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 A Very Bad Game - Libre -

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A Very Bad Game - Libre - Vide
MessageSujet: A Very Bad Game - Libre -   A Very Bad Game - Libre - Icon_minitimeDim 17 Oct - 9:17

Citation :
« Un problème ? »

Agitant mon ôgi devant mon visage sceptique, j’observais le duo d’étudiants qui, en passant près de moi, s’étaient arrêtés, la mine déconfite, comme s’ils venaient d’apercevoir un fantôme. Habitué à ce genre de réactions lorsque je rencontrais des gens du « bas peuple », je n’étais donc point surpris mais tout de même irrité, surtout en sachant que cette école accueillait des personnes de multiples nationalités. Mon apparence paraîtrait à de nombreuses personnes un peu irréelle et totalement anormale dans l’enceinte de ses murs, et je sentais que mon intégration allait être complexe, mais ne considérant pas l’optique d’un moindre changement physique ou psychologique envisageable, je décidais sans la moindre hésitation que je supporterais cela. En fait, ce serait les autres qui devraient s’employer à de divers et laborieux efforts pour réussir à s’adapter à mon être « hors du commun » ? Oui, c’était sans doute les bons termes à utiliser. Sourire narquois aux lèvres devant l’air incrédule de mes interlocuteurs, qui ne savaient visiblement pas comment réagir, je finis par ajouter :

Citation :
« Ce n’est pas que vous m’ennuyez, mais vous gâchez ma lumière, et en raison de mon teint très pâle, vous comprenez que cela ne m’est en rien bénéfique. Je vous prierez donc de quitter les lieux, merci. »

L’air des deux garçons se métamorphosa alors du tout au tout, et la précédente incrédulité se transforma en offense, avant de laisser apparaitre les premiers signes d’une colère naissante qu’ils tentaient tant bien que mal de camoufler. Après tout, faire la misère au « petite nouveau », c’était de très mauvais goût non ? Alors j’étais certain de m’en sortir cette fois... Comme toutes les autres d’ailleurs ! Mon sourire s’élargissant, et ne souhaitant pas que mes deux chers compagnons ne s’aperçoivent que la situation m’amusa plus qu’elle ne m’horrifiait, je rapprochais mon ôgi de mes lèvres, essayant de faire disparaitre la risibilité évidente que l’on pouvait percevoir à travers la mesquinerie de mon regard. Mais cela m’était assez pénible, car je n’aimais point retenir mes sarcasmes quand ceux-ci me semblaient d’un tordant incroyablement délicieux. Finalement, cette école aurait certainement quelques aspects attrayants, aussi maigres soient-ils. Il semblait qu’il y avait beaucoup de gens dont on pouvait se payer la tête dans ce coin là. Je savais repérer ce type de personnes, tellement faciles à cerner, si prévisibles et manipulables à souhait que s’en était presque diabolique... Ca tombait extrêmement bien : j’étais diabolique ! Ou en tout cas, j’aimais m’en persuader. Toujours à l’abri derrière mon éventail, et constatant avec une pointe d’affliction que mes deux nouveaux partenaires étaient toujours figés d’une incompréhension monstre – mêlée, certainement, à une envie très forte (bien qu’hésitante) de « m’apprendre la vie » - je laissais un soupir s’échapper de mes fines lèvres toujours fendues en un sourire railleur, puis dit encore :

Citation :
« Messieurs, je crois que nous avons du mal à nous comprendre vous et moi. Emploierais-je un vocabulaire qui vous dépassât tous deux ? Si c’est le cas, vous m’en voyiez sincèrement confu. Je pense avoir mal mesuré le taux de bassesse intellectuelle de cet établissement scolaire. Enfin, ce n’est point de votre f... »

Le risque premier quand l’on possédait une intelligence (aussi rare qu’agaçante) que la mienne, c’était avant tout d’énerver son entourage de telle sorte que celui-ci en vienne à passer irrémédiablement par la case « violence » tant méritée et tant attendue par la pauvre victime : dans ce cas, moi. Impassible pourtant, toujours trop fier pour démontrer le moindre sentiment de faiblesse ou de peur qui puisse me traverser, je soutenais le regard de mon vis-à-vis, qui venais d’agripper le col de mon yukata entre ses poings serrés, et qui tremblaient de colère, ainsi que d’un désir fou de faire de moi leur prochaine attraction. Paresseusement, je posais alors mes yeux sur le condisciple de mon agresseur qui lui, paraissait plus inquiet que fâché. Allait-il mettre un terme à ce joyeux spectacle ? Ce serait tellement dommage... En tout cas, ce n’était pas moi qui allait jouer la carte de l’happy end, oh non, aussi, silencieusement, j’attendais passivement la suite des évènements.

Citation :
« Tu sais quoi, je crois avoir trouvé mon problème, et devines, c’est toi ! Espèce de bouffon ! Tu te prends pour Dieu ou quoi ? Tu mériterais que je te batte à mort ! »

« Oh oui ! Bats-moi ♥ », aurais-je pu crier à ces douces paroles, mais l’inquiétude de son ami semblait redoubler d’intensité, il s’approcha d’ailleurs un peu, bras à demi tendu vers son compagnon, dans l’éventuel urgence où il devrait nous séparer. Je soupirais alors, et relevais mon ôgi que j’agitais devant le visage de mon bourreau, choisissant consciencieusement mes mots pour tenter de l’énerver un peu plus, sans risquer de, comme il le disait lui-même, « me faire battre à mort ». Mais au moment où j’ouvrais la bouche pour lancer une énième réplique cinglante, les choses tournèrent subitement en ma défaveur. Pire que d’oser me frapper jusqu’à ce que j’en agonise, mon tortionnaire me lâcha, et je compris, en suivant son regard, que celui-ci avait remarqué la présence de mes bagages – un sac de voyage en cuir de buffle et une grosse valise noir Hugo Boss (on est riche ou on ne l’est pas...) ainsi que mon précieux violon caché à l’intérieur de son étui. Aussi, le garçon attrapa d’abord les deux bagages et, prit d’une soudaine hystérie, il ouvrit violemment ces deux objets avant de déverser avec rage leur contenu sur le sol, sous les yeux curieux des quelques étudiants qui passaient là, et devant mon regard figé d’horreur. Malgré tout, je ne bougeais pas. Cet affront était mérité, et je préférais cela à des coups quelconques. Pourtant, je changeais bien vite d’avis quand je découvris avec effroi que cet imbécile allait s’en prendre à mon violon. Essayant de paraître calme bien que je fus soudain prit d’une panique folle, je dis :

Citation :
« Ecoutez, ne faîtes pas cela, vous commettriez une grave erreur. C’est un violon extrêmement cher et tout aussi rare, un Léon Bernardel unique en son genre. Je vous en prie... Reposez-le... »

Aurais-je du formuler les choses autrement ? Je n’en sais rien, pour une fois dans ma vie, je n’avais pas pris la peine de réfléchir tellement j’avais sentis mon angoisse m’étreindre l’esprit avec force. Quoiqu’il en soit, j’aurais du mieux penser, et choisir d’autres mots, car quand la réponse tomba, j’eus soudain le désagréable sentiment que ma vie allait très prochainement passer devant mes yeux à la vitesse de la lumière :

Citation :
« Le poser ? Mais avec plaisir... »

Alors qu’il venait de sortir mon précieux violon de son abri sombre, mon martyr m’adressa un sourire qui se voulait vainqueur, puis violemment, il éjecta l’instrument cher à mon cœur sur le sol de la pièce. Et, aussi onéreux soit-il, ce violon n’en était pas pour autant plus fragile qu’un oisillon qui venait de naître. Ainsi, c’est avec une grande frayeur que je vis le manche de l’instrument se séparer de son corps dans un craquement abominable. Les mains devant la bouche, j’observais, impuissant, les dégâts qui venaient d’être fait, alors que le rire du criminel retentissait dans toute la salle, qui fut bientôt désertée, comme si tout le monde – y compris le duo de vilains – s’était donné le mot pour me laisser subitement dans une solitude funeste. Me laissant tomber à genoux, j’attrapais les deux parties de mon violon qui étaient à l’origine censées n’en former qu’une seule. J’en aurais presque eus envie de pleurer, mais réussissais tant bien que mal à me retenir. Le regard sombre, je serrais les restes de l’instrument entre mes maigres doigts avant de récupérer mon étui et de les y enterrer avec un pincement au cœur. Oh bien sûr, j’avais les moyens de m’acheter un nouveau violon, mais quand on passait 12 années de sa vie avec un même objet, surtout de ce genre, un lien se formait, qu’on le veuille ou non... Je soupirais, retenant un sanglot qui voulait me déstabiliser, puis après avoir refermé l’étui, je m’appliquais à ramasser, seul avec mon désespoir, toutes mes affaires éparpillées gauchement sur le sol, le cœur lourd...
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MessageSujet: Re: A Very Bad Game - Libre -   A Very Bad Game - Libre - Icon_minitimeLun 18 Oct - 11:48

