemps, et souvent tellement maquillées qu’elles en devenaient presque invisibles. Les non initiés, et autant dire qu’ils sont très nombreux, peuvent dire qu’il n’a aucun humour et qu’il est aussi chiant que les jours de pluie.

Et pourtant, les miracles existant, il arrivait parfois à lancer des blagues qu’on pouvait comprendre. Que le commun des mortels peut comprendre ! Si, je vous assure ! Cependant, par chance, les blagues des autres, il les comprend ! Il ne le montre pas tout le temps, et il lui arrive souvent de rester sans réaction simplement parce qu’il se dit qu’il serait en trop à rire avec eux.

Et puis le match se déroula dans la joie et la bonne humeur. Ce fut une « chance », mais le remplaçant de Kälte s’était foulé la cheville. De ce fait, il avait pu, au terme de six minutes affreusement longues à sauter avec impatience sur son banc, il avait pu se remettre à jouer. Le plus éprouvant pendant un match, il ne faut pas croire que c’est le match en lui-même : c’est le fait de rester sur le banc sans rien faire.
Et puis, au soulagement manifeste de l’un des deux camps, et au désespoir totalement jouissif pour ces premiers du second, ils obtinrent, non sans un plaisir besti… bon, c’est peut être un peu fort, non sans un plaisir extrêmement satisfaisant teinté de sadisme primaire la victoire claire, nette et indiscutable d’une différence de…trois points. Ca lève tout le caractère épique de l’affaire, je vous l’accorde, mais au moins, ils avaient gagné. En général, c’est la grande et extrême satisfaction des élèves que de mettre une branlée. Kälte avait donc bu doucement à sa bouteille d’un demi-litre. Le professeur était comme un chameau. Il buvait peu, même si il se dépensait beaucoup. Lorsqu’il était malade, il faisait en sorte de boire un litre par jour, ce qui était tout de même la moitié de ce qu’un être humain normalement constitué et soucieux de sa santé devrait boire.

Ce faisant, il piocha une serviette de son sac à son tour et s’épongea rapidement le visage. Ensuite, gardant la serviette avec lui, il prit son sac tout court.

- Oui, avec plaisir !

Ca fait tellement longtemps qu’il n’avait plus vu ne serais-ce que l’ombre d’une bouteille, une petite incartade passée il y a quelques mois de cela exceptée, que ca commençait presque à lui manquer. L’ambiance qui régnait dans un bar, les rires, l’odeur d’alcool, les gestes saccadés, les chutes, les rires gras et la spontanéité, tous ces petits gestes qui avaient mis la fièvre à un corps, et non, pas dans ce sens là bande de pervers, tous ces gestes donc, malgré sa volonté violente de les fuir, ils leurs manquaient.
Il hocha la tête, donc, en souriant poliment et avec moult grâce et motivation, même grâce et la motivation d’un glaçon qu’on invite à sortir de sa banquise vers les pays chauds (couchés, pervers !) à se réchauffer un peu.

- Mais effectivement, une bonne douche est pour le moment essentielle.

Mine de rien, ils avaient transpiré dans la joie et la bonne humeur. Et il fallait donc se laver. Kälte prit ainsi le chemin des vestiaires. Vite avant que toute la délégation ne s’amène surtout. Une fois à l’intérieur, il posa son sac sur un banc, en sortit le savon et le shampoing essentiel à sa survie, et se dévêtit sans aucune autre forme de procès. Kälte n’était pas franchement pudique, et pour se doucher, c’est bien plus simple lorsqu’on est nu. Il aperçu au passage la magnifique sucette qui était tatouée à l’intérieur de sa cuisse. Elle, elle était arrivée lors d’une soirée plus qu’arrosée. Le lendemain, il s’était réveillé nu, et visiblement après une nuit intense en sexe, et avec une douleur lancinante à l’intérieur de la cuisse. De là à savoir par quel truchement intellectuel il était passé pour en arriver à cette conclusion, c’était une question qui demeurerait sans réponse. Toujours est-il que la sucette appétissante et luisante de salive, à moins que les sucettes ne luisent d’elles-mêmes était à présent gravée dans sa cuisse. Il se rendit dans les douches, appuya sur le bouton le plus proche de lui, frissonna en se prenant le jet d’eau glacée, et se doucha rapidement. Six minutes plus tard, il était à peu près sec, avec une serviette nouée autour de la tailler, et fouillait dans son sac merveilleusement rangé pour récupérer ses affaires de rechange. Il saisit une gourmette, et la regarda avec un petit sourire triste, avec l’étrange pensée qu’il aurait apprécié ce moment.
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