Le forum est actuellement en construction, les inscriptions ne sont pour le moment pas permises alors revenez nous rendre visite plus tard! Merci d'avoir visité notre forum et à très bientôt sur Sweet!
Sweet Cream School
Le forum est actuellement en construction, les inscriptions ne sont pour le moment pas permises alors revenez nous rendre visite plus tard! Merci d'avoir visité notre forum et à très bientôt sur Sweet!
Sweet Cream School
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Feuille de personnage Profession de votre personnage: Etudiant et bosse à droite à gauche Amoureux et en couple avec...: son piano ? Caractère (résumé):
Sujet: L'abus d'alcool est mauvais pour la santé, ça tombe bien je ne bois pas (Issei) Sam 6 Nov - 8:58
(désolée c'est court et pas top par rapport à d'habitude mais j'ai eu le moral plombé au moment de la rédaction, je ferais mieux après normalement)
Vendredi soir. Le début du weekend pour certains, pour d’autre un jour maudit qui donnait envie de martyriser l’éducation nationale et les crétins qui avaient décrété de faire cours le samedi matin. A ces idiots qui vous sautaient dessus tout joyeux en hurlant « c’est le weekend », on répondait par un regard noir, à la limite du glacé avec ce grand sourire peu rassurant. « Pas pour moi » avait-on envie de répliquer d’une voix d’outre tombe, promesse d’une mort certaine pour le pauvre innocent qui avait eu l’audace de prononcer les mots de trop. Dans notre malheur on se satisfaisait du regard gêné que prenait l’importun ne sachant plus où se mettre, et de ses tentatives désespérées pour essayer de se faire pardonner.
Lies était en weekend, mais il travaillait. Donc il entrait dans la seconde catégorie, celle de ces gens à ne pas déranger. Parfois les vendredi il finissait plus tôt, et dans ces cas là il ne rentrait pas directement chez lui mais se rendait au bar non loin de son école pour travailler un peu et se détendre les deux jours suivants. En général il s’y rendait seul, comme aujourd’hui. Installé à sa place habituelle, près de la fenêtre, un stylos en main et l’autre retenant sa tête, il était plongé dans ses cours, ignorant les gens autour de lui. Le jeune homme était un habitué des lieux. A vrai dire il connaissait la plupart des commerçants des environs, pas étonnant venant de lui. Comment un élève en école de commerce pourrait ne pas connaître les gens avec qui ils négocient quasi tous les jours ?
Une mèche d’un noir de geais tombait sur ses yeux, lui bouchant la vue, cachant la pupille brune et ne laissant voir que celle d’un bleu cobalt à glacer le sang de celui qui viendrait le déranger. Lies détestait être interrompu dans ses tâches, c’était une chose qui le mettait passablement de mauvaise humeur. Pire que ça même. Étant un homme acharné des choses bien faites et un brin perfectionniste, une fois qu’il était lancé il ne fallait plus lui parler. On posait sagement ses fesses et on attendait ou on repassait plus tard. Seul le serveur osa demander en souriant :
-Je te rapporte un café Lies ?
Le concerné leva la tête vers l’homme, un peu à l’ouest parce que son esprit était connecté à son cours de gestion et pas vraiment à la réalité du moment.
-Ah oui merci. Un vrai café.
Inutile de dire que le café anglais est détestable. Tout comme leur cuisine. Alors à chaque fois il taquinait le patron, un anglais pur souche, sur le jus de chaussette qu’il osait appeler café. Pour la peine il avait dû se munir du vrai café, le seul liquide noir servit par les français, puisque le client exigent était lui même français. Le jeune homme s’étira sur sa chaise, sentant ses articulation craquer sous le coup du tassement et du manque d’activité. Il était tout courbaturé pour la peine. Un regard au dehors le conforta dans son choix de passer un moment ici. Il pleuvait. Le ciel était déjà bien gris lorsqu’il avait quitté les cours, mais maintenant les nuages gorgés d’eau déversait sur la ville des litres de pluie glacée. Ce qu’il pouvait détester ce temps, le froid, la pluie, pourtant il aimait l’hiver. Du moment qu’il pouvait le voir depuis une vitre d’une pièce chauffée.
-Et voilà, je te mets ça sur ta note. -Merci.
La boisson chaude le revigora un instant. Une petite pause s’imposait. L’étudiant daigna enfin accorder un regard à la pièce. Ce bar il y venait souvent, mais restait toujours dans la partie « saloon » même si il connaissait l’existence des autres pièces. Mais il n’allait jamais danser ici, il préférait les boîtes de nuit même si ses sorties et ce lieu étaient rares. Quand aux chambres, il n’y avait jamais mis un pied. Et ce n’était certainement pas dans un endroit pareil qu’il voulait passer sa première nuit avec … quelqu’un. Contrairement à bon nombre des gens de son âge, Lies était vierge de toute relation trop poussée. Oui il avait eu des petites amies mais cela n’avait jamais été très concluant. Par sa faute. Il avait toujours repoussé les avances qu’on lui faisait. Non par parce qu’il était « coincé » comme on s’amusait à le croire, mais pour des raisons autrement plus profondes. De toute façon il n’avait même pas à penser à cela puisqu’à l’heure actuelle il travaillait.
En cette heure le bar était encore peu fréquenté. Quelques étudiants qui discutaient de leur projet du weekend autour d’un verre, les habitués du comptoir qui riaient, un homme planqué derrière son journal, peu de femme. La véritable animation commençait à la tombée de la nuit, quand la sensation d’intimité provoqué par la pénombre et l’ambiance particulière des gens de la nuit prenait le dessus et s’insinuait peu à peu chez la clientèle. Lies ferait en sorte d’être partit avant, même si il n’avait pas de parapluie. En soirée, impossible de bosser comme il fallait. Entre les fou rire, les parties de billard, et les audacieux venant chercher un partenaire d’un soir. Le jeune homme soupira puis replongea dans ses cours. Mais l’envie de réviser lui était passée, il voulait dessiner à présent. Et ce fut tout naturellement, sans même s’en rendre compte que sa main tenant le stylos se mit à courir sur la feuille. Des traits ne faisant penser à rien qui peu à peu se précisèrent, donnant naissance à un œil. Puis vint l’expression donné par l’artiste, le regard profond, sombre, pénétrant, dur et triste à la fois. Arrogant. Un regard qui n’était pas le sien. Pourquoi avait-il dessiné cela ? Nouveau soupir. Le jeune homme secoua la tête, reprit son livre et se força à un peu de bonne volonté. Encore une petite heure et il rentrerait chez lui.
Issei Ogai
Messages : 37 Date d'inscription : 18/10/2010
Feuille de personnage Profession de votre personnage: Prof Amoureux et en couple avec...: Nobody Caractère (résumé):
Sujet: Re: L'abus d'alcool est mauvais pour la santé, ça tombe bien je ne bois pas (Issei) Sam 6 Nov - 10:07
[ Je compatis et t'inquietes ca me va. T'écris plutôt bien, c'est agréable à lire ^^. Moi aussi , j'essairais de faire mieux la prochaine fois '_']
Vendredi fin de semaine donc début de weekend donc début des sorties à outrance. C'est l'opération que font la plupart des étudiants qu'il m'arrive de croiser, que cela soit en cours, qu'autour d'un verre. J'avoue que , pour ce weekend ci, ce n'était pas les sorties qui me faisaient avoir une petite étincelle de joie, dans les yeux. C'était plutôt la perspective de la prochaine course sauvage à moto, en ville. Casse cou ? Sûrement que je l'étais. Pourtant à voir ma tronche, on ne le pense pas vraiment. On pense surtout avoir à faire au type dragueur. J'avoue que je ne suis pas contre quelques flirts mais c'est comme l'alcool, il faut savoir de temps en temps faire des pauses. De toute manière, même un dragueur a des activités classées hors drague. La mienne consistait à participir à des courses de vitesse. Voyez vous, j'aimais flirter avec le danger, la mort. Ca me procurait des sensations presqu'équivalente à l'orgasme. J'étais peut être un con. Certains diraient qu'étant en bonne santé, quel besoin avais je de la foutre en l'air alors que d'autres sont malades à crever? Je ne suis pas psychologue alors je ne me risquerais pas à répondre. Est ce que je vous demande moi pourquoi certains fument alors qu'ils savent les dangers de la clope? Est ce que je les juge? Non étant moi meme aussi fumeur, je serais bien dans la merde pour le faire.
Toujours est il qu' à la fin des cours, après avoir demandé à mes élèves de réviser la recette du fondant au chocolat, je filais droit au bar. Je ne prendrais pas l'alcool. J'étais peut être con à rouler vite mais pas au point de rouler en ayant bu. La plupart de mes potes le font. C'est con parce que ca embrouille les sens. Je poussais la porte du bar qui poussa un grincement, comme une plainte. Je saluais quelques potes que je connaissais ainsi que certains coureurs déjà prêts pour le grand frisson. Il manquait plus que l'heure de celui ci arrive. Je m'installais au comptoir, sur un tabouret. J'allumais une clope et un de mes potes commença à discuter de la course. Il me demanda des nouvelles de Laetitia. Laetitia était le prénom de ma bécanne. Me demandez pourquoi elle portait un nom. Je sais juste que le jour de son bapteme, j'avais bu quelques verres de trop. Il y a une chose que l'on doit savoir sur moi. Je cachais mon attirance masculine surtout en ville. J'emmerdais ainsi mon cadet. J'avais parfois l'impression qu'il était attiré par moi. Mais cette impression ne dure pas tre longtemps. Vetu d'une veste en cuire, d'un tee shirt blanc et d'un jean, je portais des tennis. Mon pote me fit remarquer que j'aurais pu m'habiller moins décontracter surtout qu'il y avait de la meuf à draguer. J'haussais des épaules en lui disant que seul la course m'intéressait. Mon pote en fut dépité. Il me largua la comme si je venais de refuser un tableau de léornard de Vinci pour prendre une bouteille de coca. Le barman me connaissait. Il ricanna;
« T'es un gars étrange , Issei. Préférer ta Laetitia aux corps..Tu sais que Kristia est passée par Ici pour te faire la peau? »
« Kristia, c'était qui celle la? »
« La poupée barbie qui portait du Nina Richy.Je pensais que tu la garderais plus longtemps. J'ai perdu du fric a cause de toi ».
Je levais les yeux au ciel, complèment blasé. Pourquoi fallait il qu'il parie toujours sur moi? Je suis pas le seul mec dans la ville;
« Au lieu de jouer a ton sgnarelle, peux tu me servir un café bien fort. Et pas de la lavasse que tu réserves aux clients qui ont une sale tête. »
Le barman ne put s'empêcher de sourire en coin. Moins de deux secondes plus tard, j'avais mon café, ma clope, que demande le peuple? Je mis deux morceaux de sucre et je tournais la cuilliere dans le sens inverse des aiguilles d'une montre. Le barman s'accouda en face de moi;
« Tu fais toujours ça. Je me suis toujours posé la question du pourquoi. » Comme d'habitude, je lui répondais qu'il le saurait peut etre un jour, peut etre jamais. Soupirant le barman me quitta et ce fut la que j'avisais un autre buveur de café. C'était un type plutot pas mal foutu. Il avait un oeil étrange. Je me tournais vers lui mais sans passer en mode drague, comme je l'ai dit plus haut, j'étais plus dans la course futur que dans le flirt.
« Il doit bien t'apprécier. Il ne t'a pas servi , sa lavasse. Je me suis fait avoir la premiere fois. »
Dis je en ayant une lueur de malice dans les yeux puis je lui demandais.
« T'es un coureur ou simplement un spectateur? »
Il faut comprendre aussi une chose. Les courses de moto ont de plus d'intéret si on a des spectateurs pour nous voir faire les cons. Je tirais sur ma clope et lassais la fumée rejoindre le plafond pour disparaître au fur et a mesure de son escalade.
« Je m'appelle Issei et toi? »
J'espérais bien ne pas me faire envoyer sur les roses parce que cela arrivait. J'étais de bonne humeur à cause de la course prochaine alors je n'avais guère envie qu'on me gâche mon humeur.
Lies Milos
Messages : 38 Date d'inscription : 29/08/2010
Feuille de personnage Profession de votre personnage: Etudiant et bosse à droite à gauche Amoureux et en couple avec...: son piano ? Caractère (résumé):
Sujet: Re: L'abus d'alcool est mauvais pour la santé, ça tombe bien je ne bois pas (Issei) Sam 6 Nov - 13:09
(voilà c'est un peu mieux xD)
La porte s'était ouverte, laissant entendre son tintement habituel, mais aussi le son de la pluie se répercutant sur le trottoir. Ce genre de son qu'on pouvait écouter à l'infini parce qu'il ne faisait penser à rien sinon le vide. Ce vide auquel il aspirait depuis bien longtemps et qui n'était pas pour maintenant hélas. Lies retourna bien vite à ses occupations, même si l'envie de faire autre chose était toujours présente. Difficile dans ces conditions de rester concentré. Alors il laissait trainer ses oreilles tout en faisant mine de travailler. C'était ainsi qu'on était au courant des rumeurs de la ville, chose pratique pour quelqu'un comme lui. Comment démolir une réputation sans être au courant de tout ? Là où il fallait se montrer habile, et où tout le monde ne l'était pas, était dans l'art de tout savoir sur tout le monde, sans ne rien laisser filtrer sur soi. Un principe appliqué à la lettre par le jeune homme. Et cela commençait surtout par l'art de bien choisir ses amis. Dans son cas il n'en avait que deux, les autres figurant au stade de connaissances plus ou moins utiles. Il ne s'était pas rendu compte qu'on lui parlait, et il lui fallut un moment pour le comprendre. Un homme s'était penché vers lui, sortant une remarque sur le café. Pourquoi lui parlait-il ? Ils ne se connaissaient pas. L'étudiant leva la tête, chassant la mèche noire et planta ses yeux vairons dans ceux de son interlocuteur. Lui les avait noisettes, un brun clair assez neutre sans être agressif. Une couleur plutôt belle, mais un regard qui n'était pas celui que le jeune homme avait en tête. Des cheveux aux teintes violines nuancées par la lumière du bar, un visage dur, aux traits réguliers sans être trop efféminé. Un beau visage comme on dirait. Mais il ne s'attarda pas davantage sur le détail de son interlocuteur. Premièrement parce que cela pouvait être mal interprété. Deuxièmement parce que cela lui donnait envie de dessiner. Ce rapide coup d'œil n'avait pas duré longtemps, juste assez pour avoir une idée vague de la personne en face. Lies se reprit, affichant son habituel sourire, tête légèrement inclinée sur le côté avant qu'elle n'aille rejoindre sa main. La même posture qu'au début. Il coula un regard en coin au serveur et au patron derrière son comptoir.
-Il n'a plutôt pas intérêt à me servir son jus de chaussette. Ce ne serait pas très ... avisé de sa part. Cedrik me connait depuis assez longtemps pour savoir ce qu'il convient de me servir ou non. Il haussa la voix histoire que le gérant l'entende. Parce que c'est connu que le café anglais est imbuvable. -Tais-toi donc insolent ! Ce sont les français qui sont trop difficiles ! -Il y a difficile et il y a le minimum demandé. En l'occurrence ton café est exécrable. -Ts, sale gosse, marmonna le dénommé Cedrik.
Lies sourit de plus belle. Il aimait l'embêter en lui envoyant quelques piques. C'était un jeu. Mais pour le nombre de service qu'il lui rendait, le patron pouvait au moins lui servir quelque chose de buvable.