Il était une fois dans une modeste école de patisserie, un professeur des plus étranges qui avait une drole de lubie : le jeu. Il passait son temps à jouer mais attention c'était du jeu de cartes mais bien du jeu de comportement , de paroles et tout un tas de trucs pour destabiliser les jeunes eleves ainsi le jeune professeur était passé dans l'art de passer du vulgaire au raffinement et inversement. Les jeunes gens ne savaient jamais sur quel pied danser avec ce diable de professeur. Le professeur Ren Hijoushiki était devenu en quelque sorte un sujet de fascination et de crainte pour ses eleves. Ses collegues, eux memes, ne savaient guère comment réagir devant lui. Il faut dire que le jeune homme n'était pas mentalement très sain. Attention, ce n'était pas parce qu'il était taré et enfoiré, comme il le disait lui meme quand il était de bonne humeur, qu'il était un débile profond , dans le sens débile. Il faut dire qu le jeune homme avait une façon de prendre, je parle au sens littéraire, sans arriere penser, les personnes qu'il croisait au cours de sa vie. Si vous étiez du genre narcissique, pompeux, imbu de votre personne parce que vous étiez de sang noble ou riche comme crésus, le futur chef de clan ne pouvait guère taire le joueur en lui et vous faisait tomber de votre piédestral. C'est d'ailleurs un des descendant de André Carlotti, patissier renommée , dans l'époque du 17 ieme siècle en Italie , qui en fit les frais ce matin là. Le pauvre apprit qu'avoir le sang d'un illustre personnage dans les veine ne suffisait pas à etre considéré comme une référence en matiere de patisserie et de culture. Ren se chargea bien de lui rappeler qu'au fond, il n'était qu'un gamin emprisonné dans le carcon familiale.

Il venait de terminer un cours plutot amusant, de son point de vue quand quelque chose attira son attention dans la salle de reception. Il se glissa silencieusement comme un assassin dans la piece et arriva pile ou le cher instrument était jeté à terre comme un vulgaire déchet. Je dois dire que la, l'agresseur venait de commettre une erreur monumentale. Ren est un passioné du musique. Il joue du piano et du violon. La c'était comme si l'agresseur venait de lancer par terre, Mozart, Beethoven, Chopin. Croyez vous pourtant qu'il allait gueuler comme un putois bien sur que non. Les jeunes le meurtre commis, sortirent dans le couloir. Ren ne put s'empecher d'aller y mettre son grain de sel aussi voila comment cela se passa.

«  Eh bien je ne pensais pas qu'on recrutait chez les imbéciles.Alala, les enfants sont si mal éduqués de nos jours. Dites moi monsieur Blaze, je crois que vous venez de faire une grave offense à tous nos peres musiciens. »

Le dit monsieur Blaze allait répliquer quand Ren se glissa rapidement vers lui, et ouvrit son sac pour s'emparer de tout un tas de feuille.

«  Non professeur ne touchez pas à ca! »


Une derniere chose ne jamais donner d'ordre a mister Ren ou le suppliait, ca ne sert a rien. Le futur partron du clan mafieux se mit a regarder les feuilles , les lire. Le compagnon de Blaze tenta de les récupérer et se retrouva par terre nez au sol apres avoir connu les méfaits d'une clef de bras. Ren Voyait bien par l'entrabaillement de la porte de la salle le propriétaire du violon. Il dit a ces jeunes abrutis tout en l'observant :

«  C'était un bel instrument, jeune homme. On voit combien il était précieux pour son propriétaire."

le propriétaire des feuilles songea qu'il allait les récupérer ses feuilles. Ren regarda le jeune Blaze d'un air regard plutot doux.

« Monsieur Blaze, je vous que vous écrivez un roman. Dommage que vous ne mettiez pas plus d'ardeur a devenir moins stupide..Ayant un oncle dans l'édition, je dois vous dire que votre début de roman ne mérite qu'une chose... »

Le jeune professeur sortit son briquet et mit le feu aux quelques feuilles de papier. Blaze cria de douleur comme si c'était lui qu'on brulait.

«  Pourquoi professeur? » demanda til.

Et Ren répliqua :

«  si vous etes capable de malmener un violon alors c'est que vous ne connaissez rien à l'art. Ce n'est parce que vous etes le fils de votre pere qu'on doit se courber devant le moindre de vos caprices »

Ren parlait gentiment. Blaze lanca qu'il irait justment se plaindre a son pere tout en entrainant son complique dans sa retraire. Ren eut un petit sourire apparemment monsieur Blaze n'était pas vraiment au courant que dans la vie, il fallait avoir un certain cursus et certains atouts dans ses manches pour freiner les menaces.

Ren entra ensuite dans la salle gagna le propiétaire du violon pour lui dire.

«  la prochaine évitez de flirter avec monsieur Blaze, il est du genre à ne pas avoir deux sous d'intelligence. En tout cas maintenant il réfléchira a deux fois avant de s'attaquer à une passion".

Non il savait bien que le jeune homme ne flirtait pas. C'était juste de l'ironie. Le jeune professeur regarda alors le jeune homme bien dans les yeux.

" Il est sans doute possible de réssuciter cet être cher aupres d'une personne capable de le réparer. J'ai un ami dans le coin réparateur de vie brisée, nous pouvons aller lui rendre une petite visite si tu veux"
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MessageSujet: Re: A Very Bad Game - Libre -   A Very Bad Game - Libre - Icon_minitimeMer 20 Oct - 8:39

Désormais, la moquerie n’était plus de mise en ces instants tragiques. J’avais encore beaucoup de mal à digérer ce qu’il venait de m’arriver. Enfin non... Ce qu’IL lui était arrivé ! Ce cher violon, ce cher ami, un compagnon inégalable. Malgré sa vieillesse, il ne m’avait jamais lâché. A cause de sa situation, il ne pouvait guère se montrer autrement que loyal envers moi. Et à de nombreuses reprises, il avait réussit à égayer, ne serait-ce que de façon passagère, des moments de ma vie empreints de quelques ténèbres. Et pour cela, sa seule arme fut les douces et merveilleuses mélodies qu’il avait faîtes parvenir à mes oreilles lorsque je me mettais à caresser ses cordes avec un archet. Pouvait-on souhaiter meilleur compagnie ? Je pensais fort que ce regretté instrument était inégalable. Cela tiendrait certainement du miracle si je trouvais, un jour, quelqu’un qui possédât des qualités telles qu’il me fasse oublier la haute dose de chagrin que je portais dans mon cœur à cet instant. Une personne qui réussirait à me faire raconter cette histoire tragique en rigolant. Oui bon... Il ne fallait pas trop rêver non plus. On ne pouvait se fier aux êtres humains. Toute notion d’espoir était à proscrire face à la race humaine. C’était une conviction.

Se furent ces pensées sordides, quoique justifiées, qui m’accompagnèrent dans mon pénible travail. A savoir : ramasser toutes les affaires qui venaient d’être éjectés de mes bagages, il y avait de cela quelques instants. C’était une tâche plutôt fastidieuse, ou disons inutile. Si tout ceci ne serait pas arrivé, je me trouverais déjà dans mon dortoir en train de ranger ces fameuses affaires dans des placards ou des tiroirs. Mais non, mes sarcasmes et ma trop grande bouche avaient eut raison de moi, et voici la punition qu’ils m’offraient. Ceci était diablement frustrant, d’autant que je savais que personne ne viendrait m’aider. Du moins, personne qui n’eut été spectateur de la mise en scène que m’avait valu mon sale caractère. En fait, je n’avais pas été le seul fautif. Ce garçon un peu trop violent à mon goût avait une plus grande part de responsabilité. Mais lui, il devait être connu, alors, bien évidemment, c’était le petit nouveau qui en prendrait pour sa poire. Logique humaine absurde. On ne peut craindre ou apprécier que ce qui nous est pas inconnu. Soupirant, et me rendant compte que j’étais en train de tomber dans une pseudo-dépression, j’essayais de ne plus trop penser à tout cela, tentant de me projeter dans un futur proche durant lequel je devrais m’acheter un nouveau violon, et, surtout, rendre la monnaie de sa pièce au tueur d’art. La vengeance est un plat qui se mange froid ? Non, il vous le faut bien chaud, pour laisser la petite victime être tenté. Et puis, au moment où elle s’y attend le moins... Un demi-sourire en coin se posta sur mes lèvres : j’avais l’impression d’avoir en moi une petite portion d’âme de serial killer. Doucement, je secouais la tête pour chasser cette idée, et, une fois mon sac de voyage à nouveau rempli de vêtements, je m’attaquais à ma valise. Et bientôt, un fond sonore vint combler le silence morbide dans lequel je travaillais.

Visiblement, il y avait un peu d’agitation dans le couloir. Je perçut, entre autres, quelques protestations précédés de réprimandes. Mon « agresseur » s’était-il fait prendre ? C’était une bonne chose alors, il serait ainsi doublement puni. Car oui, je ne comptais pas le laisser s’en tirer gaiement avec seulement quelques leçons de morales de la part d’un personnage tiers. Comprenez que cela aurait été beaucoup trop facile... Non, je voulais qu’il se souvienne pour encore très longtemps du mal qu’il venait de causer aujourd’hui... Et j’étais bien évidement persuadé de réussir mon affaire. Aussi, mes réflexions réussirent à me redonner le sourire. A petite dose, certes, mais c’était déjà ça. Toujours agenouillé sur le sol, je rangeais quelques objets de ma possession dans la valise et pliais des vêtements avec soin, faisant une pile que je rangerais plus tard, quand j’entendis :


Citation :
« La prochaine fois, évitez de flirter avec monsieur Blaze, il est du genre à ne pas avoir deux sous d'intelligence. En tout cas maintenant il réfléchira à deux fois avant de s'attaquer à une passion. »

Tiens, je n’avais entendu personne entrer. A croire que je me complaisais dans le désespoir. Je levais à peine les yeux pour voir qui me parlait : je n’étais pas en état de faire preuve de politesse. Enfin du moins, mon raffinement serait moindre aujourd’hui. Il me serait difficile d’en faire autrement. Continuant donc de m’atteler à mon pénible rangement, je répondis :

Citation :
« Il ne me viendrez jamais à l’idée de flirter avec des gens d’une telle bassesse et d’une telle laideur. Les gens de ce niveau n’ont malheureusement pas la capacité d’attiser mon intérêt ou de faire naître une quelconque envie chez moi. Vous avez de bien drôles d’idées. »

Et en plus, il ne me connaissait pas. Bon d’accord, l’ironie n’était pas mon fort. Même moi je n’arrivais pas à l’être, car mon humour était toujours miroir de vérité. Même en étant sarcastique, j’étais incapable de mentir. S‘amuser à épargner les gens et ne pas les blesser, ce n’était pas mon travail, mais celui des gens d’église. Après tout, ils n’avaient que cela à faire de leur sainteté de vie. Non, moi, j’existais pour faire le « mal » en quelque sorte. Oui, on est libre ou on ne l’est pas ! Je finis par ajouter :

Citation :
« Oh oui, cela est certain, ce Mr. Blaze ne recommencera certainement jamais un acte aussi dénué de sens moral. Mais je peux dors et déjà vous dire que ce ne sera pas grâce à vous. Vous en penserez ce que vous voudrez, mais moi, j’ai quelques projets pour faire taire la bêtise qui est en lui. »

Sur ce, je finissais enfin de ranger ma valise. Mais au moment de la fermer, les choses se corsèrent. Je ne compris pas bien pourquoi, je n’avais guère eut ce problème la première fois. Ou du moins, Hayaka, la servante, ne m’en avait pas parlé une fois qu’elle eut terminé de faire mes bagages. Très embêté par ce nouvel obstacle, je donnais un léger coup désespéré sur la valise, puis finit par me relever. Je commençais à être sérieusement fatigué par tout ça. Un flot de paroles vint alors à nouveau entraver mes petits soucis mentaux, et enfin, je daignais poser les yeux sur mon interlocuteur.

Citation :
« Il est sans doute possible de ressusciter cet être cher auprès d'une personne capable de le réparer. J'ai un ami dans le coin réparateur de vie brisée, nous pouvons aller lui rendre une petite visite si tu veux. »

Sceptique, je croisais les bras. Je ne souriais plus, n’affichais aucun mépris et réussissais même à masquer mon embarra et mon impatience. Je n’avais pas envie de paraître trop... Désagréable ? Mais j’avais énormément de mal à me retenir... :

Citation :
« Ecoutez, je ne compte nullement faire réparer mon violon, pour la simple et bonne raison qu’une fois passé entre les mains d’une personne autre que son créateur, sa remise sur pieds ne me le rendra pas dans son exacte valeur. Il en sera forcément changé. Alors à moins que vous puissiez trouver la personne qui a fabriqué cet instrument et qui, je vous signalerez, est morte depuis près d’un siècle... Je ne vois guère d’autres possibilités satisfaisantes. En revanche, si vous voulez vraiment m’aider, essayez plutôt de refermer cette valise, je vous en serai reconnaissant. Je souhaiterais quitter ce lieu au plus vite. »


Dernière édition par Yasuo Ogai le Mer 27 Oct - 9:51, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: A Very Bad Game - Libre -   A Very Bad Game - Libre - Icon_minitimeMer 20 Oct - 21:34


"Qui néglige la musique ignore l'approche dusublime. »
LOUIS NUCERA


C'est ainsi que l'on pouvait décrire les assassins du violon. Ils étaient des ignorants de la beauté suprême. Tuer un violon c'était un acte impardonnable aux yeux du jeune professeur. Il se souvenait toujours de sa rencontre avec Igor Stravinski, de cet instant où son coeur avait battu beaucoup plus vite sous l'envolée de l'oiseau de feu. L'oiseau était allé enflammer ses veines, y allumant un plaisir proche de l'excitation sexuelle. Il y avait tellement de morceaux capable de faire naître des sensations dans ce corps d'enfant s'ennuyant lorsqu'il était seul dans la pièce. Traînant les pieds, l'enfant avait posé les yeux sur le sublime compagnon noir et blanc. Fasciné par la luminosité des touches, ses doigts étaient allés se poser sur les notes. Déjà , il avait observé sa mère jouer du Chopin tandis qu'elle jouait, il apprenait où placer les mains, comment user de la pédale avec justesse pour ne pas tuer la mélodie. L'enfant avait, dès lors, intégrer dans sa tête que lui aussi irait flirter avec tous ces grands musiciens. Première rencontre, coup de foudre, de l'enfant osant s'approcher de l'instrument, de ce compagnon qui deviendrait un de ses fidèles amants les plus privilégiés. Puis la mélodie avait résonné envahissant le silence du blanc. Il avait joué Ave Maria. Il ne supportait pourtant pas qu'on lui parle de religjon à cause de sa date de naissance mais Chopin c'était Chopin. Les parents étaient entrés dans la pièce, même si ils n'avaient fait aucun buit, l'enfant avait entendu leur respiration arrêté. Il avait senti la présence de ses géniteurs. Il leur avait lancé un regard joueur puis froid parce qu'il ne voulait pas être interrompu. En grandissant, l'enfant avait développé un amour inconditionnel pour la musique. Combien d'amants lui avaient posé la question de savoir ce qu'il préférait entre le piano et leur présence? Ren las leur avait répondu amusé pourtant de la stupidité humaine que si il fallait choisir entre eux eh bien il choisirait le piano. Le piano lui ne se plaint pas, il reste fidèle et se tait quand il sait qu'il doit se taire. Le piano ne trompe pas. Il écoute, traduit tout ce qu'il y a dans un être. Ils auraient du sentir dans la mélodie, le loup montrant les crocs , sonnant comme un avertissement. Mais les parents n'écoutent que ce qu'ils veulent entendre. Ils n'avaient pensé qu'à s'émerveiller de leur progéniture. Prenant le temps de l'envelopper dans un amour étouffant. Combien de fois, l'enfant avec son air ennuyé leur avait dit de le laisser respirer? Ils n'avaient pas vu la menace dans les yeux clairs de leur enfant. Dans le jardin, ils avaient fini par le voir et ils avaient fini dans un asile. L'oncle de Ren s'était attaché au pas de l'enfant. Il avait bien vu le danger en ce petit être et dans cet être qui grandissait. Il avait compris comment s'en occuper, il avait senti au travers de Protect Me from what I want, ce qui crescait dans la tête de cet être. Ren était un joueur mais pas un joueur normal. Il n'était pas passioné par les cartes. Il avait développé une autre manière de jouer, un peu plus sociopathique. Il jouait avec la vie, jouer avec ses amants, jouer avec lui même se mettant lui même souvent dans des situations périlleuses tout simplement pour ne pas s'ennuyer. L'ennui était quelque chose d'horrible. Quand on s'ennuit, quand on ne fait rien , on finit par développer des addictions, des comportements idiots. Ren n'était pas non plus au point de parler tout seul. Il était cruel et il obéissait au principe Oeil pour Oeil, dents pour dents du moins quand on s'attaquait à l'innocence incarnée : la musique et tout ce qui permettait de faire résonner des sons pures.