Puis vint une autre question : coureur ou spectateur ? De quoi parlait-il ? Une nouvelle fois il scruta le bar et prêta l'oreille aux conversations. Tous ne parlaient que de cela, certains excités, d'autres en professionnels prenaient déjà les paris. Une course de moto.
-En réalité je n'étais même pas au courant qu'il y en avait une. Je ne suis ni coureur, ni spectateur. Et je n'ai pas souvenir d'avoir déjà assisté à ce genre de démonstration.
A vrai dire la moto ce n'était pas vraiment son truc. Trop violent peut être. Pourtant il aurait eu l'air pas mal sur un engin de cette sorte. Quoiqu'on imaginait difficilement ce poids plume faire la course. Et pourtant il en aurait cloué sur place plus d'un par le nombre impressionnant de sport qu'il avait pratiqué, et auxquels il s'essayait encore de temps à autre. Rien de comparable me direz-vous. Cependant Lies avait encore le souvenir de ses visages déconfis alors qu'il voltigeait sur le dos d'un cheval lancé au galop. Mais c'était il y a longtemps. Contrairement à ce qu'il pensait, l'interrogatoire n'était pas terminé. Et à la dernière question, l'homme aux yeux vairons fixa à nouveau son interlocuteur. Il aurait très bien pu l'envoyer promener, mais non. Parce qu'il ne travaillait plus et par conséquent n'avait pas de raison de le faire. Son prénom ? Aucune hésitation tandis qu'il répondait avec le sourire :
-Lies.
Cet Issei, comme il se nommait, était du genre direct. Pas de "vous", et aborder un inconnu comme ça, vraiment. Lui ne l'aurait pas fait. En même temps, lui n'abordait jamais personne. De même qu'il ne posait jamais de question et ne donnait pas plus d'informations que ce qui était demandé. Mais avec le peu qu'il avait dis, l'autre homme pouvait déjà se douter qu'il n'avait pas à faire à quelqu'un totalement innocent. Pas dans le sens sexuel s'entend, cela était une autre histoire. Mais simplement que l'étudiant n'était pas quelqu'un de confiance. En même temps, avec un prénom pareil ... Qui n'était pas le vrai, mais à quoi bon se mettre à nu devant des inconnus croisés et recroisés ?
Lies rangea ses affaires et acheva son café. Il ne pouvait pas rester ainsi, la politesse le lui ordonnait. Aussi demanda t-il, toujours aussi calmement, indifférent à l'excitation générale :
-Et vous, coureur ou spectateur ?
Le "vous" imposant la frontière qu'il n'autorisait pas à dépasser. Et en même temps une attaque. Sous entendu que lui n'était pas aussi familier avec les inconnus, et qu'il ne permettait pas ce comportement de la part des autres. Une voix froide malgré son sourire. Le tout avec subtilité et bienséance.
On s'agita non loin d'eux, et l'étudiant détourna la tête, lâchant le regard d'Issei pour voir quelle était la raison de ce grabuge. Deux hommes se disputaient, dépassant très largement le seuil de tolérance sonore. La dispute finit par déraper, quelques coups partirent jusqu'à ce que Cedrik ne les mette à la porte, sous la pluie. Juste avant de s'approcher de la table où se tenait Lies et de demander, son torchon à la main, astiquant un verre :
-Dis voir la vipère, ça te dis de te faire de l'argent ? -Pourquoi tu pose la question ? répliqua l'étudiant en le fixant. Bien entendu que ça l'intéressait. -Avec la course de ce soir on va avoir du monde. Tu fais le service ? -J'accepte d'être payé au minimum à condition que tu me fasse une ristourne sur le café. -Ts, t'fais chier tu le sais ça ? -Je sais.
Nouveau sourire exaspérant. Le patron hocha la tête, signe que oui il acceptait et s'en retourna à son comptoir. Lies, ravi de cette opportunité, retourna donc à son interlocuteur du moment.
-Si vous êtes effectivement coureur et que vous l'emportez, je vous offrirais la tournée, aux frais du patron.
Non ce n'était pas du tout de la drague, juste un moyen d'exaspérer plus encore Cedrik.
Issei Ogai
Messages : 37 Date d'inscription : 18/10/2010
Feuille de personnage Profession de votre personnage: Prof Amoureux et en couple avec...: Nobody Caractère (résumé):
Sujet: Re: L'abus d'alcool est mauvais pour la santé, ça tombe bien je ne bois pas (Issei) Ven 12 Nov - 13:07
Le temps était d'un gris sale, ennuyeux. Il pleuvait doucement tandis que mon cours allait en s'égrenant au fil des heures. J'avais décidé dans un élan de pure sadisme de leur laisser croire qu'il n'y aurait rien de pervers dans mes cours. Je voulais simplement tester leur réaction aussi m'étais je mis dans la peau , d'un mec pète sec, comme on dit. J'avais rencontré le professeur Kalte aussi décidai je de le copier un peu juste pour voir comment ils se conduiraient. Je ne fus pas déçu du résultat mes chers élèves étaient partis en mode de flirt afin de dégeler le garçon que j'étais. Ils avaient été ô combien déçu d'apprendre que je n'étais pas de leur bord. Il est vrai que je me faisais alors passer pour hétérosexuel. Lorsqu'on me demandait pourquoi j'étais venu au sein de cet établissement, je répondais d'un ton affable que j'étais venu simplement par inquietude pour mon cadet. Tss balivernes..Comme si je pouvais m'inquieter pour ma marionnette de frere. Il n'était qu'un pantin dont les émotions étaient aussi éloquantes qu'un gateau raté. Drole de comparaison non? Mais c'était ainsi. Il était vide et pourtant c'était mon cadet. Il était mon reflet exact de ma jeunesse. Ca m'insupportait. Il me sembla l'avoir croisé à ma sortie de classe aussi mis je les voiles. Non pas par crainte mais parce que je voulais le laisser un peu mariner. Il ne croirait pas que je sois venu en ces lieux. Il allait cogiter, chercher mon ombre. Laissons donc un peu croire que je ne suis qu'une illusion, que je me trouve encore la bas chez nos géniteurs.
Pour le moment, je décidais de partir en ville. Un petit cappucino ne serait pas de refus. Surtout que j'étais préoccupais par une seule chose : la course de ce soir. On me traitera d'insensible, d'être cruel , qu'est ce que je m'en tape. Je ne suis pas plus cruel que les autres. On me traitera aussi d'être volage. Ca c'est fort possible mais comme je l'ai déjà dit pour ma défense, il y a toujour un moment pour la drague sinon j'aurais bien volontiers draguer Cedrik, le barman. Il était pas mal et puis il avait l'air d'avoir une sacré expérience côté sexualité. Le hic c'est qu'il aurait fallu détruire mon image de mec hétérosexuel et ce bar était encore le seul endroit où j'avais la paix. Quoique avec les bimbo, les sirenes , c'était pas garanti a 100%. J'ai commis l'erreur de sortir avec une nana sans cervelle , ca était cauchemardesque pour mon mental. Un peu plus et j'aurais fini par tuer quelqu'un tellement je ne supportais plus ses conversations insipides.
Je commandais à notre bon vieux barman, un bon petit café lui faisant remarquer de pas me servir son jus de chaussettes. Cédrik avait ses tetes. Si vous étiez pas mignon ou avec une paire de gros seins, en guise de poitrine, c'était la lavasse assurée. Si vous étiez mignon mais que vous aviez eu le malheur de vous foutre de sa gueule, c'était pas la lavasse qu'il vous servait mais plutot un café fait avec l'eau des toilettes. Du moins, ca j'en aurais mis ma main à couper meme si je ne l'avais jamais vu faire.
« Encore un qui se fait pas avoir par toi, Cédrik, t'es plus aussi bon renard qu'avant »
« Qu'est ce que tu déblateres Issei? Tu veux que je te raconte comment j'ai eu les gars de l'hygiène hein? Tu veux de la ruse, je vais t'en donner »
le plus drole était de titiller Cédrik surtout en lui rappelant que les années passaient. C'était un brave gars mine de rien. Mais rapidemnt le sujet de Cédrik me lassa un peu. Je parlais donc à mon voisin de table ou plutot de comptoir de la prochaine course. Je fus un peu déçu de voir qu'il n'y avait pas d'intéret. La conversation allait tomber a plat.
« Issei, si tu gagnes ce soir, je te laisse sortir avec ma soeur ou alors on te fera essayer les gars. Marre que tu sois hétéro avec une gueule comme la tienne »
entendis je. Je reconnus Lazarus, un coureur tricheur. Ce dernier n'arretait pas de faire des coups bas. C'était un salaud comme on dit. Je le soupçonnais de vouloir me faire passer dans son lit. Je levais un regard completement ennuyé vers lui.
« Si tu baises comme tu conduis, Laz, autant se faire un manche a balais, on en retirera plu de plaisir »
Ma boutade fut acclamée par un éclat de rire général sauf par l'intéressé évidemment. Quand une grande gueule comme Laz se manifeste le tout et de lui montrer qu'on a une plus grande gueule que lui.
Pendant ce temps mon voisin de table se présenta. Lies ca voulait dire mensonge en anglais. Je doutais de son identité. C'était surement un pseudonyme. En tout cas, ca inspirait la méfiance. J'allais demandé à mon voisin de table, son vrai nom quand Laz rammena sa grande gueule.
« M'en fous Issei, je paris que Lies sera ravi de me voir dans son pieu »
Je lançais un regard à l'intéressé qui disait tas fini de sortir des conneries qui m'intéresse pas du tout.
« A ton avis? »
demandai je au lieu de répondre à sa question pour savoir si j'étais coureur ou spectateur. Une bagarre éclata/ Je regardais la scene. Cédrik les mit dehors. J'aimais bien ce coté la chez lui. Il savait quoi faire des emmerdeurs. Il cherchait meme pas a discuter avec eux. Et puis on arrivait toujours à le charrier. J'écoutais avec amusement l'échange entre Lies et le patron. Je découvrais un petit point commun avec moi : faire chier Cédrik. Je ne pus m'empecher de lancer un regard complice à Lies quand il m'annonça m'offir une tournée générale si je gagnais. Juste pour emmerder un peu plus ce bon vieux Cédrik, je renchissais :
« Une seule tournée générale? Je dirais au moins deux, déjà qu'il m en doit une qu'il m' a refusé pour mon anniversaire »
« eh oh issei qui a dit que je faisais dans la charité? Si je commence à offrir des tournées générales pour feter des trucs, tu vas me trouver des occassions tout le temps. Tiens je me rappelle une fois ou tu as voulu que je t'offre une tournée générale simplement pour fêter ta non contravation pour moto mal garée. »
« Cédrik? Faudra pas oublier de nous en faire une pour Noël. »
« Va te faire mette Issei. Je crois au pere Noel »
« Dommage, j'aurai bien voulu te voir déguisé en pere noel »
Les yeux plein de malice, je regardais Lies.
« L'année derniere, j'avais réussi à lui faire mettre des cornes de Rennes, un nez rouge et a faire qu'il se promene juste vétu d'un manteau rouge dans toute la ville en chantant il est né le divin enfant. Je lui avais fait croire que Kathia, une de mes amis, trouverait ca tres sexy ».
On entendit alors Cédrik marmonner un truc incompréhensible dans sa barbe. Heureument que j'avais mon capuccino depuis un moment sinon j'aurais eu le droit à de la rinssure parfumée au carnard WC.
Lies Milos
Messages : 38 Date d'inscription : 29/08/2010
Feuille de personnage Profession de votre personnage: Etudiant et bosse à droite à gauche Amoureux et en couple avec...: son piano ? Caractère (résumé):
Sujet: Re: L'abus d'alcool est mauvais pour la santé, ça tombe bien je ne bois pas (Issei) Dim 14 Nov - 15:22
L'homme était entré sans mal dans le jeu, acceptant la tournée générale si il gagnait aux frais du patron. Cedrik n'était pas de cet avis, mais qui s'en souciait ? Lies se leva donc, s'étirant de tout son long. Il retira le manteau noir le couvrant jusqu'ici, il portait encore la tenue règlementaire de l'école. Autrement dit le costume cravate.
-Je peux aller me changer dans les vestiaires Cedrik ? -Oui vas y.
L'étudiant s'y dirigea, son sur l'épaule, le manteau soigneusement plié sur son bras. La porte fermée à clé, il se changea sans trop se pressé, méfiant cependant. Lies était pudique, très pudique même. Il ne se montrait jamais, sauf en de rares exceptions. Notamment lorsqu'il pratiquait encore la voltige, mais là c'était différent. Quand il s'agissait de se dévoiler sans aucune raison valable -et les cours de sport entraient dans cette catégorie- même tout l'or du monde n'aurait pas suffit à lui faire ouvrir un bouton de chemise. Pourquoi cette pudeur ? On aurait dit une vierge effarouchée, c'était presque ça. Les grands dramatiques auraient hurlé au viol ou l'abus sexuel, mais non pas le moins du monde. Lies n'avait jamais subi le moindre sévisse. Ce trouble était bien plus profond. Purement psychologique.
Lies, mensonges, sa vie n'était que mensonge, à commencer par son prénom. Il s'appelait Matthew, et il était français.Mais Matt hew était mort un sinistre soir d'août, en Provence, quand le feu consuma les champs de lavandes et la vie de ceux qui l'avaient élevé. On lui avait interdit de rejoindre ceux qu'il avait aimé. Alors pourquoi devait-il rester en vie ? La question avait été tournée et retournée jusqu'à ce qu'il trouve la réponse. Il était resté pour sa grand-mère. Parce qu'elle avait déjà vu sa fille partir avant elle, mieux valait lui épargner la douleur de perdre également son petit-fils. Mais Matthew ne pouvait pas resté lui, alors Lies l'avait remplacé. Parce que cette vie n'était qu'un mensonge. Il ne vivait pas, il faisait simplement semblant. Seulement il y avait des situations dans lesquelles on ne pouvait pas mentir. L'amour. On ne peut pas mentir à la personne qu'on aime. Ce problème avait été réglé par l'étudiant. Il ne laissait personne l'approcher plus que de raison, il détruisait systématiquement chaque lien que l'on tentait de nouer avec lui. Avec patience, professionnalisme. Anéantir chaque bribe de lien, les tuer pour ne pas faire de mal. Après il y avait le sexe. Cela il ne pouvait pas simuler. Le corps était un traitre, il l'avait toujours été. Dans ces moments de faiblesses l'homme devenait le pire des animaux. Son esprit se perdait au profit de la pure envie bestiale. Aucune maitrise là dessus. Et puis il fallait se dévoiler entièrement à l'autre, s'abandonner, lui faire confiance. Hors de question ! Parce qu'à cet instant ce n'était plus Lies qui était face à cet autre, mais Matthew. Il était lui, vraiment, sans faux semblants. Lui et tout ce que cela comprenait. Il refusait de donner ceci. A personne. Jamais.
Les vêtements obligatoires de son école furent remplacés par une tenue plus simple et décontractée. Un jean noir qu'il aurait voulu moins moulant, retenu par une ceinture tout ce qu'il y avait de plus simple. Chemise blanche à manche longue vu la saison. Pas besoin du pull pour travailler, il aurait trop chaud. Cravate noire négligemment nouée à son cou. Les piercings reprirent leur place à l'oreille droite, discrets, dissimulés par de longs cheveux d'un noir de geais. On pouvait croire qu'il les portait courts, car la plupart du temps ils étaient noués et laissés dans son vêtement de sorte qu'on ne voyait leur réelle longueur que lorsqu'il les détachait ou les laissait à l'air libre. Comme ce soir. Un simple élastique pour qu'ils ne le gêne pas, ils tombaient en bas du dos, caressant les flancs de l'étudiant. L'éternelle mèche agaçante qui lui bouchait sans cesse la vue fut ramenée en arrière, laissant voir les yeux vairons du jeune homme. Un brun, doux, apaisant, moucheté de vert. Et un bleu électrique, transperçant, froid.