Ainsi quoi d'étonnant que le jeune homme enleva à Blaze la même chose que notre bon vieux Yasuo avait perdu. En brûlant les feuilles où il s'était donné du mal à écrire une histoire plutôt réussie, même si Ren avait fait exprès de dire que c'était un navet, il avait appris à Blaze de ne jamais commettre un crime aussi horrible. Il lui apprenait aussi qu'il y avait toujours quelqu'un pour vous punir. Un jour, Ren subirait, sans doute, les châtiments de sa conduite apparemment folle. Pour le moment, il n'en était pas question. Il attendait tout de même ce moment avec impatience. Même son oncle n'osait pas le punir, l'envoyer à Sweet , n'était pas vraiment une punition , à ses yeux puisque pour le moment, il s'y amusait comme un petit fou. Il aimait destabiliser ses élèves. Il se souviendrait aussi de son arrivée à la Sweet, vêtu de son uniforme de lycéen, les élèves l'avaient pris pour un de leur camarade de classe. Il faut dire que Ren ne faisait pas ses vingts cinq ans. Il faisait jeune, très jeune et parfois quand il était sous le coup de l'amusement, il brillait dans ses yeux, une lueur proche de celle d'un gamin découvrant un nouveau jeu. C'était toujous comme ça avec lui. Le jeu c'était sa manière de concevoir et de voir la vie. Chaque personne rencontrée était vu non pas en tant qu'être humain mais bien comme partenaire de jeu. Par jeu, il faut comprendre aussi que le sexe était aussi une sorte de jeu. C'était drôle pour le jeune homme de jouer avec son propre sang froid. Son sang froid était celui d'un homme ayant vécu depuis toujours dans le milieu de la criminalité aussi arrivait il à garder plus longtemps contrôle de ses émotions que de ses partenaires de sexe. On se rappellera toujours de ce moment où il était avec une femme ,sa maîtresse du moment, entrain de prendre et de donner du plaisir, par le biais de jeu d'amour, et que boom un moment il s'interrompit parce qu'il avait senti un moment de danger. Aussi laissant encore la malheureuse sous le poids d'une extrême excitation laquelle lui dit d'une voix rauque «  Attends, on n'a pas fini » , il s'était contenter de sourire en coin de lèvre en rétorquant «  Si. Le jeu est fini ma belle ». Le jeune homme s'était alors esquivé tout en la reléguant déjà au placard. De toute manière, il trouverait, sans doute, quelqu'un d'autre avec qui jouer. Quelqu'un arriverait à soupçonner tout ceci en le regardant alors qu'il était là à se moquer de Blaze à lui apprendre qu'il ne suffit pas de jouer un mauvais tour, de vouloir jouer les gros durs pour être un gros dur. Il laissa le lapin Blaze prendre la fuite suivi de son complice.

Déjà ces deux là n'appartenaient plus au monde du jeu. Ils étaient comme les pièces qu'on gagne aux échecs et qu'on laisse de côté. Ren ne s'intéressait plus à eux pour le moment.Il s'intéressait à une autre pièce. Que serait il pour lui? Un pion? Un cavalier? Ou non..pas un cavalier parce que les cavaliers s'étaient au dessus donc il ne serait qu'un cheval monté par un cavalier.

Avant de commencer par le jeu des gestes et voir à quel jeu jouer avec cette nouvelle rencontre, le jeune homme décida de jouer avec les mots. Comment le fait il? Par l'ironie. Comment aller répondre ce jeune homme? Bon déjà celui ci ne semblait pas avoir ressenti sa précense , sans doute, parce qu'il venait de perdre un être très cher à ses yeux. Ren songea que cet élève aurait fini une balle entre les deux si il s'était trouvé dans d'autres lieux et en d'autres circonstances ou alors il se serait peut être fait violer. Il considéra ce jeune noble qui voulait donner une image de raffinement au monde extérieur. Ren eut envie de lui dire que c'était pas vraiment la peine de jouer à ce jeu là avec lui parce que les gens venant dans cette école, n'étaient pas des vierges de sexe. Oh,il y avait bien des puçeaux au niveau de l'intimité mais ils devaient sûrement renfermés dans leur caboche, des fantasmes ô combien pervers qui feraient frémir leurs géniteurs. Le jeune homm à la chevelure d'agent détailla son irterlocuteur :peau pâle, ôgi dans la main, cheveux d'une couleur assez basique lui encadrant le visage. Erf encore un qui se prenait pour le modèle à suivre. Tiens et il lui faisait une courbette en lui disant un Amen. Non, idée stupide. Il serait, sans doute mal jugé. Mais qu'est ce qu'il en avait à faire qu'on le médisse? Il se déclarait lui même enfoiré de première si on lui posait la question.

«  Eh bien soit vous ne remarquez par l'ironie, soit vous avez perdu quelque chose d'important dans votre anatomie..Oh vous êtes sans doute le Phénix de l'école pour parler ainsi. Je me disais qu'il nous manquait quelque chose pour ressembler à Poudelard. J'espère que vous m'éclairerez de votre splendide banalité , bien que vous devez vous croire au dessus de tout le monde. C'est fâcheux, j'en croise souvent des êtres comme vous. Parce qu'ils sont nés dans l'opulence, ils pensent tout savoir et se pensent l'incarnation de l'élégance même. Certes, il est vrai ,très cher, que vous n'êtes pas mal habillé. Vous ressemblez à des êtres que j'ai eu l'occasion de croiser lors de mes errances, dans les quartiers chauds. Peut être vous aurais je croisé. »

Ren ferma les yeux un moment. Le cerveau du jeune homme se mit en mode : Test de la personne. Il se demandait si le jeune homme allait comprendre à sa référence à une certaine fable. Loin de le traiter de stupide comme le corbeau, il le faisait tout de même comprendre qu'il n'était pas perché sur un piesdestal mais bien sur un arbre et encore l'arbre n'était pas un beau chêne mais un arbuste. Pourtant Ren reprit.

«  Enfin, vous avez tout de même un atout dans la perdition de votre personne. Vous êtes un amoureux de la musique aussi peut être allons nous jouer sur l'oiseau de feu ou encore sur les Ave Maria. »


Ren s'avança d'un pas lent et tranquille. Le ton de sa voix n'était pas neutre, ni même troublé. C'était d'une voix normale qu'il s'exprimait pourtant le ton devint amusé lorsque le jeune homme eut mentionné qu'il avait de drôles d'idées. 

«  Je ne suis pas seul dans ce cas là. D'ailleurs , monsieur Blaze risque fort d'en parler à mon supérieur hirarchique. Son roman a connu non pas les feux de la rampe mais les feux de la vengeance. Il a subi une perte à peu du style que vous venez d'en connaître une. Je suppose que vous cherchez une vengeance alors laissez moi vous dire ceci. Blaze s'attend à quelque chose de votre part, il frémit déjà et se monte la tête tout seul , comme un grand pour savoir ce que vous allez concocter, c'est déjà une vengance. Le mieux c'est de le laisser un temps dans cette situation où la peur lui cramera les quelques neurones qu'il possède. »


Il savait pertinnement qu'il ne serait pas écouté. Il ne faisait pas vraiment la moral, il lui suggérait cette idée grâce à son expérience de la criminalité. D'ailleurs, appartenir à la mafia a quelques avantages notamment celui d'aller taquiner le directeur en lui faisant croire que si il parle eh bien il risquera fort de ne pas atteindre l'âge de la retraitre. Qui irait soupçonner qu'un sociopathe se cacher au sein de l'établissement? Peu de monde.


«  Je pense avoir une petite idée de ce que vous comploter. Ce sera diablement enfantin et ennuyueux. De toute manière, comme je l'ai déjà, Blaze s'attend déjà à un coup de votre part. Ne le prenez pas mal, si je vous dit que réagir , ca serait un peu gamin hors vous voulez être pris au sérieux non? »

Ren regarda attentivement ce jeune homme coincé dans une tour d'ivoire invisible. Il passa une main sur cette joue blanche en le regardant avec douceur. Non il était pas sous un coup de foudre et non il n'était pas sous son charme.



« Souvent, pour s'amuser, les hommes d'équipage
Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers,
Qui suivent, indolents compagnons de voyage,
Le navire glissant sur les gouffres amers.
À peine les ont-ils déposés sur les planches,
Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux,
Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches
Comme des avirons traîner à côté d'eux.
Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule!
Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid!
L'un agace son bec avec un brûle-gueule,
L'autre mime, en boitant, l'infirme qui volait! »

Le poème avait été lancé tandis qu'il tournait autour de ce jeune homme au violon brisé. Un moment de silence s'installa où il permit à cet être de méditer à ce poème dont certains se demanderont ce qu'il vient faire. Ne vous inquiétez pas, Ren ne vous laissera pas dans l'ombre. Sourire en coin un brin moqueur, il conclua:

«  Vous êtes un Albatros. Mais a la différence des albatros c'est que vous sentez la solitude à plein nez. C'est ce qui arrive aux personnes qui se mettent sur un socle. Elles en deviennent comme des statues et les statues au bout d'un moment ça lasse vous croyez pas? »

Le jeune homme jeta un regard à l'instrument brisé. Au fond, il était plus intéressé par le violon tué que par son propriétaire.

«  Pauvre petite chose, il était mal aimé ce violon. Comme il n'est plus que cadavre, on ne veut plus réparer simplement parce qu'on est coincé dans ses pensées égoïstes. Au fond,il va peut être mieux qu'il meurt ou bien il changera de propriétaire car si tu n'en veux plus alors je vais le prendre. Il sera plus à l'aise avec moi qu'avec toi.. »


Ren prit l'étuit renfermant le cadavre en pièce, sans même en demander la permission. C'est Ren après tout. Vint ensuite le moment où le jeune homme lui demanda de fermer sa valise. Où avait il vu l'étiquette de valet ? Sûrement que monsieur était habitué à ce qu'on le serve. L'idée lui traversa l'esprit d'envoyer la dite valise par la fenêtre juste pour que celle ci s'ouvre dévoilant ses secrets aux élèves se trouvant dehors.

«  Très bien, je vais t'aider simplement parce qu'en dépit de tes cassures et qu'il semble que tes mains soient trop occupés avec ton sogi. Tu as de la chance, je suis dans ma période de générosité à temps limité. Bah et de toute manière, tu vas me payer avec le violon cassé. Tu n'en as plus besoin alors je choisis mon mode de paiement. »


Clin d'oeil de la part de Ren qui venait de passer au tutoiement parce qu'il avait décidé qu'il était temps de jouer vraiment.

«  Mon coeur, Je suppose tu ne verras pas d'inconvénient à ce que j'utilise un peu de ma force pour fermer la dite valise »

Une chose à savoir sur notre cher ren que l'étudiant ne pouvait guère savoir. Ren se considérait comme un être sans coeur, incapable de s'attacher durablement à quelqu'un aussi lorsqu'il appelait quelqu'un « mon coeur » ce n'était jamais bon signe. Mais comment le devinez sous les airs amicaux qu'il affichait et par le ton de sa voix toujours restant calme et tranquille. En fait, son ton calme était à rapproché avec le calme avec la tempête. On croit avoir à faire à un gentil télétubbies mais il n'est pas un télétubbies mais bien un loup en chasse. La proie c'était bien Yasuo. Il s'amusait bien à se dire que son comportement devait quelque peu énervé la personne qu'il venait de venger. Il passerait sûrement pour un imbécile de clébar cherchant à lui dire : je suis plus supérieur à toi. Mais évidemment, le jeune élève se fourvoierait.
Bien maintenant, il était de s'occuper de son autre sujet de prédilection : la valise. Le jeune homme la posa sur la table afin de ne pas avoir à se baisser.

«  Eh bien ça m'étonne guère qu'elle pèse lourd. Elle a l'air d'avoir mangé des kilo et des kilo d'affaires »

Bon on joue à l'imbécile sans force puis on passe maintenant aux choses sérieuses, pas vrai Ren? Au lieu de fermer ce jardin secret, notre jeune homme l'ouvrit en grand. Bon des vêtements rien de compromettants en apparence.

« Oh serait ce une valise de personne sage? »


Allons tiens donc, qu'on le prenne pas pour une buse. Le jeune homme tourna un regard rieur vers le propriétaire puis une main alla profaner le sanctuaire pour en extiper les vêtements.

« Ah je m'en doutais! »


Cri de victoire du professeur qui venait de trouver le trésor caché sous la tonne de vêtements: Un god taille XXL, un paquet de revue porno gay, des menottes, un vibromasseur dont l'andouille de service, connu sous le nom de Ren Hijoushiki,mit en marche, ah mais la suite de choses perverses ne s'arrêtait pas : des capotes, du lubrifiant, des aphrodisiaques, le kamatsutra version gay. En fouillant dans la trousse de toilette, il découvrit une boule avec un élastique destinée à mettre dans la bouche des partenaires lors de leur séance de sexe.

«  T'as dévalisé le Sex Chop de la Sweet? »

Demanda Ren amusé par ses découvertes. Parmi toutes ses choses, les plus amusantes furent de trouver des objets laissant penser à du Sadomasochisme. Il y avait là dans les affaires aussi d'autres trucs étranges comme une sorte de jouet qui, quand on l'actionnait , allait caresser les tétons de son partenaires. A premiere vu , ca avait une tête de serpent.

«  Drole de trucs.. »


Lâcha notre chef mafieux en herbe en l'envoyant promener dans la pièce. Il continua la prospection de la valise et y découvrit que celle ci possédait une doublure. Avec un couteau se trouvant sur la table à côté de la valise, il ouvrit la doublure. Ce qu'il y découvrit? Vous connaissez la version de la poupée gonfable nana? Eh bien là nous avions la poupée gonfable version mec. Ce qui fit marrer Ren intérieurement, ce fut le petit carton attaché au coup qui mentionnait que la poupée pouvait être utilisé en mode Seme ou en mode Uke.

«  Ah mon avis, tu t'es fait avoir pour le mode Seme. Si tu t'empalles là dessus, ca doit pas faire effet. »


Puis le jeune homme trouva une cassette qu'il glissa dans le poste de la radio toujours sur la table de l'autre côté de la valise. D'abord , il n'y eu rien mais rien de chez rien. Puis après un silence de quelques minutes, on put entendre distinctement deux respirations haletantes piuis des gémissements. Il reconnut parmis les voix , celle d'une femme gémissement un «  oh..ahhh...oui...C'est si bon..mmm.Mets là moi toute... ». Tendant encore plus l'oreille, il put entendre une voix d'homme « Nom De Dieu, t'es vraiment bonne..mm..mon frère cadet doit être même pas brûler à ce point..hmm.c'est un glaçon...ahh.. »

Ren éteignit la cassette ne s'intéressant déjà plus à la suite de la bande son. Il se retourna vers son élève.

«  En voilà un qui s'est bien amusé. J'ai l'impression de connaître sa voix. Bah, je dois rêver. N'empeches, je plains son frère cadet. Il a pas l'air d'avoir une bonne opinion de lui, c'est plutot triste entre frere hein? »


Triste, il ne le pensait nullement mais tant pis, il s'amusait maintenant. Il guetta sur le visage de l'impassible les réactions qu'avaient suscité toutes ses découvertes.

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A Very Bad Game - Libre - Vide
MessageSujet: Re: A Very Bad Game - Libre -   A Very Bad Game - Libre - Icon_minitimeMer 27 Oct - 9:49

Bien sûr que je l’avais remarqué son « ironie ». Seulement, j’étais très peu enclin à l’apprécier aux vues des circonstances. Comme si je n’avais que ça à faire. Comme si cela devait être ma seule préoccupation alors qu’un terrible drame venait de m’arriver. Les gens étaient d’un égoïsme ! Oh certes, égoïste, je l’étais aussi, mais chez moi, c’était une qualité non ? Chez les autres, c’était juste horripilant, plus que je ne pouvais supporter en tout cas. Mais bon, j’étais trop tourmenté par mes propres affaires pour tenir compte des reproches de cet homme. Il m’était indifférent, tout autant que les autres. Pourquoi ferais-je une exception ? Parce qu’il était une sorte de moralisateur sur pattes ? Ah oui, j’avais presque oublié que c’était le rôle des adultes : tenter de vous remettre à votre place en toute occasion, parce que ça se pense au-dessus vous. Et oui, l’adulte a tout vu, l’adulte sait tout, l’adulte est plus âgé, alors on doit le respecter. L’adulte ne dit que des choses vraies, et il faut lui obéir, se suffire de son autorité, ne pas la bafouer et se contenter de la suivre aveuglément. Oui, l’adulte c’est tout cela. Mais si j’étais venu dans cette école, c’était bien pour me libérer de l’emprise que l’adulte pouvait exercer sur moi. Des comme ce type, j’en avais déjà trois chez moi, au Japon ! Mon père, ma mère et mon cher frère. Alors je savais comment les adultes réagissaient, et je savais aussi parfaitement comment agir à leur égard pour paraître bien sous tous rapports. Je savais feindre le respect comme personne, mais cela avait duré 18 ans, et il fallait bien que cette mascarade cesse un jour. Cet homme serait le parfait cobaye, la bonne tête qui m’aiderait à accomplir mes premières expériences de la désobéissance et de l’irrespect...