Il sortit du vestiaire où il avait laissé ses affaires. Oh il ne craignait pas le vol, mais à part des bouquins de comptabilité et gestion on ne risquait pas de lui prendre grand chose. Fin prêt pour le service, il alla au bar, y prit un plateau et commença à se rendre auprès des clients pour prendre les commandes. Travailler vite et bien. Lies arriva au comptoir avec ses commandes qu'il donna au barman. Puis il fixa un moment Issei avant de lui parler :
-Vous voulez-boire quelque chose avant que la course ne commence ? Je le ferais moi même. -Ah ! Attention alors, si c'est la vipère qui prépare il va te rendre malade ! railla Cedrik.
Il n'avait pas tout suivis à ce qui s'était dit, mais un homme avait parlé de le mettre dans son lit. Lies ne lui avait pas répondu dans l'immédiat, mais la réponse fusa. Nette, glaciale, tranchante, accompagnée de ce regard qui n'appartenait qu'à lui, mi arrogant mi dédaigneux. Ces regards qui vous refroidissent une ardeur.
-Je ne vois pas l'intérêt de visiter le lit d'un parfait inconnu. Si vous croyez qu'un homme aussi banal vaut le détour détrompez-vous. Je ne suis pas de ces minettes qui ronronnent parce qu'un gros matou aura miaulé plus fort qu'un autre alors que son pelage laisse à désirer. Je préfère de loin ceux au pelage lustré et soyeux dont le feulement sauvage fait vibrer le cœur.
Il sourit et s'éloigna apporter ses commandes. Cedrik ricanait, allumant une cigarette avant d'en souffler la fumée vers le plafond.
-Faut pas s'attaquer à cette vipère. Il ne laisse personne l'approcher. Faut le voir le soir, quand j'ai des chauds lapins qui veulent lui mettre la main aux fesses, il esquive tout. Comme si il avait une pancarte "pas toucher" autour du cou. Ça vaut pour les hommes et les femmes.
Il rit encore tandis que le serveur revenait et prépara diverses commandes, le barman étant parti faire un tour dans les réserves. Le temps défila rapidement jusqu'à l'heure de la course. Par chance la pluie s'était arrêtée, laissant le sol détrempé et glissant. Le bar se vida bien vite, tout le monde se ruant dehors pour avoir une bonne place et encourager son coureur favoris. Lies ne dérogea pas à la règle, même si il n'avait personne à encourager. Il opta pour une place donnant sur la ligne d'arrivée et la dernière ligne droite juste avant de la franchir. Son manteau sur le dos parce qu'il faisait froid mine de rien, il grimpa l'escalier de secours et s'installa sur une marche, les jambes pendantes dans le vide côté rambarde, tête posée sur ses bras, eux même reposant sur une barre de fer. Ainsi il pourrait profiter du spectacle sans trop se mouiller. Le vent glacé s'engouffrant sous son manteau le fit frissonner. Une course de moto, il n'en avait jamais vu. Espérons que le sol mouillé ne provoquerait pas d'accident grave. Ce genre de désastre aurait fortement compromis la soirée qui s'annonçait relativement bonne. Entendre par là qu'il se ferait de l'argent.
Issei Ogai
Messages : 37 Date d'inscription : 18/10/2010
Feuille de personnage Profession de votre personnage: Prof Amoureux et en couple avec...: Nobody Caractère (résumé):
Sujet: Re: L'abus d'alcool est mauvais pour la santé, ça tombe bien je ne bois pas (Issei) Ven 19 Nov - 9:57
Je dois dire que la conversation était intéressante. C'était pas un jeu de la drague mais Lies avait le mérite d'incarner une intrigue à lui tout seul. Je me sentais dans la peau de sherlok Homes. J'avais envie d'en savoir un peu plus sur lui. Meme si Lies le dissimulait, il y avait quelque chose de briser en lui. Quelque chose semblait le tracasser mais quoi? Ma curiosité me poussa alors à m'entretenir avec Cédrik tandis que Lies était parti se changer aux vestiaires.
« Lies , c'est un type intéressant, Cédrik,, parle moi un petit peu de lui »
« Eh bien, c'est un type à sale caractère. Il ne parle pas beaucoup, il n'a pas de petit ami connu et je pense meme qu'il est hermétique au sexe... »
« Je parles pas vraiment de ca , Cédrik , ce qui m'intéresse , c'est autre chose..Son vrai prénom par exemple. »
« Ah t'as capté que c'était..; »
« Cédrik, je suis peut etre un idiot de dragueur coureur de moto mais je ne suis pas completement con. »
« Ben écoute, il... »
« Oh laisse, je préfère l'apprendre par moi meme de sa bouche. »
Cédrik ricanna. Il savait bien pourquoi j'avais renoncé. Il savait bien que j'avais eu l'impression de redevenir ce que mon père aurait voulu que je devienne. Je n'avais pas envie d'être cataloguer comme un sale fouineur irrespectueux de la vie des gens. Les gens avaient leur histoire et ça les regardait. Je dois dire aussi que cela ne m'aurait pas plus qu'on fouine dans ma vie. J'avais rien a cacher de gravissime aux yeux de la loi mais tout de meme. Je détestais les charognards alors pourquoi j'en deviendrais un? Ca serait completement absurde. J'avais vu ma mère et mon père se conduire de la sorte pour extorquer un contrat a des gens honnetes , avantageux pour mes parents mais pas pour les patrons rachetés. J'avais aussi mes parents mettre à la porte de pauvres types simplement parce qu'ils avaient fait une erreur de jeunesse , sans payer leur gage. Mes parents étaient des salauds.
Cédrik me considèra un moment du regard. J'étais un client pas comme les autres. Les autres c'étaient des pauvres, des familles modestes gagnant leur croute a la sueur de leur front. Moi j'étais un richou, un héritier qui en avait plein les poches. Pourtant, je vivais comme les autres. Je n'avais pas la tete enflée.
« T'es zarb comme type »
Me dit Cédrik. J'eu un sourire complice avec lui. Avec ma fortune, j'aurais pu allé prendre un verre al Vino Di Dio, un bar ultra moderne, situé près de la sweet, super raffiné et pourtant j'avais choisi le bar de Cédrik. Pourquoi? Parce que Cédrik avec son bar quelque crasseux et les autres buveurs coueurs de moto, c'était une seconde famille. C'était meme une famille chaleureuse différente de ma famille génétique.
On vient tous avec notre passé, nos envies, nos reves et nos reves brisés mais on se sent à l'aise ici. Si quelqu'un renverse un verre, on ne le regarde pas d'un air méprisant, on se contente de rire amicalment de taquiner gentiment puis on essuit. Ici, il n'y pas le silence entrecoupé par le bruit des couverts. Il y a les rires, la musique, les conversations portant sur les seins de la Margot et de son chat, sur la futur course qui allait avoir lieu, sur qui allait gagner au poker et le gage à trouver pour le perdant de la course et du poker. En attendant que Lies revienne, pour m'occuper, je m'approchais du piano du bar. Je défis mes boutons de manchettes , remonta mes manches puis zouh la musiqu du piano se fit entendre. C'était drôle d'entendre la flute enchantée de Mozart servir de bruit de fond aux conversations. Certains c'étaient tus, ravis d'entendre le piano faire entendre sa voix de soprano.
Je jouais tout le temps de continuer ma rencontre avec Mozart. Lies revint des vestiaires au moment je faisais entendre la derniere note. Régler comme du papier a musique , ce Lies. Je retournais au comptoir.
« Je veux bien quelque chose de rafraichissant mais sans alcool »
« Eh Issei, tu joues les pieds tendres? Bois un coup mon vieux.. »
J'ignorais la boutade de ce bon vieux Phil. Il était déjà rond comme pas possible. Mais qui lui en aurait voulu? Phil a 30 ans avait vu mourir son fils et sa femme renversés par un idiot de flic. C'était l'anniversaire de leur mort aujourd'hui. Tout le monde observait la regle tacite de ne pas emmerder Phil, surtout pas aujourd'hui. D'un accord commun, on l'aidait du mieux qu'on pouvait. Il m'était arrivé de coucher avec pour lui vider la tête et il m'arrivait encore de le faire quand il était sur le point de faire cette connerie. On pouvait me traiter de pute et de profiteur mais pas en ce qui concernait Phil.
Je ne sais pas si Lies connaissait l'histoire de Phil. Il faut être un de ses proches pour la connaître. Meme sans la connaître, on sent bien que Phil a connu une tragédie. On peut voir dans ses yeux, quand il est sobre, une incompréhension totale, un type qui veut passer de l'autre coté mais qui a promis a sa femme de ne pas faire le con et d'attendre simplement. Ca se voit dans son regard qu'il attend.
Son rire est vide. Son humeur fetarde est fausse. Si il continue a boire ainsi, il est fort probable qu'il finisse par etre rattrapé par le cancer. Phil s'en veut de n'avoir pas pu les sauver. Mais Phil ne veut pas gacher l'ambiance d'aujourd'hui alors il boit. Me tournant vers Cédrikk, j'allumais une clope.
« Faudra trouver quelqu'un pour rammener Phil.. »
Mais quelqu'un de bien. On va éviter de lui coller l'autre imbécile qui veut foutre Lies dans son lit dis je d'un regard a Cédrik. Cédrik hocha de la tete. J'entendis Lies et je ne pu m'empecher de ricanner en voyant la mine déconfite de ce pauvre emmerdeur. Ya pas a dire, Lies a de la réparti.
« Message reçu , de toute manière , je ne suis pas intéressé par les hommes »
répliquai je. J'avais une réputation a tenir. Un bruit sourd se fit entendre. Phil venait de renverser la bouteille. Je soupirai me levant.
« Phil, tu as assez bu aujourd'hui.. »
Phil se leva en titubant vers les toilettes. Je savais tres bien où il allait et ce qu'il allait faire. Quand on pleure, on se cache pour pleurer. Je refermais discrètement la porte des toilettes derrière Phil. Je reparti au piano. Je jouais a nouveau pour donner le change. Faire comme si Phil n'était pas parti. Ca aussi c' était un accord décidé par tous.
« je me charge de le rammener »
Fit Cédrik. J'hochais de la tete. Je regardais alors Lies. « Tu mettras ce que Phil a ingurgité sur ma note. »
la fumée de ma clope vint s'écraser sur le plafond. Je savais aussi que Phil écrivait son histoire quand il le pouvait. C'était devenu aussi sa raison de vivre, pour ne pas qu'un autre gosse soit tué par des flics imbéciles se prenant pour des cow boy, il écrivait son histoire. Phil revint. Ses yeux étaient un peu rougi.
«Eh mon bonhomme, rempli mon verre et rempli le bien. »
Lacha fil en balbutiant.
« A la santé de Luke »
et tout le monde leva son verre parce que Luke c'était le fils de Phil. On le vida tous d'un trait. Puis apres une minute de silence, on reparla de tout et de rien.
Lies Milos
Messages : 38 Date d'inscription : 29/08/2010
Feuille de personnage Profession de votre personnage: Etudiant et bosse à droite à gauche Amoureux et en couple avec...: son piano ? Caractère (résumé):
Sujet: Re: L'abus d'alcool est mauvais pour la santé, ça tombe bien je ne bois pas (Issei) Dim 21 Nov - 17:45
Le tintement de la clochette retentit à nouveau dans le bar, signe qu'un client venait d'entrer. Deux en réalité. Un homme et une femme. L'un était blond, environs 24 ans bien qu'il faisait plus jeune. Des yeux bruns clairs, pétillants, joyeux. Un peu plus grand que Lies, plus épais également. Mais avec une tignasse qui partait dans tous les sens. Lui ne portait pas l'uniforme contrairement à la demoiselle à côté de lui. A peine plus petite, elle avait les cheveux longs, brun très foncé tirant un peu sur le noir. Des yeux sombres, mélange de brun, de noir et d'ambre qui changeaient de teinte selon la luminosité de la pièce. Bien entendu les regards se tournèrent vers elle. Une jolie fille dans l'ensemble, aux formes généreuses et qui n'en avait pas honte. Elle sortait de cours visiblement puisqu'elle portait encore l'uniforme, à savoir un tailleur gris clair. Le bruit de ses talons claquait sur le parquet. Les deux nouveaux venus observèrent vaguement la salle avant d'aller prendre place à une table non loin du comptoir. Cedrik, qui jusque là discutait avec Issei les désigna de la tête.
-Son vrai prénom, je le connais pas. Mais eux si. Lies, tout le monde sait qu'il ne s'appelle pas comme ça, enfin presque tout le monde. Mais quand on aborde le sujet on se prend un mur. Ils sont quatre à le connaître. Lily, sa grand-mère, les deux qui viennent d'arriver, et le dernier je ne l'ai vu qu'une fois.
Mamie Lily, tout le monde la connaissait, tout le monde la redoutait. Il ne fallait certainement pas se fier à son âge, elle en mettait au tapis des plus jeune et plus costaud qu'elle. Une teigne. Lies n'avait pas encore remarqué ses amis, trop occupé à prendre les commandes. Il avait entendu le piano et n'y était pas resté insensible. Lui même jouant très souvent de cet instrument. Pour l'heure il travaillait, alors il n'avait pas le temps de s'adonner à l'une de ses passions. La première de toute restant incontestablement le dessin.
Quelle triste ambiance, vraiment. Enfin, il n'était pas là pour s'en occuper. Si Lies connaissait la plupart des personnes présentes, il ne s'intéressait pas spécialement à leur histoire. Tout le monde vivait quelque chose de douloureux un jour ou l'autre dans sa vie. La différence tenait à l'affectation de la vie que l'on menait par ces épreuves. Certains passaient outre et continuaient. D'autres finissaient anéantis.
-Lies mon doux, tu vas nous ignorer encore longtemps ?
Le concerné leva les yeux quand le blond l'appela. Ah tient, qu'est-ce qu'ils faisaient là eux ? Il s'apprêtait à les saluer mais Cedrik, décidé à se venger, interpella le blond en râlant :
-Dis voir Ethan, tu distrais pas mes employés pendant qu'ils bossent. Attends la pause !
Ledit Ethan bougonna, sa sœur se moquait de lui. Le patron quant à lui affichait un sourire satisfait. Mauvais plan, les deux autres changèrent de place pour venir au comptoir. Ils saluèrent Issei, Ethan s'en prit à Cedrik. Heureusement pour le patron, Lies rappliqua. S'en suivit une habituelle prise de tête entre les deux :
-Ethan je bosse là ! -Comme toujours. Dis voir mon agneau tu regardes la course de ce soir ? -Oui, j'ai promis une tournée aux frais du patron à Issei si il gagnait. -Issei qui ?
Le brun désigna l'adulte qu'Ethan détailla vaguement avant de jouer du coude dans les côtes de celui qu'il considérait comme son petit frère.
-Oh oh, notre agneau serait-il intéressé par ce monsieur ? -La ferme Ethan, c'est juste par politesse. -Oui oui bien sûr, et tu vas lui en tailler une par politesse aussi ?
Il se prit le torchon dans la figure. Sa sœur soupirait à n'en plus finir. Des vrais gosses les deux là.
-Arrêtes de dire n'importe quoi ! -Non sérieusement Lies, t'as un rancart ? -Mais non ! s'emporta le plus jeune. -Tu me le dirais hein ? -Julie pitié fais-le t ...