Citation :
« Cela se pourrait, en effet. Il est vrai que les quartiers chauds, comme vous les appelés, ne me sont pas méconnus. On peut y faire d’agréable rencontre. Ou de très mauvaises... Mais bien heureusement, il ne me semble pas vous avoir jamais croisé. Soit dit en passant, je trouve vos références cinématographiques plutôt amusantes, et guère de votre âge. Mais bon, on ne peut pas tous se montrer modèle de maturité, de sérieux et d’intelligence. Alors je ne me moquerais point. »

Voilà une chose qui méritait d’être claire. D’ailleurs, un autre point se devait d’être éclairci. Je soupçonnais cette personne d’employer un registre soutenu dans le seul but de « m’éblouir » ou m’impressionner. A son âge, c’était puéril. Il se rabaissait à ma situation. Il tentait désespérément de prouver que, par son statut d’adulte (une fois encore), il valait mieux que moi. Mais ça n’était simplement pas le cas. J’aurais pus le laisser insouciant dans ce délire éphémère, mais je n’aimais pas abandonner les gens dans le faux quand j’étais persuadé qu’ils étaient en tord. Cela venait certainement de mon immense générosité ! Qui a dit que je n’aimais pas aider les gens ? Voyons, c’était carrément une deuxième nature chez moi. Sourire aux lèvres, je finis donc par ajouter :

Citation :
« Et puis... Vous n’êtes point obligé de vous adresser à moi avec autant de respect vous savez ? Ca n’est guère amusant, et vous avez juste l’air quelque peu ridicule à me copier vainement. Alors je vous en prie, abstenez-vous. »

Après tout, c’était tellement agaçant comme situation. Je soupirais. Je doutais que cet homme soit enclin à m’aider maintenant que je l’avais « ramené », mais c’était plus fort que moi. Je ne supportais pas qu’on tentât de se montrer mieux que moi, ou plus compétent, plus doué... Simplement parce que je savais que j’étais au « top niveau », et je ne disais pas cela pour me vanter. Non, j’étais juste incroyablement lucide. Etait-ce de ma faute si j’étais doté d’une intelligence suprême ? Aucunement, alors je ne voyais pas pourquoi je devrais en culpabiliser, ou faire en sorte de m’en cacher pour ne pas énerver les gens qui m’entourent. C’était un don, et il fallait que j’en profite, en déplaise à certain... Et tout à mes réflexions, j’entendais cet homme parler, encore et encore. Il ne s’arrêterait peut-être jamais ? Si j’aurais été quelqu’un de brutal et vulgaire, certainement que je n’aurais pus me retenir longtemps avant de ne me décider à le faire taire par la force des choses. Il me semblait pourtant avoir été assez clair : j’avais mieux à faire, je voulais partir au plus vite. S’il n’avait pas envie de m’aider avec cette stupide valise, qu’il s’en aille, et l’affaire serait réglée ! Je n’allais pas en pleurer hein, ce serait même un soulagement. Mais... J’avais comme le sentiment que je prenais mes rêves pour des réalités. Cette personne ne s’en irait pas, et la voilà qui commençait déjà à m’expliquer pourquoi et comment je devais me venger de ce garçon-là, « Blaze ». Cet incapable qui avait bousillé mon violon. C’était gentil de me donner un petit cours à ce sujet, mais je n’acceptais des conseils que des gens que jugeais utiles. Or, là, ce n’était point le cas. Sceptique, je me remis à agiter mon ôgi devant mon visage. Oui, je m’ennuyais, et sévèrement d’ailleurs. C’était assez difficile de se contenir devant quelqu’un d’aussi soporifique. Le pire, c’est que cet homme bavassait tellement que j’avais du mal à en placer une. Néanmoins, au bout de longues minutes, je réussis à lui envoyer :

Citation :
« Ecoutez... Je décide comme il m’entend du sort de cet imbécile. Je n’ai aucunement besoin que vous me suggériez un quelconque schéma « offensif ». J’ai mes projets, et j’agirais en conséquence. Alors ne vous dispersez pas sur le sujet, autant parler à un sourd, lui au moins vous écouterez. »

La méchanceté sonnait si douce et voluptueuse quand on n’usait pas de grossièretés ! J’étais très fier de moi, et cela du se savoir à cause de mon demi-sourire. J’espérais l’avoir remis en place, mais une fois encore, c’était me bercer d’illusions. Quel esprit insatiable... Il n’avait donc que ça à faire ? Certainement devait-il me voir comme une distraction, sinon, il ne fait nul doute que sa présence à mes côtés n’aurait plus été qu’un simple mauvais souvenir à l’heure qu’il est. Mais non, cette personne voulait me torturer encore plus, s’en rendait-elle compte ? Peut-être bien ? Une étrange lueur illuminait son regard. Une lueur que je ne connaissais que trop bien : l’envie de jouer. J’étais moi-même animé par cette lueur parfois, mais aujourd’hui, ça n’était point le cas. Je n’avais pas vraiment le temps de m’amuser ! Je venais tout juste d’arriver grand Dieu, je ne souhaitais qu’une chose : rejoindre mon dortoir et me poser définitivement. J’aurais des mois et des mois entiers, par la suite pour folâtrer et spéculer à mon aise. Là, c’était trop tôt, et les circonstances ne me donnaient point envie de rire. Car je vous prie, rendez-vous compte que je venais de me séparer d’une chose précieuse il y avait de cela quelques minutes ! Pourquoi n’avais-je pas le droit de faire son deuil dans le calme le plus complet ? C’était complètement irréaliste !

Et voilà qu’il se rapprochait, encore. Une grimace de dégout que je ne pus retenir vint déformer mon visage, et je me hâtais de protéger celui-ci avec mon ôgi. Je préférais que la distance entre cet homme et moi reste courtoise. Il ne m’effrayait pas, mais je ne l’appréciais pas ! Alors, je n’avais guère besoin d’une meilleure raison pour exiger qu’il me fiche la paix. Pourtant, je n’osasse pas le repousser quand sa main s’empara de ma joue. Je me contentais de laisser mes yeux fixer son regard malsain, me demandant ce qu’il pouvait bien penser. Pas que ça ne m’intéressât d’une façon ou d’une autre, seulement que j’étais persuadé que ses réflexions devaient être fichtrement déplaisantes ! Alors peut-être qu’il était préférable que je ne sache même pas ce qu’il avait en tête ? Oui, certainement... Et, alors que je me persuadais de cela, mon vis-à-vis commença à balancer les premiers vers d’un poème. Je fis des gros yeux et lut subitement l’inscription « à interner » sur le front de mon interlocuteur : quel beau mirage, vraiment... Mais il aurait pu être réel. Quelque chose clochait vraiment chez cet homme, que s’en était presque monstrueux. Impossible de voir clairement dans son jeu, il paraissait bien trop dérangé. Je ne cherchasse donc pas à savoir le pourquoi du comment de sa petit envolée littéraire, de toute façon, il ne mit pas longtemps à l’expliquer.


Citation :
« Vous êtes un Albatros. Mais à la différence des albatros c'est que vous sentez la solitude à plein nez. C'est ce qui arrive aux personnes qui se mettent sur un socle. Elles en deviennent comme des statues et les statues au bout d'un moment ça lasse vous ne croyez pas ? »

Pardon ? Ce fut les seuls-mots que j’aurais pus dire en cet instant. Tiens donc, Monsieur voulait jouer les psychologues alors qu’il avait lui-même besoin de voir quelqu’un. C’était... Amusant dirons-nous, un vrai comble ! Et je sentais que je le supportais de moins en moins. C’était facile de juger les gens, mais sans doute devrait-il se remettre en question avant de s’attaquer à d’autres. En tout cas, ce qu’il ne semblait pas vraiment comprendre, c’était que cette « solitude » dont-il parlait me complaisait, me ravissait même. Alors s’il eut voulut se montrer blessant, où s’il avait tenté de faire naitre un déclic dans mon cerveau, c’était raté. Mon comportement, je le trouvais exemplaire. De mon point de vue, je n’étais pas une mauvaise personne, et je n’avais guère l’impression que mon mode de vie, même social, soit à remettre en cause. Je fermais mon ôgi d’un geste sec, puis répondis :

Citation :
« Et alors, cela vous dérange-t-il ? Moi non en tout les cas. C’est une solitude que j’ai choisis pour des raisons qui me semblent tout à fait justes. La plus importante d’entre elles est d’ailleurs que cela m’aide à me tenir éloigné des détraqués dans votre genre. Puis, sachez que le fait que vous me compariez à une statue ne m’embête aucunement, j’en suis même flatté... Car voyez-vous, c’est me comparer à de l’art, et je ne peux qu’en être comblé ! Vous vous trompez tellement qui plus est... Les gens intelligents eux, ne se lassent jamais de l’art. »

Voilà qui était bien dit. Enfin, l’homme lâcha ma joue et s’éloigna, décidant de changer visiblement de sujet. J’avais peut-être réussis à l’embêter à mon tour ? C’était la moindre des choses que je pouvais faire ! Et puis, il ne semblait plus vraiment se soucier de moi désormais. Non, son attention s’était porté sur mon violon, ou du moins, ce qu’il pouvait en rester. Il loua sa mort un instant, puis me fit sous-entendre que je ne méritais pas ce bijou. C’était la meilleure... Mon jeu avait toujours été divin grâce à lui, je le connaissais mieux que personne, on avait pratiquement été fusionnel pendant la plus grosse partie de ma vie. Cet homme ne connaissait rien au lien que j’avais tissé avec cet instrument, et il pensait pouvoir me le subtiliser ? C’était à mourir de rire. Qu’il puisse imaginer une telle chose ! Je le regardais se saisir de l’étui, amusé, mais silencieux. Je pouvais bien le laisser rêver un peu avant de reprendre mon dût. Je tenais tout de même à préciser :