Trop tard. Le blond venait de l'embrasser, faisant bondir Lies qui avait pris une belle teinte pivoine. Quelques ricanements s'élevèrent. Tout le monde savait que Lies était ce qu'on appel dans le domaine un coincé. En réalité ce n'était pas exactement cela. Vexé au possible, le serveur se mit à bouder, abandonnant son masque de froideur et d'impassibilité pour être un brin plus humain.
-Bon alors, elle commence quand cette course de moto ?
Demanda t-il en bougonnant, détournant bien vite les yeux du regard d'Issei. Vraiment, pourquoi l'autre excité était venu ?
Issei Ogai
Messages : 37 Date d'inscription : 18/10/2010
Feuille de personnage Profession de votre personnage: Prof Amoureux et en couple avec...: Nobody Caractère (résumé):
Sujet: Re: L'abus d'alcool est mauvais pour la santé, ça tombe bien je ne bois pas (Issei) Mer 24 Nov - 16:13
Je n'aimais guère les emmerdeurs. Qui les aime d'ailleurs? Personne a part ceux qui s'emmerdent. Perso, je m'emmerdais pas. Nous étions tous plongés dans un moment d'émotion a cause de notre vieil ami alcoolique. Du moins, cela concenait une partie de l'établissement, ceux qui étaient au courant. Cédrik était au courant de tout enfin quasiment tout puisqu'il ne sait pas que j'ai aussi une attirance envers les hommes. J'évite généralement la drague sur son territoire. Si je le fais, je fais en sorte que cela passe pour une connerie. Mais comme je l'ai dit auparavant, je n'avais pas la tete au flirt. J'étais plus attiré par les bécannes et le souci causé par notre vieil ami. J'avais, je dois le confesser, peur qu'il fasse une connerie. Rien ne le rattachait à ce monde si ce n'est cette promesse de ne pas se suicider. Il était homme de paroles et ne briserait pas la promesse faite à sa femme. Il était cool ce mec, dommage que vous l'ayez pas connu avant la vie l'accident ayant couté vie a son fils. Vous l'auriez adoré.
Parce que la conversation des autres coureurs et celle de Lies n'était pas vraiment intéressante, je me mis à jouer du piano en sourdine. J'avais passé une sorte de marché tacite avec Cédrik afin qu'il me laisse jouer du piano. Et puis ca le dérangeait pas vraiment puisque ca lui rammene quelques clients. Le truc étant que ca risquait de trahir quelques peu mes origines. Oh c'était pas les poivrots comme Ethan , comme Cédrik ou Nick qui arriveraient a voir dans ma musique des origines liées à la bourgoisie et meme a la noblesse. Je n'étais pas memme sur qu'ils sachent distinguer la flute enchantée de mozart de la chanson paillarde du curé de cammaret. C'était des ignorants. Attention, ne rien voir de méchant la dedans. Je ne faisais qu'une constatation que moi et les autres, nous n'avions pas la meme culture. On ne venait pas du meme monde et pourtant leur monde m'avait adopté. Je dois dire que les courses, ma tete désenflée contrairement a celle de mon frere, mavait permis de jouer les caméléons et d'entrer dans cette bande de joyeux lurrons. Yasuo, lui, aurait fait tache dans ce lieu. Il était trop guindé pour descendre a leur niveau. Penser à Yasuo me fit faire une fausse note et une grimace. On pourrait croire que cela était dû au fait de mon agacement pour la conversation se déroulant entre lies et les deux personnes qui venaient d'entrer. Ils me prenaient pour une pute ou quoi?
Mes yeux quittèrent le piano pour venir s'inscruter sur l'homme et la femme. L'homme s'appelait Ethan et faisait tout son possible pour se faire remarquer par Lies et par les autres aussi. Il devrait faire plus attention ca risquait de se retourner contre lui. Le truc avec les andouilles voulant montrer qu'ils en avaient dans le pantalon , était qu'il devait se montrer grande gueule. Je dois avouer que ce Ethan pouvait bien prétendre à la palme d'or quoique sa soeur pouvait elle aussi prétendre au titre de grandes emmerdeuses.
Je regardais Crédrik et ne put m'empecher de lancer cette petite pique.
« Je savais pas que tu faisais les repas du soir. Tu nous fait des andouilles? J'aime bien seulement celles ci semblent manquer de sel »
Autant dire que les vannes de sa soeur et de Ethan étaient pourris et manquer de saveur. C'était affreusement banal ce qu'il faisait. Ca donne meme pas envie de le trainer dans les toilettes et de le violer avec consentement, bien sur. Sa soeur me reluqua sans vergogne, un sourire se peignit sur mon visage. C'était mon sourire spéciale andouilles qui pensent qu'on les admire alors qu'en fait on se fout de leur tronche carrement.
Je me retrouvais malgré être le sujet de la conversation. La femme dont j'ignorais le nom finit par abandonner Ethan et Lies pour venir se jucher sur mon genou.
« Dis mon minet, si tu es libre apres la course, je veux bien te servir de dessert. »
Bien me voilà dans la peau du minet. Elle devrait faire attention cette chatte en chaleur parce que les minets ont des griffes. Faisant fi de ne pas avoir entendu les propos de Lies , je lui rétorquais;
« Ma grande, j'ai déjà réservé mon lit à lies en cas de victoire. »
Bien sur Cédrik pensait que c'était pour déconner et ca l'était. La femme descendit de mes genoux vexée, elle regarda Lies assez décue:
« Pourquoi tu attires tous les mecs canons, laisses en un peu aux autres. »
Tiens elle s'appelait Julie? Lies semblait ne plus en pouvoir de ce Ethan aussi décidai je de lui sauver la mise. Apres on me traite de pervers d'enfoiré mais franchement. Je m'approchais de Ethan sourire charmeur aux levres.
« Les parties a plusieurs ne m'ont jamais choqué. Si tu veux , tu peux me rejoindre.. »
j'eu le plaisir de voir cet Ethan en perdre son langage, blemir comme un innocent qui n'avait jamais touché à un corps. Au moins, j'avais le mérite de l'avoir fait taire. Julie me lança une oeillade assez surprise. Elle se demandait si je déconnais ou pas et sembla interroger Lies du regard.
Moins de cinq minutes plus tard, Cédrik explosa littéralement de dire ainsi que l'assemblée.
« Eh beauté, le jour ou je vois Issei ne serait ce qu'embrasser un homme, je mange les chaussettes sales de Lies sans sel »
Cédrik était tellement que son coup. J'avais envie de le faire chier. Je lançais un clin d'oeil a Lies discret. Apres la course, on aurait le plaisir de voir Cédrik bouffait des chaussettes sales. Je regardais ma montre.
« Elle commence dans 5 minutes. On ferait mieux de sortir. Issei, tu vas pleurer ta mere ce soir »
lanca un con. Si il avait été courant de ma situatio familiale, il saurait que je ne pleurerais pas ma mere. Pour moi ma mere, c'était rien qu'une statue vivante et encore tout était factice chez elle.
Lies Milos
Messages : 38 Date d'inscription : 29/08/2010
Feuille de personnage Profession de votre personnage: Etudiant et bosse à droite à gauche Amoureux et en couple avec...: son piano ? Caractère (résumé):
Sujet: Re: L'abus d'alcool est mauvais pour la santé, ça tombe bien je ne bois pas (Issei) Mer 24 Nov - 16:59
(oh lala, tension Julie et Ethan ne sont pas comme ça du tout)
Encore des paris stupides. Lies ne releva même pas la remarque ou le clin d'œil, préférant secouer la tête d'un air las. Ces jeux là le laissait totalement indifférent. Qu'il les mange sans sel ses chaussette, cela lui était parfaitement égal. Non il n'embrasserait personne, surtout pas un parfait inconnu. Hors de question ! Même en le payant ! Fort de cette résolution il emboîta le pas à ses amis qui le lâchèrent dans la foulée. Ils n'étaient que passé en coup de vent pour régler une quelconque affaire. L'affaire en question étant de savoir à qui était le tour d'organiser la sortie du weekend. Ethan avait carte blanche. Tout sourire il s'en alla en compagnie de sa sœur. Lies alla se poster dans un coin histoire d'avoir une belle vue et d'être protégé de la fine pluie qui tombait.
L'inconvénient de l'hiver était que la nuit tombait toujours trop vite malheureusement. Bon il lui fallait porter un peu d'intérêt à la course. Les motos n'étaient pas vraiment sa tasse de thé. Certes les engins avaient un certain esthétisme, mais lui n'avait jamais vraiment été attiré par les œuvres humaines. La seule qui éveillait son intérêt était le corps humain en lui même. Parce qu'à dessiner il était tout simplement sublime. Selon le modèle bien entendu. Et puis la moto, trop bruyant, niveau odeur on a vu mieux. Et pour faire monter l'adrénaline il avait mieux. Quoi de mieux qu'un cheval lancé au galop qui tente de désarçonner son cavalier, manquant de lui broyer le crâne une fois la manœuvre réussie ? Et que dire de la voltige. Réaliser plusieurs figures, les enchaîner à plusieurs mètres de hauteur sans sécurité. Risquer sa vie pour éblouir. La moto avait un peu le même principe, en un peu plus violent. Il regarda sans grand intérêt, mais assez pour tendre l'oreille sur les paris et les pronostics. Lui ne pariait pas. Aux cartes il était plutôt bon, mais sur une matière qu'il ne connaissait pas il ne risquait pas son argent. Radin ? Un peu oui sur les bords. A vrai dire, Lies avait bien du mal à se concentrer sur la course car les mots de l'adulte tournaient encore dans son esprit. Et les attaques de ce genre ne lui plaisait pas. Est-ce qu'il l'avait descendu lui ? Non. Pourtant il aurait pu.
La course se termina sous les éclats de voix et applaudissements des parieurs et spectateurs. Le serveur en revanche quitta son perchoir pour retourner à l'intérieur. Les clients allaient arriver en trombe, il devait tout préparer. Et comme il l'avait clairement fait comprendre, pas de baiser pour le vainqueur. Les commandes affluèrent en nombre,e t il lui fallut une bonne demi-heure avant d'avoir enfin un peu de temps pour lui. Il se servit un cocktail sans alcool et alla s'asseoir près d'Issei. Attendant patiemment de pouvoir parler, il fixa l'adulte avant de dire très calmement :
-Vous êtes prof, il y avait de la craie sur votre jean quand vous êtes entré tout à l'heure. Au vu de votre talent au piano j'en déduis que vous venez d'une famille aisée, tout le monde n'envoie pas ses enfants en cours de piano, surtout vu le prix pour moins d'une heure. Votre répertoire musicale laisse supposer une certaine culture artistique que l'on ne trouve pas à tous les coins de rue.
Toujours sans hausser le ton il continua son raisonnement, buvant de temps à autre tout en mordant sa paille.
-Vous connaissez tout le monde ici, y comprit Cedrik ce qui me laisse à penser que vous êtes un habitué. pour venir ici juste après les cours sans prendre le temps de vous changer c'est que votre lieu de travail ne doit pas être bien loin. L'école de commerce où j'étudie ne vous compte pas parmi son personnel, auquel cas je le saurais. Ne reste donc que la Sweet qui est la seconde école des environs la plus proche de ce bar. Ce qui serait logique au vu de votre niveau au piano.
Ses yeux vifs scrutaient Issei, un fin sourire aux lèvres. Lies avait toujours été très observateur, c'était bien pour ça qu'il était un excellent dessinateur.
-Ai-je raison ou tord ?
Il reprit sa paille et la mordit tout en achevant son verre.
Issei Ogai
Messages : 37 Date d'inscription : 18/10/2010
Feuille de personnage Profession de votre personnage: Prof Amoureux et en couple avec...: Nobody Caractère (résumé):
Sujet: Re: L'abus d'alcool est mauvais pour la santé, ça tombe bien je ne bois pas (Issei) Lun 29 Nov - 17:28
[Dans ce cas, je toucherais plus a eux, désolé ^^ »]
Je sentais que Lies ne voulait pas entrer dans le jeu. Pourquoi donc? Etait il touché par une phobie de contact? A moins qu'il ne soit pas attiré par les hommes? J'aurais bien voulu demander à Cédrik si Lies avait une tendance pour les femmes. Cependant, j'aurais eu l'air d'un flicard, comme on dit. Et dans le quartier, les flics sont assez mal vus. Normal, le dernier flic rencontré avait voulu user de son pouvoir pour faire faire des choses ignoble à un client de cédrik. Attention, je ne dis pas que tous les flics sont des connards. Il arrive qu'on tombe sur des flics sympas et on a qu'une envie a cet instant : faire en sorte de leur essayer leur propre menottes et leur faire l'amour a l'arriere de leur voiture en laissant gueuler la sirène. Le tout bien sur, arrive lors d'un feu rouge et que ce passage de sexe bloque la circulation. Apres on a le plaisir de voir un automobiliste gené venir taper au carreaur de la portiere pour qu'on dégage. Le flic uke rougit de gene. Le seme, que je suis, répondrait alors dans un sourire qu'il termine d'éjaculer et qu'apres on démarre. Je suis sur qu'il y a des pervers qui regarderaient.
Mais nous n'en étions pas à discuter de flicards. On parlait de courses , ce soir. Remarque peut etre que les flics allaient venir nous tirer les oreilles. Je dois dire que je ne serais pas contre d'essayer la salle d'interrogatoire pour peu que je sois en dessus. Je ne veux pas etre en dessous. Je me vois pas en dessous. Je préfère crever avec une érection digne d'un film porno plutot que d'etre en dessous et qu'on me prenne. Perso de ce coté la, je suis vierge et je préfère y rester. C'est pas demain, la vieille qu'on me verra marcher en canard parce qu'un crétin plus seme que moi m'aura défoncer le fion. Sur ses pensées peu catholiques, j'écoutais tout ce qui se passait autour de moi.
La course débuta en ville. Les parieurs avaient déjà payé sur celui qu'on surnommait le Serpent, cette époque. Dois je dire que le serpent se fit dépasser par une tortue en mal de voltige? Et que le lapin termina sa course dans une poubelle. Ca aurait bien fait marrer la fontaine , je crois. Quoiqu'il en soit la tortune aurait pu finir première. Elle aurait du finir première. Elle eut cependant la betise de ne pas surveiller ses arrières, de croire que tout était joué d'avance a quelques metres de l'arrivée. J'étais dans les avant derniers, quelque part par la. Le dieu de la chance m'aida a remonter la file enfin surtout le fait d'avoir traficoter les vitesses. Je pris un virage assez serré, mes roues marquerent la route. C'était cool, cette sensation du coeur qui peut déraper. Putain que c'était bon presqu'autant que le sexe. Je rattrapais la tortue et nous franchimes ensemble la ligne d'arrivée qui était symbolisé par deux feux électriques, de chaque coté de la route.
La tortue , comme je l'avais surnommé, s'appelait en réalité, Keisei. Il me serra la main bon joueur; en tout cas, ca fit marrer un certain nombre de voir que le hasard avait décidé de mettre son grain de sel.
« Putain quel beau spectacle, merci keisei et Issei »
Je souriais. Je serrais chaleureusement la main des bons parieurs. Par contre, il y avait des mécontents. Ca se voyait. Parmi eux, le serpent. Ils allaient nous causer des blemes. Je sais que certains auraient voulu trafiquer la course. Ces gens la ne comprennent pas le sens du mot course et de fair play.