Citation :
« Vouloir le réparer, c’est comme si j’essayais de remplacer une personne défunte qui m’aurait été chère. Ca, ce serait une conduite égoïste... Chaque personne est différente, inchangeable, irréparable et irremplaçable, il en est de même pour les instruments. Si vous n’arrivez pas à saisir une chose pareille, je trouve cela regrettable. »

Enfin, il était temps de changer de sujet. Visiblement, cet homme était prêt à m’aider pour fermer ma valise. Même s’il insinuait que sa récompense serait le violon, il serait déçu de voir, qu’à la fin, rien ne lui serait remit pour son acte de « générosité ». Je n’avais pas pour habitude de demander des services moyennant finances. S’il ne pouvait pas faire cela gratuitement, je n’allais pas le forcer. De toute façon, j’avais des doutes quant à sa sincérité. Je ne savais pas quel plan foireux il était en train de concocter, mais je doutais que cela allait me ravir. Pourtant, ignorant son « mon cœur » totalement déplacé et ridicule, je répondais :

Citation :
« Faîtes comme bon vous semble, du moment que vous réussissez à la fermer. »

Je le vis alors soulever mon bagage et le poser sur une table. Et, comme je m’en étais douté, il ne chercha pas à fermer ma pauvre valise. A la place de cela, il l’ouvrit en grand et commença à l’examiner, à la fouiller. Heureusement, je n’étais point pudique et, de toute évidence, je n’avais rien à cacher. Même les choses les plus compromettantes ne pouvait faire surgir une pointe de honte chez moi. Non, je n’étais gêné de rien, je ne connaissais guère le mot « humiliation ». J’étais ce que j’étais, je possédais ce que je possédais. Si cela pouvait déplaire ou choquer certains, moi, je ne me sentais nullement dérangé par tout cela. Je finis par hausser les épaules et rejoignis l’homme, l’observant retirer les affaires de la valise avec un air impassible. Les gens ne savaient vraiment plus quoi inventer pour faire les intéressants. Agitant mon ôgi un peu plus rapidement alors que je sentais la lassitude de la situation me gagner, je soupirais en écoutant les commentaires de mon voisin. Il semblait très fier d’avoir découvert tous ses « secrets ». Il ne lui fallait pas grand-chose. Un sourire étira légèrement mes lèvres. Moi, sage ? Ca n’existait pas les personnes sages, et celles qui paraissaient l’être le plus étaient en fait celles qui l’étaient le moins ! Visiblement de plus en plus surpris par le contenu de ma valise, l’homme me demanda si j’avais dévalisé le magasin de jouets pour adultes qui était dans les environs. J’expliquais :

Citation :
« Non, ces effets personnels ont tous été achetés dans mon pays. Les japonais aiment beaucoup ce genre d’amusements vous savez, nous sommes l’un des peuple les plus vicieux au monde. Et je suis quelqu’un de très curieux sur le sujet. »

Monsieur discrétion fit alors main basse sur cette poupée qu’un de mes amants m’avait montrée un jour. Quand je lui avais demandé s’il s’en servait vraiment, il m’avait avoué avec honte que c’était bien le cas, et cela m’avait amusé. Je trouvais personnellement ce truc plutôt pathétique, mais cocasse. Je n’en avais guère l’utilité, mais cela me faisait un souvenir. Je rapportais souvent ce type d’objets de chez mes conquêtes. Pas que j’attachasse de l’importance à vouloir me rappeler d’eux, loin de là, mais cela me faisait quelques bonnes anecdotes à raconter. A qui ? Personne pour l’instant, à vrai dire... Mais ce jour-là viendrait bien. Laissant mon ôgi de côté, j’attrapais la poupée des mains de l’homme, l’observant avec presque une certaine mélancolie, puis je dis, souriant :

Citation :
« Vous n’y êtes pas. Cet objet n’offre aucun plaisir. Disons que c’est un cadeau que l’ont m’a fait et auquel je tiens. Je préfère de très loin les vrais corps à corps. Cette chose n’est attractive que par son côté ridicule. »

Je remis ensuite la poupée dans la valise, laissant l’homme continuer de piocher ci et là dans le bagage à la recherche d’autres petits trésors. Il sortit alors une cassette et mit celle-ci en route. Je perçus alors la voix – ou plutôt les gémissements – de Karin, une ancienne conquête de mon frère. Une pauvre fille qui était, comme tout le monde, tombée dans les filets de ce méchant garçon. Issei jouait avec n’importe qui, ou presque... Il ne savait faire que cela. Rien pour lui n’avait de l’importance à par s’amuser. Il fuyait le sérieux comme personne, et jamais je n’avais réussis à connaître la raison de cette fuite perpétuelle. Une fuite qui le forçait à me haïr, dans tous les cas... Assez pour me laisser ce genre de « cadeau » visiblement. La voix de mon aîné s’échappa elle aussi de la cassette. Bien évidemment, j’aurais du m’en douter. Je fis la moue : je devais m’estimer heureux qu’il n’ait pas placé autre chose dans ma valise. En outre, la référence au glaçon me laissa de marbre. Il m’avait habitué à pire, oui, bien pire ! Même si c’était un tantinet douloureux, il avait déjà eut des mots à mon égard assez tordus et méchants pour me faire pleurer. Là, ce n’était point le cas.

Citation :
« En voilà un qui s'est bien amusé. J'ai l'impression de connaître sa voix. Bah, je dois rêver. N'empêches, je plains son frère cadet. Il n’a pas l'air d'avoir une bonne opinion de lui, c'est plutôt triste entre frère hein ? »

J’haussais les épaules : de quoi se mêlait-il après tout ? Ca ne le concernait pas. Je pris cette fois la cassette, la remis dans ma valise, et y rangea toutes les affaires qu’avait éparpillé ce sale bougre. Il m’avait fait perdre un temps précieux, voilà tout. J’étais quelque peu contrarié par toute cette histoire, mais trop fatigué pour lui faire une scène. Une fois que mon bagage fut à nouveau plein, je me débrouillais, bien que très difficilement pour refermer celui-ci : j‘avais bien compris que l’autre ne m’aiderait pas, et je voulais partir au plus vite. J’en avais assez de cette présence stupide et ennuyante. Je réussis finalement à clore la valise, puis redéposa celle-ci sur le sol. Je repris alors mon ôgi, que je me décidais à enfouir dans une des manches de mon kimono, puis, sans crier gare, je récupérer mon étui à violon d’un geste brusque. Je ne voulais pas qu’il soit souillé plus longtemps. Je finis alors par adresser un sourire à l’homme, puis j’expliquais :

Citation :
« Je ne vais pas dire que cela m’a fait plaisir de vous rencontrer... Ce serait un mensonge. Et je ne vais pas non plus vous remercier de m’avoir été d’une quelconque aide. Vous avez simplement réussit à m’ennuyer, et à me faire perdre un temps précieux. Je ne sais pas qui vous êtes, et j’espère ne jamais le savoir, et ne jamais vous revoir. Sur ce... Je vais vous laisser. J’espère que votre prochain amusement sera un petit peu plus naïf, histoire que vous ne ressortiez pas vous aussi perdant de votre petit jeu stupide. »

Je me montrais certes un peu cru, mais cette petite aventure avait été franchement déplaisante. C’était mon tout premier jour, et déjà, je regrettais d’être partit. Le bilan était tout de même catastrophique ! Car, je vous rappelle le tableau : premièrement, j’étais arrivé ici très fatigué, deuxièmement, il avait fallut qu’un imbécile prenne mes affaires en otage et profane mon précieux violon. Et enfin, troisièmement, il y avait ce type qui était venu me donner des leçons de morales, pensant pouvoir me rabaisser et tenter de me faire descendre de mon piédestal alors que je m’y sentais très bien, si haut perché, au-dessus de tous ces sots ! On m’avait mit des bâtons dans les roues, et cela m’avait grandement exténué. Je n’avais pas le temps de jouer idiotement moi... Je soupirais, clairement agacé par tout ce qu’il venait d’arriver, puis, après avoir rassemblé tous mes bagages, je repris la route, me dirigeant vers la sortie de la pièce. Il était clair que je n’avais guère besoin de perdre plus de temps... Il fallait que je m’échappe, et m’occupe plus sérieusement. J’avais toutes ces affaires à ranger, une installation en bonne et due forme à faire. En somme, beaucoup de travail qui allait encore plus m’exaspérer, mais qui au moins, ne me serait pas inutile...
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A Very Bad Game - Libre - Vide
MessageSujet: Re: A Very Bad Game - Libre -   A Very Bad Game - Libre - Icon_minitimeMar 2 Nov - 10:18