Apres quelques mots, quelques baisers offerts a une groupie, je rejoignais Lies. Il ne me félicita pas. Il ne fit aucun commentaire. Il se fichait bien de la course. Par contre, il me fit par de ses déductions. Je tirais une clope et je fumais en mattant une belle paire de fesses de nana. Quoi? Je suis bi et pas curé.
« Je suis qui je suis en ce moment. Que tu es tord ou raison , on s'en branle. Pour le moment, je suis un coureur. » On pouvait prendre le mot coureur a double sens, il est vrai cependant je dois avouer que je pensais a coureur dans le sens courses.
« Si tu joues au flic..Je vais jouer au flic avec toi. Oeil pour oeil , dents pour dents, comme on dit. Je dirais que tu as un probleme avec les gens. Tu n'as pas d'amis et tu ne veux pas en avoir. Ta langue est acérée comme si tu voulais défendre le monde de t'approcher. »
Je fis une pause.
« Aurais tu commis un crime ou fait quelque chose qui te pese sur la conscience pour te désintéresser de ce qui se passe autour de toi? »
Quoi? Il m'a cherché. Je rentre dedans.
Lies Milos
Messages : 38 Date d'inscription : 29/08/2010
Feuille de personnage Profession de votre personnage: Etudiant et bosse à droite à gauche Amoureux et en couple avec...: son piano ? Caractère (résumé):
Sujet: Re: L'abus d'alcool est mauvais pour la santé, ça tombe bien je ne bois pas (Issei) Mar 30 Nov - 19:39
Oh alors monsieur voulait jouer les détectives également et tenter d'en apprendre plus sur lui ? Cela l'amusa, du moins lui arracha un sourire. Ah le naïf que voilà. Lies ne se dévoilait pas si facilement. Déjà qu'il avait du mal avec ses propres amis, mais alors avec ceux qui ne portaient pas ce titre, c'était encore pire. Le jeune homme se servit un cocktail sans alcool, s'enfonçant confortablement sur la banquette beige.
-C'était une belle course. Je dois bien avouer que je n'y connais rien en moto. Mais c'était impressionnant à voir.
Il savait ce qu'on ressentait à mettre sa vie en danger par sa passion pour l'avoir fait à de nombreuses reprises. Et puis, une personne prise par sa passion, c'était tout simplement magnifique à voir. C'était ces rares moments que Lies voulait immortaliser sur la papier. Plaisir qu'il n'avait pas souvent l'occasion de prendre. Issei exposa à son tour ses déductions le concernant. Lies posa son verre sur la table après l'avoir vidé. Il fixa l'homme de ses yeux vairons, à la fois doux, nostalgique et froids. Ce regard qui tenait à distance nombre d'imbéciles se croyant capables de faire céder le jeune homme à leurs avances. Mais parfois il y avait des tenaces.
-Vous vous trompez, j'ai des amis. Très peu c'est vrai, mais j'en ai. Des gens fidèles qui ont toute ma confiance et qui me connaissent sur le bout des doigts. Je privilégie la qualité à la quantité.
De ce fait ses seuls amis étaient Ethan qu'il connaissait depuis le bac à sable, sa sœur Julie qu'il avait quasiment vu naitre, et Elliot, le dernier arrivé. Des gens fiables sur qui il pouvait compter en toutes circonstances.
-Non, je n'ai rien à me reprocher non plus. Je suis ... Il hésita sur le mot à employer, puis sourit doucement. Je suis un agneau. Un innocent comme on dirait.
Sa langue acérée ne servait qu'à empêcher les gens de l'approcher oui, mais pas pour une quelconque culpabilité. Simplement pour ne pas les blesser en les quittant après. Il ferait déjà souffrir trois personnes. Une de plus n'était pas nécessaire. Lies fixai l'adulte, pourtant il n'en restait pas moins attentif à ce qui se passait autour. Et il captait bien les regards que l'on lançait à l'homme avec qui il discutait. Cela le fit sourire à nouveau tandis qu'il commandait un autre verre.
-Vous avez du succès, elles vous font toutes les yeux doux.
Voilà qu'il glissait doucement mais surement sur le terrain sensible. Les amours. Avec Lies ce serait vite expédié. Et si on parlait de relations plus poussées, on ne dépasserait même pas le stade de la première question. Il fallait des trésors de patience pour réussir à en faire quelque chose. Malheureusement de nos jours, c'était une qualité plutôt rare.
Issei Ogai
Messages : 37 Date d'inscription : 18/10/2010
Feuille de personnage Profession de votre personnage: Prof Amoureux et en couple avec...: Nobody Caractère (résumé):
Sujet: Re: L'abus d'alcool est mauvais pour la santé, ça tombe bien je ne bois pas (Issei) Sam 4 Déc - 9:39
Je dois avoueur une chose. Quand une personne m'intéresse, je tente de démêler le mystère de sa personne. Quand le mystère est résolu, je suis souvent déçu. Pour moi, il n'y avait pas de quoi en faire tout un fromage. De plus, les personnes ont tendance à se dévoiler trop vite. L'envie de les connaître, de les faire partager un moment de notre vie, disparaît alors. Mes amis et mes amies ont toute un point commun : leur souffrance en fait des males et des femmes toujours intéressantes. Je les aime bien. Avec eux ou elles, il n'y a pas de sexe seulement une simple compréhension. La compréhension ne passe pas l'étape pitié, tentative de réconfort inutile, elle passe par une étape à moto lancer à vive allure afin d'oublier, elle passe aussi par le partage d'un verre ou d'une clope ou encore d'une partie de cartes. Pourquoi les gens pensent qu'il faut obligatoirement parler pour aider quelqu'un? De plus, leur parler ne sert a rien parce qu'ils n'écoutent pas. Ensuite, ils ont l'impression qu'on les prends en pitié. C'est une chose que je me refuse à faire. La pitié a quelque chose de péjoratif. Tenez c'est comme avec le gars de tout a l'heure. Tout ce qu'on peut faire , c'est lui prêter écoute et payer l'aider dans son ardoise auprès de Cédrik, le rammener chez lui. Lui parler ne rammera pas son fils.
« C'est impressionnant parce que vois tu, nous y mettons nos coeurs, nos vies. Nous vivons pour cette montée d'adréaline, le goût du risque. ».
Je n'hésitais pas à entamer ce sujet là. On pourrait dire que je suis cruel de parler de risquer bêtement sa vie alors qu'un type a perdu son fils et que ce type là se trouve dans la salle. Une chose à savoir : ne jamais se retenir de parler de quelque chose, ca causera plus de peine que de bien. C'est comme quand vous avez un pote handicapé, que vous évitez les mots ; courses , jambes et autres conneries de peur de le blesser. C'est con parce que ca le blesse quand meme.
« Bienvenu au club , Lies. Je dois dire que mes amis non rien avoir avec les bourges qui hantent les salles de réceptions. Mes amis, c'est eux »
Je lui montrait les potes de courses, les joueurs de cartes, bref tout le bar. Le lézard , lui meme, me fit un petit signe de lamain.
« Nous aussi on t'aime, Issei, épouse nous »
C'était Claudia qui venait de lancer la taquinerie. Elle savait que le mariage et moi ca faisait cinquantes. J'aimais bien Claudia, elle vendait son corps mais elle racontait de belles histoires. Je ne suis pas sur que Claudia soit son vrai nom. Je pense plutot qu'elle est métisse, elle sait jouer du shamisen. Parfois, elle nous fait entendre sa voix rauque et douce à la fois. Elle est hypnotisante, Claudia. Claudia ne voit quasi plus. Sa vue se dégrade de jour en jour mais elle garde son sourire et sa bonne humeur.
« Même les agneaux ne sont pas si innocent qu'on le pense. Dans les contes, ils se retrouvent dans de mauvaises situations. Ils l'ont peut etre cherché à la base. »
Répondis je. Je ne crois pas à la théorie de l'agneau fait tout de blanc. L'innocence n'est pas de ce monde Mmee les enfants peuvent se montrer cruel. Il suffit de voir les livres nés après la guerre. J'avais lu un italien qui avait bien mis en relief que les enfants peuvent etre tres cruel dès qu'ils se sentent en puissance.
« Je ne pense pas être le seul qu'elles regardent »
Lancai d'une voix indifférente. Je fis signe à Claudia. Elle vint nous rejoindre. Claudia s'installa à nos côtés.
« Claudia, je te présente Lies. Claudia, voici Lies. »
Le printemps, c'était le parfum de Claudia. Il n'avait rien avoir avec les parfums entêtant des autres femmes.
« Bonsoir, Lies, ravie de faire ta connaissance. »
les cheveux de Claudia ne sont pas roux, pas chatain, pas blond vénitien. Ils ont les couleur de la lune, des étoiles. Je me suis toujours demandé quel était l'âge de Claudia. Elle n'a pas de rides. Elle est jeune mais ses cheveux sont de cette couleur la. Maladie?
« Tu m'offres un verre, Issei, et je raconterais un conte aujourd'hui »
Nous étions des veinards. Claudia se tourna vers Lies, sourire aux levres.
« A moins que tu n'es prévu quelque chose avec ce cher Issei. Attention, si il te propose un tour en moto, il conduit comme un dingue. »
Je regardais Claudia avec une fausse moue de vexé. Au fond, j'étais mort de rire.
Lies Milos
Messages : 38 Date d'inscription : 29/08/2010
Feuille de personnage Profession de votre personnage: Etudiant et bosse à droite à gauche Amoureux et en couple avec...: son piano ? Caractère (résumé):
Sujet: Re: L'abus d'alcool est mauvais pour la santé, ça tombe bien je ne bois pas (Issei) Mar 7 Déc - 11:48
-Les soirées mondaines ne sont pas non plus ma tasse de thé.
Il était rare que Lies participe à ce genre de réception, mais cela s'était déjà produit. Il était ami avec Elliot, et de ce fait le noble lui avait déjà demandé quelques faveurs. Comme l'accompagner à l'une de ces ennuyeuses soirées à dormir debout. Bien entendu, Lies avait accepté. Une expérience à faire, mais à ne pas renouveler. Il leva un œil, embrassant la salle du regard quand Issei présenta ces gens comme étant sa famille. Si il pouvait se permettre de choisir sa famille et que cela le rendait heureux, alors tant mieux. Puis il fit remarquer, très justement, que les agneaux étaient loin d'être innocents. Très souvent leur malheur, ils ne le devaient qu'à eux même. Lies n'avait pas d'ennuis. En fait on ne lui en cherchait pas. Lui même se présentait comme un agneau, mais n'en avait pas la blancheur. C'était un homme froid, calculateur, et foncièrement intéressé. Se faire détester pour que personne ne s'attache à lui. N'avoir aucun lien pour le retenir. Sur ce plan, c'était un peu un échec. Sans compter sa grand-mère, il y avait ses amis.
Une femme vint les rejoindre, une connaissance d'Issei. Elle s'appelait Claudia. Et elle était belle à sa façon. Lies savait apprécier la beauté chez la plupart des personnes qu'il rencontrait. Cette femme avait quelque chose d'élégant et raffiné, bien plus que ces femmes du monde se pomponnant à longueur de journée. Les filles de la rue étaient des personnes intrigantes, fascinantes, belles. Comme il les aimait. Il lui sourit quand elle le salua, hochant sagement la tête et lui servit un verre.
-Enchanté Claudia.
Il l'écouta, et ne put s'empêcher de sourire quand elle décrivit la fougue du coureur lorsqu'il chevauchait l'engin de métal. Lies avoua en toute franchise :
-Je ne suis jamais monté sur une moto, mais il y a un début à tout. Il fixa ses yeux vairons dans ceux de l'homme. Je serais ravi de faire un tour avec notre vainqueur.
Pourquoi pas après tout ? Cela pourrait être amusant. Un tour de moto, du moment qu'ils n'avaient pas d'accident. Non, c'était peu probable, Issei savait conduire il l'avait prouvé lors de la course.
-Pourquoi ne pas aller faire un tour après l'histoire de Claudia ?
Il appuya sa tête au creux de sa main, jouant négligemment avec la paille dans son verre. Lies aimait les histoires, alors il serait attentif. Cette soirée était particulière, vraiment, il allait de surprise en surprise.
Issei Ogai
Messages : 37 Date d'inscription : 18/10/2010
Feuille de personnage Profession de votre personnage: Prof Amoureux et en couple avec...: Nobody Caractère (résumé):
Sujet: Re: L'abus d'alcool est mauvais pour la santé, ça tombe bien je ne bois pas (Issei) Mar 14 Déc - 7:34
« Je dois dire que t'y manques pas grand chose. Les soirées mondaines ne sont guère divertissantes »
Je n'aimais pas les réceptions. Je m'ennuyais, comme un rat mort. Le problème de ses soirées , c'est bien qu'elles sont toutes pareilles. Quand tu es gosse, ça va, tu t'emmerdes pas vraiment. A la première, tu es tout fier de te montrer aux cotés de tes parents. Puis viennent les autres. C'était un cadeaux de Noël empoisonné. Tu peux etre con , comme un bol, ne pas voir que tes amis se foutent de toi. Cependant, t'y seras acceuilli. Pourvu que tu aies du sang bleu, dans le veine, un portefeuille bien garni. T'auras beau sorti des blagues pas drôles, on te saluera, comme si t'étais le Roi de l'année. J'ai l'air d'un blazé et j'ai le suis. Je préfère cette vie que je mène , à l'heure actuelle, que celle du temps où je n'étais qu'un pantin , pour le monde entier, qui plus est pour mes parents. Ceux la avaient trouvé leur marionette idéale en la personne de mon frère Yasuo. Je n'aimais pas mon frère. Je le détestais. Je ne détestais pas Yasuo, je le désirais. J'aimerais le voir ramper devant moi, comme le vermisseau qu'il est. Je ne parle pas de Yasuo, à tout le monde, c'est ma croix, mon épée de Damoclès. De toute manière, les gens ont assez de soucis, dans leur caboche, pour s'occuper de la mienne.
Claudia , de ses yeux quasi morts, fée des rues, était venu nous rejoindre. J'aimais bien Claudia. Elle n'était pas chiante. De plus, elle possédais une beauté bien à elle. Mes parents l'auraient traité de vulgaire putain, tout ca parce qu'elle vend son corps. Il ne faut pas s'arrêter à ça. Claudia et son parfum de fleurs, belle, egnimatique, avec cette voix rauque, un brin cassé, était une enchanteresse. C'était une bonne amie. Ele remercia Lies , d'un hochement de tête. Je me demandais ce que Claudia pouvait voir, que nous ne puissons voir. Elle était une vrai enigme. On ne peut pas déchiffrer Claudia.
« Merci mon chou.
Claudia vida son verre, d'un trait. Elle s'empara de son shamisen puis elle se mit à gratouiller quelques notes.
« Je t'emmenerais, j'espère que tu n'as pas peur de la vitesse, Lies ».
La voix de Claudia s'éleva, comme une rivière. Le conte parti. Voici ce qu'elle chanta : [url=http://www.contes.biz/conte-8-Le_reve_vendu.html ]Le rêve vendu[/url]. Nous ne retranscrirons pas le conte ici parce que c'est trop longtemps. On peut dire que personne n'éleva la voix tandis que la chanteuse jouait, que ses notes partaient à la rencontre du rêve vendu. Quand le conte fut fini, la chanteuse demanda alors aux autres, ce qu'ils pensaient du sens du conte. Il y avait toujours une morale, dans les contes. Il me faisait penser un peu à moi et un peu à Lies mais je me taisais la dessus.
Je vidais mon verre d'un trait. Je me levais de mon siège. Je tatais mes clefs ,au fond de ma poche.
« Va emporte ta princesse, Issei »
Je fis une tête d'enterrement. Crédrik et son humour, c'était quelque chose. J'allais embrasser Claudia, de manière amicale. Je revins vers Lies.
« Tu viens. J'espère que cette soirée te plait. Mais attends, elle ne fait que commencer »
Je payais ma consomation et celle de Claudia. Je rajoutais même un bon pourboire, c'était pas pour Cédrik. Je payais juste les consommation que notre pauvre ivrogne allait boire. Je fus bientôt dehors. « Ca a baissé. »
Je parlais de la température. J'espérais que les mauvais perdants n'allaient pas nous tomber, dessus. J'avais pas envie de me bagarrer. Ce soir, je voulais simplement profiter d'une belle soirée.
Lies Milos
Messages : 38 Date d'inscription : 29/08/2010
Feuille de personnage Profession de votre personnage: Etudiant et bosse à droite à gauche Amoureux et en couple avec...: son piano ? Caractère (résumé):
Sujet: Re: L'abus d'alcool est mauvais pour la santé, ça tombe bien je ne bois pas (Issei) Jeu 23 Déc - 18:30
Le jeune homme avait sagement écouté, fixant son verre en tournant lentement le liquide du bout de sa paille. Il aimait bien les histoires, surtout celles qu'il ne connaissait pas. Si il y avait un quelconque sous entendu qui lui était destiné, Lies ne le releva pas. Il était comme bercé par la voix de la conteuse, transporté dans ce pays lointain que le récit lui inspirait. Un endroit magnifique dans lequel il aurait tout le loisir de dessiner en pais, et surtout qu'il n'aurait jamais envie de quitter. Pas comme sa vie actuelle.
Claudia s'arrêta, applaudit sagement par l'assemblée. La suite de la soirée s'annonçait comme étant une promenade en moto. Un évènement rare car Lies n'était pas un habitué de ces mécaniques. Il prit son manteau, son écharpe et ses gants puis s'habilla sans se presser.
-Merci pour l'histoire Claudia, elle était magnifique.
Il la fixa un moment avant de quitter le bar. Les railleries de Cedrik lui passèrent par dessus la tête. Il savait qu'une promenade en moto ne signifiait rien. Et si signification il y avait, elle n'allait que dans un seul sens. Le jeune homme avisa l'engin, se contentant de hocher la tête aux propos d'Issei. Oui il faisait plus froid, en attestait l'air qui se condensait à chaque expiration. Il resserra les pans de son manteau. Peut être qu'il allait neiger. Lies aimait la neige et l'hiver, cette saison l'apaisait. Le jeune homme acheva d'enfiler ses gants et prit place à l'arrière de la moto. Un bel engin pour le peux qu'il en connaissait. Le regard un peu vide, il parla à voix basse.
-Je n'ai jamais trop fait de promenade en moto. J'espère que ça me plaira.
Il leva les yeux vers Issei, le fixant en souriant. Qu'il l'étonne et peut être qu'il se montrerait plus ouvert. Lies attendit sagement que son guide prenne place et l'emmène faire un tour.
Issei Ogai
Messages : 37 Date d'inscription : 18/10/2010
Feuille de personnage Profession de votre personnage: Prof Amoureux et en couple avec...: Nobody Caractère (résumé):
Sujet: Re: L'abus d'alcool est mauvais pour la santé, ça tombe bien je ne bois pas (Issei) Mar 1 Fév - 15:26
Après les courses de moto, le conte de notre chère Barbara, aux yeux morts mais dont la voix laisse promettre un voyage au coeur des sens, il était temps de se dégourdir les jambes, à défaut de se dégourdir la queue avec monsieur glaçon. Je sais je suis injuste , en même temps, Lies a bien fait comprendre qu'il était hermétique à toute envie sexuelle alors au lieu de m'enteter comme un con, à le draguer afin de partager une nuit charnelle avec lui, je l'invitais plutôt à une promenade en moto. Je pense que je trouverais quelqu'un pour m'accompagner au lit ou contre un mur, bref ça dépendra comment l'autre, le partenaire potentiel, m'aura allumé. Un sourire effleura mes lèvres alors que l'engin n'attendait plus que nous.
« J'espère que le conte de Barbara ne t'a pas trop ennuyé. Je serais curieux d'entendre ce que tu as compris de ce conte »
Répliquai je d'une voix plutôt amical. Je ne dis pas que Lies et moi, étions les meilleurs potes du monde. Ca aurait été une absurdité totale. Je dirais plutôt que nous partagions un moment de prise de connaissance. Il se peut d'ailleurs que je ne revois jamais ce mensonge vivant. Il est un mystère. Je pense aussi que ce n'est pas à moi de résoudre ce mystère. J'avoue être curieux. Il y a, cependant, des choses auxquelles il ne faut pas toucher. Lies n'était pas un fouille merde, une fouine. Je vois pas pourquoi je me conduirais comme tel avec lui. Ca serait lui manquer de respect non?
« Tu n'as pas trop froid? »
Demandai je. Ca c'est mon côté grand frère qui ressort, parfois, avec les gens. Je passais une soirée et une nuit plutot pas mal. Il n'y avait pas de sexe. J'allais pas pleurer pour autant. Je me baissais afin d'enlever ce foutu antivol. Je sais que j'ai l'air de prendre des airs parano avec ma moto. Je sais qu'elle a l'air d'avoir fait son temps. Je m'y suis attaché à cette bête là. Je n'avais pas envie qu'on me la chourre. Voyez vous toucher à la moto d'un coureur, comme moi, c'était comme si vous touchiez à la femme de ce motard là. Ca pardonne pas. Le premier qui touche à sa cuirasse, sans autorisation, risque de dérouiller. On m'a souvent traité de connard pour ça. La grande majorité était mes ex, hommes ou femmes. Pour eux, pour elles, je faisais passer ma moto avant eux, notre couple. Je dois dire que je ne me voyais jamais en couple avec qui que ce soit. Il ou elle n'est pas encore né que j'aimerais. Ca me paraît même du plus haut ridicule, improbable que je tombe sous le charme de quelqu'un.
« Tu es prêt? »
Je me mis sur la moto. J'attendais que Lies grimpe à l'arrière. Je ne lui dit pas de s'accrocher à moi. Il le devinerait , par lui même. Je lui avais d'ailleurs dit que j'étais un fou du volant. J'aimais la vitesse. J'avais pas l'intention de rouler lentement.
« On va jusqu'à la plage? Ou désires tu d'aller autre part? Veux que nous allions au bout de nous même? »
Rouler sans destination, sans horaire voir où l'engin nous ménerait. J'avoue que l'idée était plus que tentante. C'était une utopie. Sans rêve , nous ne sommes plus des humains. Nous ne sommes que des fantômes attendant qu'on leur prouve leur existence.
[ Désolé pour l'attente. J'ai vraiment exagéré]
Lies Milos
Messages : 38 Date d'inscription : 29/08/2010
Feuille de personnage Profession de votre personnage: Etudiant et bosse à droite à gauche Amoureux et en couple avec...: son piano ? Caractère (résumé):
Sujet: Re: L'abus d'alcool est mauvais pour la santé, ça tombe bien je ne bois pas (Issei) Ven 11 Fév - 8:52
L'histoire était magnifique, les paroles de la jeune femme dansaient encore dans l'esprit de Lies. Il s'était vu chez cet homme avare, car il était de notoriété publique que notre homme était un brin radin sur les bords. Mais pas au point d'être égoïste.
-Je ne sais pas trop quoi tirer de cette histoire. Les valeurs de l'amitié ne sont pas des choses auxquelles je m'attache. Quand à l'avarice, par chance elle n'est pas mon pêché.
Non lui c'était certainement la gourmandise. Issei prit place sur l'engin, et Lies passa ses bras autour de sa taille. Il n'avait pas fait souvent de moto, aussi était-il un peu anxieux et tenait-il fermement l'homme pour ne pas tomber lorsque l'engin démarrerait.
-Non la plage c'est très bien.
Pour la question du froid, il ne répondit pas. Pour l'heure ça allait, mais plus tard il allait certainement geler sur place. Le jeune homme aimait la chaleur, ça aussi c'était connu. Une fois qu'ils partirent, il ne parla plus. Il sentait les vibrations du moteur à travers son corps, faisant battre son coeur plus vite. Il avait resserré son étreinte au démarrage et avait quelque peu lâché la pression par la suite. Monter sur une moto était un peu comme monter à cheval, en plus violent. Quoique, lorsqu'il faisait encore de la voltige, les sensations étaient similaires. Bien que le temps lui ait appris à garder son calme et sa concentration à tout instant. Là il y avait le bruit, les vibrations, les virages serrés, le sol qui se rapprochait et qu'il voyait malgré l'obscurité. Il voyait les lumières de la ville défiler à toute allure, ne formant que des bandes colorées jaunes et blanches. Il percevait par delà le vrombissement du moteur, les sons de la ville déformés par la vitesse. Mais les odeurs, mise à part celle de l'essence, il n'en avait pas. Les sons, les voix, cela non plus il ne les entendait pas. Lies avait l'impression d'être un peu privé de ses sens.
Certainement qu'ils venaient de quitter la ville, car il n'y avait plus de lumière, sauf peut être celle de la moto, et les phares des voitures en face. Il faisait plus froid aussi. L'air s'engouffrait dans ses vêtements, mordant sa peau, ce qui le fit frissonner et se coller un peu plus à Issei dans l'espoir de capter sa chaleur. Et puis enfin, le calme revint. Lies se détacha du conducteur, retira son casque, et descendit de l'engin. Il lui fallut un petit instant pour recouvrer tous ses sens, et que le tremblement de ses jambes cesse. La mer était devant lui. Il y voyait la lune s'y reflétait, trembler sous l'effet des vagues. Marrée basse, laissant derrière elle de grands trous d'eau. Quel dommage que le temps ne permette aucune baignade. Il en oublia presque le conducteur, totalement subjugué par la beauté du paysage. Quand il apprenait à nager, Lies venait ici de nuit. Personne ne pouvait le voir, personne ne pouvait se douter de la présence d'une autre personne. Parce que Lies était atrocement pudique, mais pas par honte de son corps ou en raison d'une quelconque gêne, non. La raison était toute autre.
-C'est dommage qu'on soit en hiver, j'aurais aimé me baigner. Mais là, si je plonge, je vais ressortir glacé jusqu'à l'os.
D'ailleurs il claquait des dents en raison du froid. Au bord de la mer, le vent marin était bien plus glacé qu'à l'intérieur des terres. Et il n'avait pas la même odeur non plus. L'iode lui piquait le nez. Lies retira ses chaussures, remonta son jean, détacha ses cheveux et s'enfonça dans le sable humide. Il frissonna lorsque son pied rencontra l'eau froide d'une marre. D'ailleurs, un orteil manque de se faire pincer par un crabe furieux d'être dérangé dans son sommeil. Il avança encore jusqu'à se retrouver les pieds dans l'écume, à claquer des dents. Mais il n'aurait pas voulu bouger pour autant.
-La moto c'est bien, un peu violent par rapport à ce que je fais d'habitude, mais bien. Je ne pourrais pas te dire si tu conduis bien, j'y connais rien.
Le jeune homme s'assit sur le sable, les vagues venant s'échouer à ses pieds. Et il resta là, à simplement profiter du moment.
-T'as gagné un bon point, j'adore la plage.
Et on gagnait quoi au final ? Le droit de lui demander un srvice, entre autre.
Issei Ogai
Messages : 37 Date d'inscription : 18/10/2010
Feuille de personnage Profession de votre personnage: Prof Amoureux et en couple avec...: Nobody Caractère (résumé):
Sujet: Re: L'abus d'alcool est mauvais pour la santé, ça tombe bien je ne bois pas (Issei) Dim 13 Fév - 11:03
Ce que j'aimais chez Claudia? Sa voix cassée, ses yeux morts, la vérité qui transparaissait dans chacun de ses mots. Claudia était celle qui devinait. Elle savait quand quelqu'un avait vécu quelque chose. Elle ne pouvait pas dire quoi mais elle savait. Alors ses mots adressaient un message à la personne en question. Je n'avais jamais pensé à la mettre dans mon lit parce qu'elle méritait mieux, qu'une nuit volée.
« Je ne suis pas avare , non plus. Mon pêché serait l'orgueil et aussi mon truc de tourner autour des filles et des garçons... L'histoire dit seulement que l'avarice ne sert à rien. L'amitié est une valeur sûre. C'est ce que j'ai compris. »
J'avais beaucoup de potes. Je leur faisais confiance plus qu'à ma propre famille, c'est triste non? Mais eux, ils ne trompaient pas leur monde. Ils étaient une valeur sûre. Nous n'avions pas vécu dans le même monde. Je dis souvent être né dans celui du mensonge et de l'apparence. J'enviais les gens comme Lies. Ils étaient dans le monde de la simplicité. Concernant lies, c'était un mauvais exemple. Il cachait pas mal de choses,comme l'indiquait d'ailleurs son surnom : Lies = Le mensonge.
Je n'avais pas envie de fouiner , dans sa vie. Chacun a ses emmerdes. Je proposais à la place une promenade en moto. Le temps avait refroidi. J'aimais sentir la machine vibrer entre mes cuisses. Le silence aussi était plaisant. Je ne parle pas du bruit que faisait la moto. Je parlais du fait qu'on entendait pas les voitures, pas le bruit de voix. En fait, tout se confondait en un seul bruit : celui émit par l'engin. C'était comme un cheval lancé au triple galop. La machine se sentait libre alors elle se laissait aller. J'en aurais presqu'oublier que j'avais un passager, assis à l'arrière. Si il n'y avait pas eu un resserement au niveau de ma taille, je l'aurais zappé et j'aurais accéléré encore plus. Je crois que je devais avoir dépasser la limite de vitesse autorisée, depuis un moment. C'était mon esprit de coureur qui reprenait le dessus. En l'occurence, je faisais une course contre le temps. C'était fandar.
Quelques quart d'heures après, nous arrivions à la plage. Je jetais un regard vers mon passager. Celui ci peu habitué aux sensations liés à la bécanne avait les jambes flagolantes. J'esquissais un sourire de compréhension à son encontre. Je ne me risquais pas à lui faire une tape amicale, dans le dos. J'avais peur qu'il perde l'équilibre et qu'il se vautre.
Je restais à contempler la lune dansant sur les vagues, de manière alanguie. On comparait souvent la lune à une veuve, une amant fidèle attendant de pouvoir rejoindre son amant le soleil. Les deux astres c'était comme Eurydice et Orphée. Ils s'aimaient d'un amour tendre et éternelle mais ne pourrait jamais se retrouver.
« Pauvre Eurydice qui ne pourra jamais retrouver son amant. A moins qu'Orphée puisse à nouveau faire entendre sa lyre , sa plainte. »
Je m'exprimais à haute voix. Je n'étais pas gêné de faire entendre ma culture grecque. Pourquoi aurais je honte de connaître certaines choses?Sans être un puit de sciences, j'étais tout de même quelqu'un adorant la lecture.
« Je me baigne aussi souvent que possible. Mais là , ça risque d'être un peu juste. On va éviter l'hypothermie. Ca ne t'impressionerait guère de me voir tomber évanoui parce que j'aurais tenté de te paraître fort pour te draguer? »
C'était dit sur le ton de l'humour. J'avoue avoir eu envie de flirter avec Lies. C'était avant de le connaître. Je me contenterais , si cela est possible, d'un début d'appréciation. On verrait bien, si j'arrive à lui enseigner la notion d'amitié. Lies semble être un brave gars. Meme si Cédrik le voit comme un quasi emmerdeur. J'aime bien les emmerdeurs. Ils mettent de la vie dans la vie.