Ren s'amusait comme un gosse qui a trouvé un nouveau jouet. Yasuo le prenait pour un type imbu de lui meme. C'était plutot drole de le voir se planter sur son compte simplement parce que les mots donnaient cette illusion là et aussi la maniere de parler. Le jeune homme écoutait ainsi Yasuo tout en ayant l'esprit ailleurs. Yasuo lui rappelait quelqu'un, un certain musicien narcissique. C'était fou le nombre de personne se croyant la perfection incarnée simplement parce qu'on leur avait foutu dans le crane, des la naissance, qu'ils étaient spéciaux. Eh coco, avait il envie de lui dire, si je te tire dessus, tu saignes et dans le pire des cas ou dans le meilleur, tout dépend si on t'aime ou si on s'en fout de toi, tu meurs. Dommage qu'il n'y ait pas le droit d'utiliser d'armes et qu'il s'était promis de limiter la casse sinon il aurait bien fait joujou avec le revolver. Un sourire amusé passa sur les levres de Ren. Eh ben, modele de maturité? De sérieux et d'intelligence? Il le prenait vraiment pour un imbécile et apres? Les imbéciles, il y en a partout des imbéciles et puis mieux valait etre un imbécile qu'une statue bloquée sur son piedesrale.


«  ah mais monseigneur, je n'oserais guere vous voler la vedette. Je vous promets un jour de vous prendre pour modele si la vie de gosse immature imbécile et imbu de lui meme que je suis ne m'amuse plus. Qui sait je la trouverais peut etre marrante? »

Ren ne put retenir un petit rire a la suite des paroles de Yasuo. Ah maintenant il essayait de copier Yasuo? Eh ben franchement ce type, il se voyait vraiment comme un modele. Le jeune homme le regarda un peu de maniere moqueuse.

«  Vous connaissez la fable du corbeau et du renard? Eh bien , je crains fort qu'un jour, tu laisses échapper le fromage ou encore mieux ta personne en entiere. Le renard ne se contentera pas de voler le fromage mais le corbeau en entier. Je ne prétends pas bien sur etre le renard. Le renard est rusé et comme moi, je suis un imbécile, je ne peux guere prétendre au statu de cette noble bete »

voilà qu'il passa a la valise juste parce qu'il était d'humeur curieuse et qu'il avait envie de le taquinier encore un peu. Il avait bien envie de cramer l'éventail. La maniere dont se conduisait Yasuo lui rappela une catin qu'il avait connue et avec qui il avait gouté une nuit assez torride alors qu'il était censé être à une réception en l'honneur de Noël. Dieu qu'il detestait Noël.

« Tu m'écoutes puisque tu me parles. Enfin, je te laisse faire comme tu veux puisque tu es adulte « 

En fait, il le prenait pour un gamin mais chut, il n'avait guere envie d'entendre Yasuo lui démontrait par a +b et par des E= MC2 qu'il était adulte et que lui n'était qu'un vermisseau. C'est le probleme des gens surdoués. Ils pensent etre doués en tout.

Non, il voulait pas jouer les psy, disons qu'il était juste passer à une autre sorte de jeu. Le jeune homme avait décidé de voir un peu en profondeur sous la surface et sous le vernis de ce jeune homme. Tiens du dégout..Chose assez inhabituelle, au lieu d'en etre froissé ou vexé, le jeune homme ne put s'empecher de le considérer avec intérêt.

«  Les gens intelligents sont intelligents au niveau scolaires mais parlez leur de sentiments et ils se retrouvent le bec dans l'eau. J'ai connu un type, un vrai prix nobel de physique. C'était en Italie. La bas, j'ai pu admirer le musée Sophia. J'ai toujours adoré Boticelli. J'aurais voulu voir aussi Petruccini en concert mais il est décédé avant qu'il puisse lui donner. J'espere un jour avoir la chance de rencontrer Ludovico einaudi. C'est un vrai magicien du piano. Il sait y mettre tout ce qu'il faut. Tu sais qu'il fait vibrer les coeurs »

Le jeune homme prit un air songeur. Oui il fallait absolument qu'il s'y rende. Irait il seul ou emmenerait il quelqu'un? Oui mais qui? Les amateurs de musique étaient rares de nos jours. Ils étaient plus versés dans les musiques modernes.

«  La décadence de la culture aurait dit notre bon vieux poete en voyant nos jeunes délaisser les arts. J'avoue que je suis plutot content de voir un eleve cultivé. Ca m'évitera d'avoir une centaine d'yeux exhorbités quand j'en ferais référence dans mes cours. Parce qu'il va falloir que je passe a un autre mode. »

Il l'écouta alors s'expliquer un peu plus en détail sur la répération du violon. Il jeta un coup d'oeil par la fenetre voyant alors que des petits cons poursuivaient un malheureux chat, il irait sans doute leur sonner les cloches, avant que ca ne tourne mal pour le chat.

«  Je te comprends un peu mieux. J'avoue que les seuls personnes m'étant cheres ne sont que des instruments. Il y avait une personne qui...enfin, disons qu'il était quelque peu comme moi mais pas gamin du tout.. »

Le jeune homme sentit la chevaliere a son doigt chauffée. Il savait pertinnement que c'était un effet de son imagination. C'était toujours pareil quand il évoquait Lawrence sans le nommer. Il avait été celui lui montrant le jeu sauf que , contrairement à Law, il repoussait de plus en plus les limites , si bien qu'il finissait par perdre ceux ou celles qui ne pouvaient guere plus supporté de vivre avec un taré. Les psy avaient du le placer , dans les cas désespéré. Ca irait peut etre mieux un jour, avait songé son tuteur. Il avait intérêt à ce que ca aille mieux puisqu'un jour, il était appelé à diriger la mafia et le clan.

Il ne répondit rien à Yasuo allant plutot faire joujou avec la valise. Ce qu'il y trouva,, l'amusa. Il avait l'impression de déballer un cadeau , pas de Noël , ni d'anniversaire parce qu'il n'était jamais présent pour ces deux fetes la, normal il était né le jour de Noël et disons que Noël lui avait fait assez de miseres comme ca.

«  Quelqu'un te dirait que la curiosité est un vilain défaut mais elle peut sauver la vie, dans cette ocassion et puis si il n'y avait pas eu de curiosité, bien des inventions ne seraient pas nées et il n'y aurait pas eu envie d'enseigner et envie d'apprendre. La curiosité est bien une des choses essentielles poussant à vivre et à continuer a vivre. Mais bon yen a qui se plaignent de ne plus faire de découvertes en meme temps, ceux la n'ont pas compris qu'il faut sortir de chez soit, aller vers les autres et a la rencontre de l'aventure pour en faire. Tu ne crois pas? »


Ren continua sa visite de la valise. Il ne s'étonnait plus de ce qu'il trouvait. Le voilà meme qui en parlait comme si il s'agissait d'une conversation banale.

«  Sympas comme cadeau. Maintenant ils en font qui ont la température du corps et qui vibre..Tss.. comme tu le dis, mieux vaut un vrai partenaire. Ca procure plus de plaisir et au moins tu as la satisfaction de pouvoir voir son visage prendre des couleurs, prendre l'expression du désir et du plaisir.. »

Ils écouterent ensuite la bande son. Il y avait un commentaire au sujet du frere cadet glaçon. Ren se demanda de qui il s'agissait. De plus, la voix du male entrain de donner du plaisir à la fille lui disait quelque chose. Il avait le sentiment de la connaître aussi n'écouta t il plus du tout Yasuo qui lui laissait entendre que leur rencontre n'avait pas été un plaisir. Son cerveau continua à cogiter un moment. Il rembobina la cassette, la remit en route pour mieux saisir la voix et non pour jouer les pervers, comme on aurait pu le croire.

«  Monsieur Ogai..Je suis sur que c'est lui. »
Laissa t il tomber alors rangeant la cassette dans la poche de sa veste. Ca lui ferait un bon sujet de conversation à table.

«  Bizzare, je le pensais attirer que par les hommes..Enfin, tout le monde peut se planter »

Il était ravi de son erreur mine de rien. On apprend toujours des erreurs et ca mettait du piment dans la vie.

«  En tout cas, ca traduit une envie que son cadet le remarque. IL y a enquete à mener la dessus aussi vais je m'en informer directement à la source »

C'est à dire qu'il irait sans doute rencontrer ce cher professeur et se mettre à jouer avec lui. Apres tout, monsieur Ogai, professeur de cuisine, était un type intéressant.

«  Bon je te laisse , A une prochaine en cours... »

Il imaginait mal le revoir ailleurs que la bas.
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