« Je t'emmenerais à nouveau, si tu veux. Je pourrais peut etre t'apprendre à conduire. Tu n'y connais rien mais cela s'apprend. »
« c'est dans ces moment là que l'on se sent petits, insignifiants et vaniteux.
Vanité des vanités, vanité des vanités, Je sais que tout est vanité. (x2) »
Lies Milos
Messages : 38 Date d'inscription : 29/08/2010
Feuille de personnage Profession de votre personnage: Etudiant et bosse à droite à gauche Amoureux et en couple avec...: son piano ? Caractère (résumé):
Sujet: Re: L'abus d'alcool est mauvais pour la santé, ça tombe bien je ne bois pas (Issei) Dim 13 Fév - 21:16
La mythologie grecque n'avait jamais été son fort, même si il trouvait cela fort intéressant. Les dieux en général, et tout ce qui s'y rapportait, ne l'intéressait pas. Depuis quinze ans il avait perdu la foi, contrairement à sa grand mère. D'ailleurs son chapelet dormait au fond d'une boite, quelque part dans son armoire. Alors il avait écouté sans trop rien dire, les pieds dans le sable, et la main jouant dans les grains encore chauds. Il préféra en revenir aux pêchés.
-L'orgueil ? Et la Luxure sans doute. Il y a l'Envie, mais non. L'Avarice, peut être un peu. La Gourmandise assurément. La Paresse, certainement pas. Et enfin la Colère. Hum ... pas plus que nécessaire. Je ne suis pas un pêcheur alors, sauf si on ajoutait le mensonge aux pêchés capitaux.
Il en aurait des choses à confesser alors ! Lies baissa les yeux sur les vagues et l'écume blanche qui mourrait à ses pieds. C'était une bonne soirée en fait, elle avait pris une tournure à laquelle il ne s'attendait pas. Et sans aller jusqu'à dire qu'il adorait Issei, Lies pouvait affirmer sans honte que sa compagnie lui plaisait, et qu'il avait de la conversation. Ce qui était toujours plus agréable que ces longs silences interminables. Bien que le silence n'ait jamais été un problème pour lui. Et là, le motard sortit certainement la plus grosse énormité que Lies ait entendu depuis le début de la soirée. D'ailleurs il en sourit, mais sans rire, car il ne riait jamais. Mais alors là. Il le fixa un moment, incrédule, avant de sourire franchement et de répondre avec tout autant de sincérité :
-Eh bien je pense qu'avant de me demander pourquoi un tel geste je ferais en sorte de te sauver la vie. Et une fois que tu aurais repris conscience je te dirais que tu es un idiot, et que se baigner dans une mer glacée n'est pas impressionnant. Je ne suis pas le genre de personne qu'on drague.
Il pencha la tête sur le côté, souriant toujours. Non vraiment, on ne le draguait pas, parce qu'il repoussait toujours les avances quand il les remarquait. Rarement donc. Déjà que les femmes avaient du mal, mais alors les hommes, n'en parlons pas !
-Parce que je te plais ? Ou parce que tu cherche quelqu'un avec qui finir ta nuit ? Tu auras bien plus de chance avec un autre, je ne verse pas dans les hommes. Ni dans les femmes en fait. A vrai dire, le sexe ne m'attire pas.
Autant être clair et direct, histoire de ne pas entretenir de faux espoirs. Même si Issei avait pu constater que son compagnon du soir n'était pas un homme facile à prendre au détour d'une ruelle. Le changement de sujet de conversation fut le bienvenu. A nouveau il attrapa le regard de son interlocuteur, hochant la tête pour approuver :
-Je serais ravi de rouler à nouveau avec toi oui. Quand à apprendre à rouler ... Pourquoi pas oui, je ne sais pas si je serais très bon élève. Si tu as du temps à perdre, pourquoi pas.
Il frissonna un peu, le temps s'était rafraîchit. Et il n'avait pas d'autres veste.
-On devrait rentrer non ? C'est que j'ai froid en fait. Regardes j'ai les mains gelées.
Il posa sa main sur le poignet d'Issei en frissonnant. Sa peau était glacée comparée à celle du motard. Si il tombait malade, mamie l'enfermerait et lui ferait boire des trucs immondes. Non, hors de question !
Issei Ogai
Messages : 37 Date d'inscription : 18/10/2010
Feuille de personnage Profession de votre personnage: Prof Amoureux et en couple avec...: Nobody Caractère (résumé):
Sujet: Re: L'abus d'alcool est mauvais pour la santé, ça tombe bien je ne bois pas (Issei) Lun 14 Fév - 10:00
Je ne me prétendais pas pour un puit de sciences. Je n'étais pas non plus un Pangloss des temps mordernes. Si j'avais fait cette dérivation sur la mythologique grecque, c'est bien parce que l'endroit s'y prêtait. Je n'avais pu m'empêcher de comparer la lune à cette charmante Eurydice. Il y a tant de choses qui existent sur l'histoire d'amour des deux astres. Il suffit d'être friand de légendes, de contes et d'aventures fantastiques pour en trouver des tas. Ce qui est de remarquable, c'est que leur histoire d'amour se termine jamais et qui plus on sent qu'il n'y aura jamais de Happy Hend. Lies ne me donna pas réplique là-dessus. Un désintérêt sur les sentiments? Une blessure de coeur? Je ne connaissais son histoire, je ne pouvais pas aller fouiner, ce n'était pas dans ma nature, seulement je pouvais faire des suppositions. Je me trompais sûrement. Mais que faire? Lui demander direct pourquoi il est devenu ainsi? Déjà il m'en verrait valser. Ensuiten j'ai pour habitude de dire : chacun sa merde. Je ne suis pas si égoïste qu'on veut le faire croire. Je pense juste que tout le monde a des soucis. Tenter d'aider le monde entier, ce serait faire comme Atlas. On sombrerait aussi. C'est triste à dire, on ne peut pas aider tout le monde.
« La luxure ? Tant que tu ne la connais pas, tu ne peux pas la juger. Le plaisir de la chair c'est comme une drogue, une fois que tu y as goûté. Ca te démange au niveau des testicules. Tu peux rien y faire. »
Je ne cherchais pas à draguer. Je constatais. J'allais pas essayer de me faire passer pour un Saint. Je pense que j'aurais dû mal. Je regardais Lies du coin de l'oeil Quand il aborda le Mensonge, je brûlais de lui dire, qu'il était touché par celui ci. Je ne connaissais pas son identité. Je n'avais qu'un alias : Lies. J'étais peut être con. Cependant, je savais que Lies voulait dire Mensonge, en anglais. Considérait il alors sa vie comme un mensonge? Une farce?
« Le mensonge peut prendre différents visages. Il peut être vu comme un pêché, certes mais il peut aussi être salvateur. Certains psychiatres déclarent que mentir fait partie de l'être humain. Les enfants , qui ne mentent pas, auront des problèmes plus tard , une fois adulte. Ca fait partie du développement humain. Ca c'est pour le côté psychologie. Pour en revenir à une autre vertue du mensonge, il peut sauver une vie, une situation, une amitié. »
Je ne faisais pas de sous-entendu. Si il voulait me parler de sa vie à son aise. Je forçais pas. Vous croyez qu'il aurait intéressé par ma vie de coq en pâtes? Je m'imagine très bien lui raconter comment je suis né dans une famille noble complètement pourrie de la cervelle; comment celle-ci nous empêchait de respirer, de vivre librement. Ca serait super intéressant non? Tss. En plus, j'aurais l'air de me lamenter alors que lui, il semblait avoir vécu quelque chose de plus tragédique. Je déclarais songeur.
« Au fond, nous nous mentons tous. Nous venons au monde, sans savoir pourquoi et on s'illusione de trouver un sens à la vie. »
Après un sujet bien sérieux, j'entamais celui d'une remarque idiote. A savoir celle humoristique du mec allant piquer un plongeon par ce temps simplement pour se montrer viril à un autre mec et forcer son admiration. Je rajoutais alors ce qui risquait plus d'arriver en vrai plutôt que de m'appuyer sur un fantasme idiot.
« Pourquoi pas? Jusqu'à preuve du contraire, tu es un être humain. »
la curiosité était là. Pourquoi les hommes et les mecs ne s'intéresseraient pas à un mec bien foutu? Là yavait un blême, à croire que les gens n'avaient que de la merde dans les yeux pour pas voir que Lies était pas mal.
« Si je répondais les deux, tu me fileras une tarte en faisant le mec outragé? » Mes yeux pétillaient de malice. C'était juste histoire de le charrier, de plaisanter avec lui. Je dois dire que j'apprécie les mecs simples. Lies avait pas l'air d'un snob. Je hais les snobs. Pour moi, ils ont des têtes à claques.
« Je trouverais bien quelques heures pour t'apprendre. »
Preuve que j'appréciais Lies. Je lui proposais de lui apprendre à conduire la moto. C'était plutôt chouette de ma part alors que j'avais même pas coucher avec.
« Rentrons. »
Dis je. Sans arrière pensée, je pris les mains de Lies. Je les posais sur mon torse, sous le maillot. Un sourire amical se peignit sur mon visage.
« Pour les réchauffer, le temps de retourner à la moto. »
Je pense que Lies avait compris que je ferais rien de plus. Non mais, je force pas les personnes, hommes ou femmes, je préfère les partenaires consentants. Le plaisir se prend à deux, pas à un seul sinon ce n'est plus faire l'amour, c'est faire l'andouille.
Lies Milos
Messages : 38 Date d'inscription : 29/08/2010
Feuille de personnage Profession de votre personnage: Etudiant et bosse à droite à gauche Amoureux et en couple avec...: son piano ? Caractère (résumé):
Sujet: Re: L'abus d'alcool est mauvais pour la santé, ça tombe bien je ne bois pas (Issei) Lun 14 Fév - 12:49
On était curieux de savoir ce que cachait ce prénom ? Pas étonnant. Ils étaient nombreux à vouloir connaitre la vérité, parce que quelqu'un s'appelant Lies devait forcément cacher quelque chose. Oui il en dissimulait des secrets. Son existence entière était un secret. Mais certainement pas pour les raisons soufflées à demi mot par Issei.
-Le mensonge ne peut rien sauver. On ne construit sur une base pourrie par la tromperie. Une vie de faux semblants pour combler le vide laissé par quelqu'un qui n'avait plus à être là.
Oui c'était pour cela. Parce qu'il avait été rejeté, parce qu'il n'avait plus le goût à rien. Mais très tôt, Lies avait découvert que la terrible vérité qu'il incarnait dérangeait, mettait mal à l'aise, parce qu'elle rappelait aux hommes leur peur la plus profonde. On aime pas avoir face à soit quelqu'un désirant mourir. Un suicidaire détruit toutes les belles illusions qu'on se fait de sa vie. Ses mots font mal, aussi tranchant qu'une lame aiguisée, parce qu'ils sont réalité. On détourne les yeux, on se dit que c'est faux, mais tout au fond on sait qu'il a raison. Le menteur n'était pas Lies, c'était ce monde qui bâtissait des vies entières sur le mensonge, depuis toujours. Paradoxalement, le menteur connaissait la vérité, et on voulait le faire taire. Alors il avait changé de prénom. Pour tuer celui qu'il était, pour ne plus en laisser une trace, mais aussi pour rappeler chaque jour la terrible vérité qu'il incarnait. Oui Lies attendait sa fin depuis longtemps déjà, et il jouait parfaitement son rôle de personne heureuse, pour ne pas faire de mal à ceux qui se complaisaient dans l'illusion.
-Est-ce que tu es croyant Issei ? On m'a dis beaucoup de choses sur Dieu, mais tu sais, en vrai il n'existe pas. Lui aussi est un mensonge, dont on a besoin pour se rassurer. Parce qu'à ta mort, il te faut quelqu'un pour pardonner tes pêchés. C'est tellement plus simple d'inventer une entité capable de tout pardonner, plutôt que de mourir avec la conscience rongée par le regret.
Parfois, comme ce soir, on devinait juste l'ampleur de la noirceur des pensées du jeune homme. Mais juste un peu, car il prenait bien garde à ,e rien révéler, à ne pas effrayer ces gens pour qui il incarnait la négation de tout ce qu'on leur avait appris. Et puis au final que pouvait-on lui dire ? "Non c'est faux, tes parents n'auraient pas voulu ça." Ses parents étaient morts, qu'allaient-ils pouvoir lui faire maintenant ? Être heureux ? Pour qui devait-il l'être ? L'amour ? On ne tombe pas amoureux d'un menteur. Non vraiment, personne ne pouvait comprendre, et c'était aussi bien.
La fin des sujets sérieux marqua le retour de la gêne habituelle du jeune homme. Sitôt que ses mains se posèrent sur la peau d'Issei, il se senti rougir violemment. Et il tenta de le cacher en répondant, les yeux rivés ailleurs :
-Je ne frappe pas les gens. Et je ne me vexe pas pour si peu. Si c'est le cas, alors je te dirais de passer ton chemin. Moi les hommes ne m'attirent pas.
Il fallait reconnaître cependant que l'autre avait le sang chaud, et que ça faisait un bien fou à ses doigts qu'il ne sentait plus. Lies toussa pour retrouver une contenance, retira ses mains qu'il fourra dans ses poches et retourna à la moto. Il enfila ses chaussures et monta sur l'engin, attendant le retour du pilote. Apprendre à conduire ... Pourquoi pas hein. Mais pas ce soir, et pas avec cette moto, il risquait de l'abîmer.
-Tu me ramène chez moi ? Ou tu préfère rentrer chez toi ? Je rentrerais à pied au pire c'est pas dérangeant, on ne m'attend pas.
Mamie était chez Muriel, pas de risque de ce côté. D'ailleurs elle devait être en train de boire en jouant aux cartes. Dans tous les cas, il serait seul à son retour. L'idée lui vint d'inviter Issei à venir prendre le café, mais cela était un peu trop tendancieux à son goût. Le coup du "viens prendre un dernier verre" ne passait pas avec lui.
Issei Ogai
Messages : 37 Date d'inscription : 18/10/2010
Feuille de personnage Profession de votre personnage: Prof Amoureux et en couple avec...: Nobody Caractère (résumé):
Sujet: Re: L'abus d'alcool est mauvais pour la santé, ça tombe bien je ne bois pas (Issei) Jeu 17 Fév - 13:01
La plage était un lieu que j'appréciais beaucoup parce que là bas tout est calme est silencieux. Il n'y a pas de gêneur. On peut se laisser aller à la rêverie sans problème. On s'entend penser, si vous voyez ce que je veux dire. J'appréciais la compagnie de Lies. Il était pas aussi frigide qu'on me l'avait laissé entendre au bar.
« Je dirais que ca dépend du mensonge , de la situation et de l'époque »
Répliquai je a Lies. Un mensonge peut sauver. Il n'y a qu'a regarder la seconde guerre mondiale, certains ont pris des riques pour sauver la vie de juifs menacés par la solution finale. Bien sur , le mensonge peut tuer, anéantir. Toujours sur le meme exemple, on peut reprendre la propagande nazi , japonaise et autres qui tuèrent l'humanité dans les gens. Ca me rappelait un cours de philosophie sur le mensonge. Mais je n'allais pas sortir tout ce cours là dessus. Le menonge a de bons comme de mauvais côté. Il paraît qu'il est essentiel à la construction de l'être humain. Un enfant append le mensonge, un enfant qui ne ment pas, souffre de maladie mentale, d'après les psychiatres. Je regardais toujours les vagues. Je songeais à ma propre situation. Oui le mensonge m'avait permis de sortir du pétrin, un bon nombre de fois. Je ne connais pas la vie de Lies alors il me manquait des élèments pour comprendre son point de vue.
« Je ne crois pas en Dieu. Je crois seulement en une force qui n'aurait foutu au monde. Après on lui donne le nom qu'on veut : Dieu, Boudah.... tu as raison, les hommes ont besoin de croire parce qu'ils ont besoin d'être rassuré. Je crois aussi qu'ils ont peur que leur existence soit vaine, qu'on les oublies alors ils ont besoin de croire que quelqu'un ne les oubliera pas , que quelqu'un les attends. Les hommes n'aiment pas la solitude alors ils croient en Dieu et à une vie après la mort où ils pourront revoir ceux qui sont morts avant eux. »
comment expliquer? Je croyais mais je ne pratiquais pas. J'étais pas non plus du style à faire ma prière, chaque soir avant de me coucher. Il ne fallait pas charrier.
« As tu au moins essayé? »
Demandai je par pure curiosité. Ca m'a fait toujours marrer, les types se disant non homosexuel alors qu'ils n'avaient jamais essayé. Si ils essayaient, ils changeraient peut-être de bord. Je dis pas qu'ils le feraient du jour au lendemain. Si vous croyez que j'ai toujours eu une attirance pour les hommes, vous vous mettez le doigt dans l'oeil. J'ai d'abord été comme tout bon fils à papa : un hétéro.
« Je te remmène. Il gèle. Tu crois tout de meme pas que je vais te laisser te les cailler? Ca me dérange pas de faire un détour. »
J'étais pervers, certes mais j'étais pas totalement une enflure. J'avais ammené Lies ici alors mon devoir m'indiquait de le rammener chez lui. Je commençais alors à remonter vers ma moto. Ca me donnerait l'occasion de la conduire un peu plus longtemps.
« Tu habites ou? »
Autant savoir, j'imagine qu'il n'habitait pas très loin de son lieu de travail.il fallait quand même demander pour éviter de le rammener au mauvais endroit. Vous imaginez si le dépose au Nord de la ville alors qu'il habite au Sud??? Ca serait idiot, nul et j'en passe.
Lies Milos
Messages : 38 Date d'inscription : 29/08/2010
Feuille de personnage Profession de votre personnage: Etudiant et bosse à droite à gauche Amoureux et en couple avec...: son piano ? Caractère (résumé):
Sujet: Re: L'abus d'alcool est mauvais pour la santé, ça tombe bien je ne bois pas (Issei) Ven 18 Fév - 9:24
Il n'avait pas répondu à la question. Non il n'avait pas essayé, et non il ne voulait pas essayer. Son silence en disait long sur la vérité d'ailleurs. Au lieu de ça, il indiqua la direction du restaurant :
-J'habite au centre ville, tu vois l'école de commerce ? A cinq minutes, il y a un restaurant français, c'est chez moi. Il appartient à ma mamie.
Celle qui s'occupait de lui depuis l'âge de 6 ans. Sa seule famille, qui pour l'heure était chez Muriel à faire Dieu savait quoi. Une fois de plus il passa ses bras autour de la taille du pilote et ne dit pas un mot de tout le trajet. C'était à peine si il accorda un regard ou même un quelconque intérêt à ce qui l'entourait. Les sujets philosophiques n'avaient plus leur place dans la conversation. Et le mensonge il ne reviendrait pas dessus. Pour lui, mentir n'avait jamais été quelque chose de bien. Il mentait pour entrer dans la peau de celui qu'on voulait qu'il soit.
Il ne rouvrit la bouche que lorsque la moto cessa son bruit d'enfer devant chez lui. Le restaurant était fermé bien entendu, les lumières étein ... allumées ? Tient il y avait du monde ? Ou alors on avait oublié d'éteindre ? Le jeune homme ouvrit le petit portail, traversa le chemin de gravier et ouvrit la porte. Le jardin était mort en raison de l'hiver, les arbres avaient perdu leurs feuilles, les fleurs dormaient sous la terre. Mamie s'en occuperait dès le retour du printemps, elle adorait jardiner. Lies ouvrit la porte et qu'elle ne fut pas sa surprise de se faire sauter dessus.
-Matthew !!!!!
Il faillit tomber sur le sol, mais bien heureusement il s'était rattrapé à la porte. Eyline était une femme âgée de 66 ans à présent, mais elle était encore en pleine fleur de l'âge ! Elle serrait son petit fils à l'en étouffer jusqu'à voir Issei au dehors.
-Oh tu me ramène quelqu'un ? Entres mon lapin entres ne reste pas dehors il fait froid. Viens je te fais un café.
Lies aurait voulu lui dire de ne surtout pas poser un pied dans le restaurant, qu'il n'en ressortirait pas vivant. Mais quelque chose lui disait qu'il obéirait à mamie, accepterait son invitation avec plaisir. Pour une bonne raison : il venait d'apprendre son véritable prénom, ce qui le fit tiquer d'ailleurs. Mamie lui donna une tape sur la hanche :
-Matt vas donc faire couler le café pour ton invité, allé allé. -Je croyais que tu passais la soirée chez Muriel. -Oui je sais, je sais, mais son gendre est venu, et tu sais que je ne peux pas le voir.
Lies soupira, obéissant de mauvaise grâce à aller faire le café. Quand à Lyli, elle tournait autour du pilote, un sourire appréciateur aux lèvres.
-Mazette, mais il est canon le jeune homme. Ah il a bon goût le Matt.
Matt qui répliqua depuis la cuisine :
-Mamie je te présente Issei, je l'ai rencontré au bar. Il m'a emmené faire un tour en moto après une course qu'il a gagné.
L'aînée haussa un sourcil, et sans crier gare elle donna un coup de coude amical au jeune homme.
-Oh toi toi toi ! C'est que c'est un rencart ça ! -Non mamie, juste une promenade. -Matthew Milos cesses de casser mes rêveries ! tonna la vielle femme. Pour une fois que tu me ramène quelqu'un à la maison ! Elle retourna à Issei qu'elle adorait visiblement. Brave petit, tu veux rester dormir ? Matt te prendra dans son lit va.
On entendit un grognement depuis la cuisine. Lies arriva avec le café et de quoi grignoter, lui déjà se ruait sur le chocolat.
-Issei ne reste pas, il est occupé ce soir, il doit encore trouver quelqu'un pour finir la nuit.
Ce n'était pas totalement faux. Et Lies regretta bien vite ses paroles lorsque mamie éclata de rire et lança avec une fourberie propre aux femmes :
-Tu n'as qu'à coucher avec lui mon trésor, ton rectum te remerciera une fois les trois premières fois passées.
Il s'en étouffa avec son gâteau. Lies vira au rouge pivoine dans l'instant et se mura dans le silence. Voilà pourquoi il détestait ramener du monde à la maison, mamie lançait toujours la conversation sur ce sujet. Voyant que son petit-fils était vexé, elle secoua la tête et fit un sourire radieux à Issei.
[b]-Je plaisante bien sûr. Mais Matt prends la mouche pour un rien. Alors dis moi un peu d'où tu viens mon lapin. Oh et appelles moi mamie ou Lyli, pas de madame ![/b]
Eyline ne s'encombrait pas du vouvoiement et de la politesse exagérée. C'était une femme franche et directe, qui n'était pas non plus connue pour sa délicatesse. Malgré son âge elle était grande et fine, le corps encore bien conservé, vestige d'une ancienne carrière de mannequin. Elle avait les yeux bleu violet, couleur lavande un peu, aussi pétillant que ceux d'une enfant. Elle souriait tout le temps, et même les rides ne ternissaient en rien sa joie de vivre. Même ses courts cheveux châtains ne souffraient pas de la vieillesse. Seulement quelques mèches blanches ici et là. Une femme qui avait eu du succès avec les hommes, et qui n'hésitait pas à leur faire du rentre dedans même si ils étaient plus jeune.
Issei Ogai
Messages : 37 Date d'inscription : 18/10/2010
Feuille de personnage Profession de votre personnage: Prof Amoureux et en couple avec...: Nobody Caractère (résumé):
Sujet: Re: L'abus d'alcool est mauvais pour la santé, ça tombe bien je ne bois pas (Issei) Dim 20 Fév - 11:02
Je rammenais ainsi Lies chez lui. Nous arrivâmes dans une charmante petite pièce où une délicieuse vieille dame nous attendait. J'écoutais la conversation tout en mattant la pièce. C'était vraiment à l'image de la vieille dame. Je songeais qu'il y baignait une chaleur que je n'aurais pas trouvé chez mes parents même quand ils allumaient la cheminée, la froideur restait de mise. Voir cette vieille dame me rappella aussi mes grands-parents. On ne les voyait pas souvent. Ils étaient fort occupés à diriger des entreprises, à faire des contracts malgré leur vieillesse. Ils venaient seulement pour les grandes occassions et les fêtes style Noël. Je dois avouer que ma famille n'est pas famille famille. Il n'existait à leurs yeux qu'un seul lien : le paraître. Quand il y a du monde autour, ils donnent un mal fou pour donner l'image de parents, grands parents,frères, cousines, cousins aimant et soucieux de l'avenir de tous. Autant dire que leur hypocrisie n'est pas quelque chose qui leur ait propre. Elle est partout dans le monde de la bourgoisie et de la noblesse. Elle se donne en spectable. Elle en devient ridiculière.
Je saluais la vieille dame qui m'amusait au passage. J'aimais son langage franc, sa manière de taquiner son petit fils. Au cours de leur échange, j'appris au moins le vrai prénom de Lies : Mattew. C'était chouette comme prénom. Il lui allait bien. En tout cas , la mamie était un phénomène. Quant à Lies, ou plutot Mattew, il me dépeignait à sa mamie comme un mec volage. Je l'étais seulement je ne lui avais pas sauter dessus. Au moins, il eut le bon goût de préciser que notre échange ne fut qu'une prommenade. Je passerais peut etre moins pour un pervers du dimanche.
« Je suis enchanté de faire votre connaissance, Mamie. Je ne pensais pas rencontrer une vieille dame aussi énergique un jour. J'accepte avec joie votre invitation. »
Tout en parlant, , je lui avais pris la main pour lui baiser le dos de celle-ci. C'était un vieux reste de mon éducation. Je l'avais fait automatiquement, sans réfléchir. Mamie imposait le respect. Je dois dire aussi que si j'acceptais l'invitation de la Mamie, c'était bien pour embêter un peu Lies qui , manifestement, avait hâte de me foutre dehors. Je me tournais ensuite vers Lies et je lui dis ceci :
« Ma queue ne visitera pas ton rectum sans ton accord. Je suis pervers mais pas au point de sauter sur tout ce qui bouge ».
J'avais fait exprès de parler crûment. De toute maniere, lies m'avait bien fait comprendre qu'il n'avait pas envie de coucher alors je ne pense pas qu'il se froisserait de la manière dont je lui parle. Je fus heureux de pouvoir prendre un peu de café. Je le sirotais doucement. Je lançais un sourire amical à Mamie.
« Du japon, de chez les balais dans le cul. Pour résumer, je suis japonais dit noble sauf que je n'aime pas me conduire comme tous les nobles que je connais sinon je suis coureur à mes temps perdu. Officielement, je suis professeur de cuisine à la Sweet ».
Je rendais son sourire à Mamie. C'était plaisant de discuter avec elle. Je regardais à nouveau lies.
« J'ai emmené ce joli diable là faire un tour à moto après une course. J'ai été très sage avec lui »
Pour rire, je pris exprès un ton de gamin qui quédemande une récompense parce qu'il a été sage le temps d'une journée alors qu'a l'accoutumée, il se conduit comme un vrai diablotin à faire tourner en bourrique ses parents.
Lies Milos
Messages : 38 Date d'inscription : 29/08/2010
Feuille de personnage Profession de votre personnage: Etudiant et bosse à droite à gauche Amoureux et en couple avec...: son piano ? Caractère (résumé):
Sujet: Re: L'abus d'alcool est mauvais pour la santé, ça tombe bien je ne bois pas (Issei) Dim 27 Fév - 20:29
C'était chose connue chez Eyline, elle adorait la flatterie et les gentleman. Voilà qu'elle avait près d'elle un de ces charmants garçons bien élevé, et au physique tout à fait plaisant. Lyli avait été mannequin, et croqueuse d'homme en son temps. Elle gardait de sa jeunesse une facilité déconcertante pour se faire aimer de la gente masculine, même si elle ne draguait plus. Quoique, certaines seraient surpris. Lyli savait se servir de ses mains, et elle savait mettre à genoux le plus fière des jeunots. Mais là, Issei avait touché en plein de le mille. Elle rougissait et lui tapota l'épaule en gloussant.
-Oh tu es charmant, charmant ! Matt j'aimerais que tu en ramène des comme ça plus souvent, ce garçon est à croquer !
Bravo Issei, tu a mamie de ton côté. Lies était dans la cuisine, écoutant d'une oreille distraite la conversation. Il termina de nettoyer et les rejoignit, foudroyant du regard Issei pour ces mots qui n'avaient pas leur place dans sa bouche. Mamie, elle, éclata de rire. Et elle ajouta en donnant un petit coup de coude au jeune homme :
-Si tu arrive, je fais de toi l'invité d'honneur du restaurant ! Tous les repas gratuits à vie.
Elle rit à nouveau, sachant parfaitement que ceci était impossible. Comme l'avait dis Issei, Lies était un diable, à sa manière. Et on ne pouvait pas apprivoiser le diable. Mamie laissa de côté ce sujet de conversation pour en revenir aux origines de son invité. Un japonais qu'il disait. Noble également, et professeur de cette prestigieuse école. Voilà qui en faisait des choses à dire sur ce galant homme. Lies aurait voulu aller à la Sweet, mais il n'avait pas les moyens de se payer les cours. C'était une école de riches, de personnes aisées, et lui ne faisait pas partie de cette classe. Et puis il y avait les rumeurs qui couraient sur cet endroit, un lieu de haute pâtisserie certes, mais aussi de débauche. D'ailleurs mamie était friande d'informations :
-Dis moi mon lapin, c'est vrai ce qu'on raconte sur cette école ? La Luxure y régnerait en maîtresse. Du moins c'est ce qu'on m'as dis. Et avec un aussi beau professeur cela ne m'étonnerait pas.
Elle l'aimait bien, c'était officiel. Et puisqu'il s'était montré sage avec son petit fils, Lyli lui fit un bisous sur la joue. C'était sa récompense, et elle y ajouta un clin d'oeil. Lies buvait son chocolat liégeois sans trop parler, du moins jusqu'à ce que sa mamie ne l'interpelle :
-Est-ce que ce joli garçon va poser pour toi Matt ? -Hum ? Non je ne crois pas, il me ramenait seulement. -Oh je demande juste, toi qui râle toujours parce que tu n'as pas de modèle. Elle se pencha vers Issei et expliqua. Matthew fait du dessin pour son plaisir, il est toujours à la recherche de nouveaux modèles. Et comme tu es vraiment bel homme, je pensais que tu venais ici pour ça.
Lies jeta un oeil à la pendule. Non pas qu'il voulait jeter Issei dehors, mais il se faisait tard. Lui il s'en fichait, il n'avait pas cours le lendemain, mais peut être que le motard avait du travail, même le week end. Un professeur ne s'arrêtait jamais.
Contenu sponsorisé
Sujet: Re: L'abus d'alcool est mauvais pour la santé, ça tombe bien je ne bois pas (Issei)
L'abus d'alcool est mauvais pour la santé, ça tombe bien je ne bois pas (Issei)